vendredi 1 mars 2024

Mensuel Mars 2024 - Numéro 375

Mensuel de diffusion d’informations sur l’oralité,

les conteurs et les raconteurs.

mars  2024 – N°375

P 912122 Bureau de dépôt CHAUDFONTAINE 4050  

 

Editeur responsable: Marie-Claire Desmette, av. E. Ysaÿe, 32/224 

 

Au sommaire, ce mois-ci:

 

- Nouvelles du monde du conte

- Entretien avec Joëlle Lartelier

- Spectacles – Veillées – Balades - Emission

- Formations

- Féminisme

- 5 histoires de femmes

 


Ne ratez pas cette occasion unique d’écouter le grand Henri Gougaud, conteur, troubadour, poète, écrivain , auteur de nombreux romans et recueils de contes et de plus d'une centaine de chansons… un des pères fondateurs du « renouveau du conte » en France.

 

Vendredi 27 avril à 20h00

(ouverture des portes / bar à 19h00). 

Bar aussi à la fin pour prolonger la soirée.

 
Accès : 

Voiture :  autoroute sortie 35 Avroy     

Accès au parking gratuit via la rue Jonfosse 75.

Train :  Gare Liège-Carré (ancienne gare Liège-Jonfosse) à 5 minutes à pied.

Bus :  Arrêt « Liège HEC » (21, 22 et 23) à 10 minutes à pied           

Arrêt « Rue Darchis » (1, 48, 25, 30) à 12 minutes à pied.

  


La Maison du Conte et de la Parole de Liège

 

 

376ième Veillée du 7- Scène ouverte, spectacle de contes

 

  quand ? le vendredi 12 avril à 20h       où ? Théâtre à Denis, rue Ste Marguerite, 302, 4000 Liège

  combien ? 4€                                         pour qui ? tout public

infos, inscription pour conter : réservationmaisonconteliege@gmail.com; 0497/61.51.05, 0476/65.37.83

           pas d’inscription pour assister.

De quoi pourrions-nous parler en avril ?  Si ce n’est d’Henri Gougaud. 

Sans vous obliger à rien, ce serait une bonne idée pour nous réunir autour de belles histoires.

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 Le dimanche 17 mars 2023.

Assemblée Générale de la Maison du Conte et de la Parole

de Liège asbl

 


Tous les abonnés payants à notre Mensuel sont membres adhérents de la Maison du Conte et de la Parole de Liège asbl.  Ils sont invités à participer à l'Assemblée Générale du 17 mars 2023 qui aura lieu à 15h  au siège social, 16, rue des Oblats, 4030 Liège. 

Les adhérents ont voix consultative, c'est-à-dire que leur avis est le bienvenu mais ils ne participent pas aux votes.  Les membres effectifs seront invités personnellement. Ils jouissent de voix délibérative, c'est-à-dire qu'ils participent de plein droit aux votes.

Si vous avez l’intention de participer à la réunion, prière de vous annoncer sur maisonconteliege@gmail.com pour faciliter l’organisation de la journée.

 

? Je ne parle plus de rêves mais d’objectifs. Nadia Nadim

 

Edito

Femme, femmes et féminisme

 

Tout d’abord une petite mise au point.  Eh oui, l’imprévu arrive.  Une petite excursion à l’hôpital a mis à mal le Mensuel de février.  Vous trouverez un petit Mensuel février bis sur notre blog.  Nous prolongeons d’un mois les abonnements papier.

            Nous reprenons la normale des choses avec un numéro consacré au féminisme.  Du jour de la femme, nous faisons le mois de la femme.  Nous ne quitterons pas le domaine de la réalité.

            Dans un trésor familial, la Revue encyclopédique, tome VIII, n°226 de 1898, nous découvrons matière sur le sujet Les femmes et les féministes.  Un article intriguant « Les hommes féministes ». La vie de l’auteur de l’article.  

Nous vous présentons aussi des femmes de jadis et de maintenant.  Tout d’abord Joëlle Lartelier par elle-même

            Il y a encore beaucoup à découvrir mais nous devons bien nous limiter et renoncer. 

A travers quelques destins, nous célébrons la foule des héroïnes dont le nom a disparu dans l’ingratitude de l’Histoire.

Je conclurai avec deux questions sur l’actualité. Où en sont les lois ? Où en est la société ? Où en sont certains membres de cette société ? Il y a  encore beaucoup de progrès à faire.  L’actualité n’arrête pas de nous le dire et le redire..                            M-Cl Desmette

  

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Conteuse et pas que

Danser les mots avec Joëlle


 

Joëlle Lartelier, où, quand avez-vous rencontré le conte ?

Est-ce un hasard ? Dans un petit livret de la Ligue de l’Enseignement, je découvre une annonce : « Initiation à l’art du conte avec Stéphane Vanhoucke ». ni une, ni deux, je m’y inscris et l’aventure commence. C’était en 2001.

 

Quelles formations avez-vous suivies ?

À partir de ce jour-là, grâce aux très nombreuses formations données par des conteuses et des conteurs qui partageaient leur amour et leur savoir du conte, je n’ai eu de cesse de voyager en Belgique et en France pour explorer cet art ancestral qui renaissait de ces cendres. Non ! Je ne vous énumérerais pas tous ces stages… la liste serait beaucoup trop longue… quand on aime, on ne compte pas.

 

Pratiquez-vous une autre forme d’art ?

J’ai enseigné, durant plusieurs décennies, le ballet classique et contemporain au sein de mon école privée/ Asbl « Les joies de la danse ». Je continue de pratiquer le yoga, la marche (avec ma vieille chienne aveugle) … bon bien sûr, cela ne fait pas partie des arts, mais ces petits « riens » contribuent à m’ouvrir l’imaginaire tant dans la création de moments contés que dans mes écrits.



Depuis plusieurs années, je me consacre à l’écriture. Eh oui, je suis une « jeune » autrice. J’ai écrit « Appelez-moi Igor » un conte jeunesse… Pour l’instant je travaille sur « La grenouille aux yeux bleus » livre que je vais auto-éditer. Sa sortie est prévue dans les prochaines semaines… et d’autres nouvelles sont en cours de route. Je ne lâche pas les Chimères.

 

Que représente le conte pour vous ?

La simplicité du moment, la belle parole (sans leçon de morale) le plaisir de partager, les rencontres conviviales… Mais c’est dans la nature que je préfère conter. En balade dans un décor naturel, reposant, sous le regard attendrissant des oiseaux et autres hôtes de la forêt.

 

Quel est votre conte préféré ou, ce choix étant quasi impossible, quel conte aimez-vous et dans lequel vous vous retrouvez ? 

« La pierre » est mon conte préféré. C’est un conte que j’ai écrit il y a déjà quelques années. Le second que je raconte souvent est « L’oiseau de pluie » conte africain que tout le monde connait et dont je n’ai pas changé l’histoire, c’est juste l’interprétation qui fait le changement.

                                                                                                                                                                 

Sans divulguer l’histoire, pouvez-vous nous parler de votre livre « Appelez-moi Igor » ?

Igor est né grâce au don d’une gravure, une tête d’ours, qui m’a été offerte lors d’une activité au musée, bien connu à La Louvière, le Daily Bull & C°. Je suivais, cette année-là, un atelier « roman » au Choc des Mots, avec Ariane Payen. J’ai écrit, au fur et à mesure des ateliers, cette petite histoire amusante, mais sérieuse, au milieu des participants nettement plus « traditionnels ».

 

Comment peut-on se procurer ce livre ?  Quel est son prix ?

Le mieux est de le commander via mon mail, ou de me retrouver sur l’un des nombreux salons du livre auxquels je participe. Je viens, enfin, de me remettre sur Face Book https://www.facebook.com/joelle.lartelier.7 Le prix quant à lui est de 14 € + les frais de port 

 

Vous avez également écrit « La grenouille aux yeux bleus »

Le chemin est long mais, « qui va lentement va sûrement ». Une illustratrice se penche sur la couverture et moi, je travaille sur la mise en page. Les corrections sont finalisées et… y’a plus ka… J’ai à cœur d’autoéditer ce nouveau conte moyenâgeux pour de jeunes lecteurs aimant les histoires étranges.

Je désirerais, également, offrir une version audio et en écriture braille aux associations pour enfants malvoyants.

Mais cela comporte un certain coût et je vous propose de vous associer à ce projet.

 

Comment ?

Je vous offre une nouvelle originale via mail, pour le don que vous aurez eu à cœur de verser sur le compte spécial « Grenouille » BE62 0359 2513 9561 au nom de Joëlle Lartelier, en précisant vos coordonnées : nom, prénom, adresse postale et courriel.

D’avance, je vous remercie de tout cœur pour votre généreux soutien, et n’hésitez pas à feuilleter mon blog http://conteuse-joelle-lartelier.blogspot.com vous y découvrirez d’autres contes ou nouvelles nés sous ma plume.

 

Comment peut-on vous toucher ?

Vous pouvez me rencontrer lors de salons du livre, ou à l’occasion d’un Apéro-Conte au Livre ou Verre à Charleroi, ou m’écrire : lartelierjoelle@yahoo.com et puis… soyez curieux, feuilletez mon blog http://conteuse-joelle-lartelier.blogspot.com ou encore écoutez les quelques lectures sur You Tube https://youtube.com/@joellelartelier1197

Au plaisir de croiser votre route ! Joëlle 

 

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Nouvelles du monde du conte, des arts vivants, de la politique, des projets…

 

Subventions et contestation juridique. Un cabinet d’avocat gère un certain nombre de plaintes. Quels sont les griefs communs ? Le rapport orienté négativement de l’administration sur les avis des commissions d’avis. De nombreuses questions également sur les conflits d’intérêt dans la nouvelle gouvernance culturelle.  D’après Alain Lallemand, Le Soir du 1er février 2024.

 

Directives européennes contre les violences faite aux femmes. Chaque jour en Europe, sept femmes meurent sous les coups d’un conjoint ou compagnon. Une Européenne sur trois a déjà subi des violences sexuelles.  Une femme sur 20 a été victime de viol.

Cette directive comprend un volet pénal et l’accompagnement aux victimes.  Dans cette loi, sont définies les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, la stérilisation forcée, la divulgation de vidéos intimes, l’incitation à la violence et le harcèlement en ligne.  Le texte renforce l’accès des victimes à la justice et leurs droits à bénéficier d’une protection.  Plus une série de mesures de protection.  Absence de consensus sur la définition du viol et du consentement.  D’après Fanny Declercq, Le soir du 7 février.2024.

 

Solidarité Chères et chers donatrices et donateurs !  Quelle magnifique réponse vous avez donné à notre audace d’avoir osé vous demander une petite aide ! Non seulement l’aide est devenue abondante, remplumant notre Courlieu de couleurs vives, mais en plus, quelle beauté de reconnaissance pour nous ! Non seulement il y a les dons, mais aussi les mots des pépites, dont  on pourrait faire un petit recueil : ‘Eloge au Courlieu ‘.

Ce qui nous a aussi touché, c’est la multitude de personnes différentes qui se sont manifestées. Des artistes qui ont fréquenté Le Courlieu dont certains sur scène, en atelier, en résidence, ou juste comme ça pour le plaisir d’en entendre d’autres. Nombre parmi notre sympathique public. Certains venus il y a si longtemps déjà, qu’ils auraient pu nous oublier.. Des amis, des proches et d’autres qui ont juste entendu parler de notre projet. Plusieurs artistes nous ont proposé d'offrir un spectacle au profit du Courlieu. Quelle belle idée, que nous pourrions concrétiser par une journée festive la saison prochaine.

Nous vous en remercions de tout cœur !!  Au plaisir de nous revoir.

Pour le Courlieu et les membres de  son Assemblée Générale, Katicha et Françoise

 

Conte en balade. L'hiver en ville, ce n’est pas que des ciels blancs, des entrées sombres ou des branches nues. C’est aussi la lumière rasante de l’après-midi, les minutes d’ensoleillement grappillées chaque jour, la chaleur du collectif. C’est ensemble que nous partirons, en suivant la boussole de l’imaginaire. Suivons les conteurs et conteuses, laissons nos rêves s’épanouir au cœur de l’hiver, au rythme d’une parole qui réchauffe les âmes, illumine les nuits froides et offre de nouveaux refuges. Les rues pavées seront les chemins vers autant de mondes lointains, d’époques révolues ou d’univers parallèles. Fresques, fleurs, passant·es, fenêtres ou colonnes, chaque lieu fourmille de détails, devenant le décor de ces histoires vivantes. La ville elle-même devient la toile sur laquelle se dessinent récits et aventures extraordinaires. Faisons de nos esprits vagabonds une force bourgeonnante, qui insuffle la vie au fur et à mesure que la nature reprend des couleurs. Nous parlerons toutes les langues, celles qui se délient, transmettent, embrassent. Celles qui portent la voix des objets, des lieux, ou des autres.  Voir p. 6.

 

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Message important à nos amis conteurs et organisateurs de spectacle

 

·      Envoyez-nous vos informations avant le 14 du mois précédant la publication,

·      un mois plus tôt pour les formations,

·      complètes et lisibles,

·      par poste à Marie-Claire Desmette, av. Eugène Ysaÿe, 32/224  4053 Embourg.  Tel : 04/367.27.06.

·      ou par courriel à maisonconteparole.liege@gmail.com                                         

·    Ne comptez pas sur les organisateurs de spectacle. Envoyez-nous vous-mêmes vos infos.

 

Idéalement, vos informations comportent:

organisateur,                           titre,                        genre d'activité,                       artiste(s),

date et heure,                          lieu,                        prix,                                       public cible,

coordonnées pour infos et réservations,                    max. deux lignes de commentaire

N.B. Aucune mention tout en majuscules, svp. Ni en PDF.  L’idéal : prêt à copier-coller. Merci.

C'est vous qui nous envoyez vos informations.

Veuillez ne pas les noyer dans une mise en page compliquée Epargnez-nous les recherches, l'exploration.

         Merci d'épargner notre travail bénévole

 

Spectacles – Veillées – Balades - Emission

 

Racontance

 

-le vendredi 1 mars au Livre ou Verre à 20h, Les Zapéro-contes Charleroi, scène ouverte. Participation au chapeau.

     animé par Pascale Pezzotti, Joëlle Lartelier et Ahmed Hafiz. Au 6 passage de la Bourse - 6000 Charleroi  

     Infos au 0470/23.67.01. Réservations non obligatoires.  Inscriptions pour conter : racontancecarolo@gmail.com

 

-le vendredi 15 mars à l' Ultieme Hallucinatie à 20h, Les Zapéro-contes Bruxelles, scène ouverte. Paf au chapeau

     animé par Dominique Brynaert Au 316 Rue Royale – 1210 Bruxelles.

     Infos et réservations vivement conseillées via le site : www.racontance.be

 

- le samedi 23 mars, On ne sait rien la contre … Et c’est tant mieux par Philippe Baudot

combien ? Au chapeau. où L'Impasse des Contes, à deux pas de la Grand-Place de Bruxelles.  L’adresse, tenue secrète, est exclusivement donnée à la réservation (obligatoire) via le site : www.racontance.be ou par mail : racontance@hotmail.com 

Exploration des racines de sa Bruxellitude. Est-ce l'envoûtement de la Senne ou un virus chopé dans l'épicerie de sa grand-mère ? Lorsque son imaginaire prend son envol, c'est inévitablement pour atterrir dans une "strotje" de Bruxelles. Il a beau faire, on ne sait rien la contre. Et c'est tant mieux.

 

? La puissance de la fiction permet de s’identifier et de mieux percevoir certains enjeux. J.R. dos Santos

 

Au Courlieu

 

- le jeudi 7 mars à 19h30, Scène Spaghetti du 7° jour. 10 euros.

      Réservation demandée : lecourlieu@gmail.com

Sept interventions qui racontent une histoire, texte, chanson, poème, texte, musique ...public gourmand et bienveillant. Chacun apporte une boisson de son choix. Spaghetti carne et végétarien, produits frais et locaux. Chips et petit dessert compris. 

 

- Le samedi 23 mars à 20h,  Le Voyage de Nele,  en bilingue par Françoise Vinnis et Marie Thys. 

      Participation au chapeau. Ouverture du bar, spectacle à 20h30. Réservations : lecourlieu@gmail.com

Un récit inspiré de la Reine des Neiges d'Andersen, qui se trame dans les Polders entre Bruges et Damme, au début des années soixante, quand la mer se figea, quand les polders scintillèrent de cristaux de glace. Een tijd waarin de Vlaamse en de Waals taal een wig tussen de mensen dreef, de populieren onder de noorderwind plooiden en het gouden koren in de zomerbries wuifde. Les langues se mélangent, les mots jouent avec les sons, le flamand, le français, le flafran, le violoncelle, les mots chantés, les mots scandés.

 

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où ? Le Courlieu, rue du Grand Philippe, 4, 1490 Court-St-Etienne

 

 

Conte en Balade                                                                                                                           Mots et Merveilles

Babeleir du dimanche avec Philippe Baudot et Thomas Midrez

 

 

quand ? le 10 mars à 10h et 13hh00                                    où ? Bourse et Théâtre de Toone - Bruxelles
combien ? prix libre

Réservation indispensable : www.conteenbalade.be/programme

Le dimanche, le vieux Bruxelles a parfois la gueule de bois. Vous risquez de voir des kets encore zats se prendre pour Manneken Pis. Vous verrez surtout les kiekefretters, les poechenelles, Herkenbald... toutes les vieilles flauwskes,
les légendes, tribouler de la bouche des conteurs. Mais attention : le matin, on se retrouve à la Bourse et puis on va boire une Gueuse. Alors que l'après-midi, on se retrouve chez Toone pour boire en premier. C'est clair

 

Mensonges, farces et tromperies  par Jeanne la contesse

 

quand ? le 16 mars à 14h                                       où ? Centre de Ressources B3 | Place des arts, 1 - 4020 Liège

combien ? gratuit                                                              pour qui ? enfants et grands enfants

info, réservation souhaitée :  04 279 52 73 ; Jeanne.godenne@provincedeliege.be

Les fake news actuelles ne sont pas si neuves. De tout temps, les mensonges ont été des alliés du pouvoir. Mentir pour se débarrasser d'un ennemi ou d'une rivale, ce n'est pas anodin. Mettre sur pied une farce élaborée et en subir le contrecoup, cela peut être dangereux. Les contes rétablissent au mieux l'équilibre du monde.

 

Maison du Conte de Charleroi

 

-le 16 mars à 10h00 et 11h00, LECTURES POUR LES 0/5 ANS Avec Pascale Baeyens. Gratuit.

bibliothèque de Pont-à-Celles, Rue de l'Eglise, 2, Pont-à-Celles. Inscription souhaitée : bibliotheque@pontacelles.be

 

-le 28 mars à 20h00, LES SORCIÈRES SORTENT DU PLACARD. adultes / ados. 16 euros

     Théâtre Marignan (Salle Quinze100Guinzes) Rés. : https://www.billetweb.fr/les-sorcieres-sortent-du-placard

"C'est par les fêlures qu'entre la lumière" dit le poète. Par les fêlures... et les fêlées.

Ce spectacle met les femmes en lumière, mais pas n'importe lesquelles ! À la fois marginalisées, rejetées, craintes, les sorcières ont toujours représenté des femmes remplies de dons, de clairvoyance, mais aussi d'indépendance.

 

-le 22 mars à 19h, APÉRO-PHILO. Livre ou Verre, Charleroi. Gratuit.

     Réservation indispensable : info@cal-charleroi.be – 071/53.91.72

8 mars : Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes. C’est quoi être féministe en fait ? 

« Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe. » Sacha Guitry 

Laissez-vous porter par une histoire contée (made in La Maison du Conte de Charleroi) et entrez dans la matière philosophique guidé.es par notre animatrice philo ! 

 

Notre émission RACONTE & NOUS

Lundi 18 mars 2024 à 18h00 (rediffusion le dimanche 24 mars 2024 à 13h00)

Thème : Spectacle « Les sorcières sortent du placard ».  Dans le cadre de Femmes de Mars.

 

A écouter sur Buzz Radio 94.3 & 97.8 FM et sur No Radio 101.9 FM

Pour écouter nos émissions précédentes :

https://soundcloud.com/buzzrb/sets/raconte-nous

 

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Théâtre Marignan, 53, Boulevard Joseph Tirou,  6000 Charleroi.

infos, inscription: nicole.maisonducontecharleroi@gmail.com  www.contecharleroi.be

 

Rien comme avant par Benoît Morren

Au fil de mes histoires par Aurélie

 

quand ? le 20 mars à 20h30                                                                où ? Abrakada’brart’ à Bra, Lierneux

combien ? 12 €

Réservations/infosrue al poste 12, Bra, Belgium - 0479 72 37 06 abrakadabrart@hotmail.com 

 

Printemps féerique par Annik Pirlot

 

quand ? le22 mars à 18h30                                         où ?  3, rue des casernes, 5024, Gelbressée

               le  23 mars à 18h30                                       pour qui ? famille, enfants dès 5 ans

               le 24 mars à10 à 16h

               le 29 mars à 18h30

               le 30 mars à 18h30

               le 31 pars à 16h

combien ? 8 euros/ adulte-6 euros/moins de 18 ans (le paiement se fait en liquide sur place) 

réservations : 0487 425 129 ;  www.la-caverne-de-melusine.be

Finette Cendron, Serpentin Vert. Adaptation des contes du 17ième et 18ième siècle.   Du merveilleux, du rêve et de la malice dans le Cabinet des Fées. 

 

Théâtre de la Parole

Contre la peau de l'éléphant par Anne Romain et Annette Brodkom

 

 

quand ? le 23 mars 2024 à 14h et 17h           où ? Théâtre de la Parole, 7d, rue du Rouge-Cloître, 1160 Auderghem
combien ?   non communiqué                        pour qui ? partir de 8 ans

infos, réservation: https://www.theatredelaparole.be/produit/contre-la-peau-de-lelephant-2/

Liens entre l’homme et l’animal. Dans notre quotidien, dans nos habitations modernes, on oublie souvent le lien qui existe avec les autres vivants de la planète. Derrière les écrans, loin de la nature, nous sommes de plus en plus déconnectés du monde sauvage. 

 

Formations – Ateliers- conférence

 

Maison du Conte de Charleroi

  ATELIERS CONTE

 

quand ? les samedis 9 & 23 mars 2024 de 14h00 à 16h00  

où ? Théâtre Marignan, 53, Boulevard Joseph Tirou,  6000 Charleroi.

Infos inscription : https://www.contecharleroi.be/ateliers-conte/

Nouveau module

 

 

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? … ce sont toujours les femmes qui ont le courage de parler qui sont punies, alors que les hommes problématiques jouissent d’une indulgence et d’une impunité totale. Anonyme 2024

 

 


  

 


Marya Chéliga envoie une lettre à des auteurs, des philosophes, des directeurs de revue, un prêtre catholique, un musulman, qu’elle sait sympathisants, en leur demandant  leurs opinions sur le féminisme.  Elle reçoit 22 réponses, qui sont publiées dans la Revue encyclopédique n° 226 de 1898.  Parmi ses correspondants, il y en a de France, de Pologne, de Russie, des Etats-Unis, de Norvège, du Portugal, de Turquie.  Ces réponses prennent beaucoup de formes.  Réflexions théoriques, conseils pratiques, adhésion plus ou moins nette.  Tous tablent sur l’éducation.  J’avoue ignorer beaucoup des noms publiés.  Je relève celui d’Alexandre Dumas Fils, Henrik Ibsen.  Georges Rodenbach, féministe mais pas trop.  Oui pour l’égalité devant la loi mais il est contre le vote des femmes.

Marya Chéliga introduit les réponses par un long article documenté.  Vous en avez le début à côté de son portrait.  Voici quelques extraits.

Les premières revendication féministes partent du milieu intellectuel.

Il est à constater – bon augure pour l’égalité de la société de l’avenir – qu’il s’est trouvé dans le milieu même du privilège omnipotent et oppresseur un groupe d’hommes généreux qui s’émurent de la condition lamentable de la femme humiliée livrée comme une proie de l’insatiable égoïsme du maître et pose comme principe fondamental de la rénovation sociale, l’égalité des sexes.

Elle termine son article ainsi :

Ils ont répondu selon leurs convictions et leur conscience.  Ils ont ainsi collaboré à une enquête qui témoigne en faveur du triomphe possible et prochain du féminisme.

 

D’après Les hommes féministes in La Revue encyclopédique de 1889.

Prochain était un mot trop optimiste.  En Belgique, en France et ailleurs, il a fallu attendre longtemps avant que les femmes votent, qu’elles ne doivent  plus obéissance à leur mari, qu’elle ne soient plus « mineures légales ». M-Cl Desmette


Mais qui est Marya Chéliga ?

Marya Chéliga

 

Marya Chéliga-Loewy, née Marya Mirecka, aussi connue sous le nom de Marya Szeliga, est née en 1854 à Jasieniec Solecki (Pologne) et morte le 2 janvier 1927 à Chaville (France).  Ecrivaine, elle est  connue pour son engagement féministe.

Elle est née dans une riche famille de propriétaires terriens de Jasieniec Solecki, en Pologne, en 1854, alors que le royaume de Pologne est sous la domination de la Russie tsariste.

Elle publie ses deux premiers romans en 1873, de même que sa première pièce, qui est jouée en 1876. L'une des thématiques de ses travaux est la recherche d'indépendance des femmes. Entre 1875 et 1876, elle voyage  et se marie avec Stanisław Jan Czarnowski, l'éditeur de ses poèmes.  lls se séparent quelques semaines après et divorcent. Elle s'exile en France, menacée par les autorités russes du fait des activités illégales qu'elle entreprend aux côtés des socialistes polonais notamment en enseignant l'histoire polonaise, ce qui est alors interdit, et en participant à des réunions ouvrières.

En France, Maria Szeliga se remarie avec Édouard Loëvy, un peintre et illustrateur polonais d'origine juive, natif de Varsovie, installé à Paris.  Il est l'auteur de nombreux dessins pour le Dictionnaire universel encyclopédique.

Marya Chéliga, commence une carrière de journaliste à Paris, et s'investit dans plusieurs engagements militants. Elle fonde des journaux et périodiques consacrés à la cause de la libération de la femme. Elle participe à de nombreuses associations féministes Elle en fonde et en préside, comme le Congrès français et international du droit des femmes, l'Union universelle des femmes et bien d’autres.

En 1896, sa pièce de théâtre L'Ornière est jouée à L'Odéon. Bien reçue par la critique, elle remet en cause le Code pénal, qui permet au mari de tuer sa femme en France, s'il la surprend en flagrant délit d'adultère.

En 1897, elle fonde le Théâtre féministe international, un projet qui a pour objectif d'encourager et de promouvoir les femmes dramaturges en faisant jouer leurs pièces, et d'influencer l'opinion publique par ce biais.

Marya Chéliga-Loewy publie l'Almanach féministe. En 1896, elle fonde l'Alliance universelle des femmes pour la paix par l'éducation.

Elle participe à la fondation de l'Union française pour le suffrage des femmes (UFSF).

De 1909 à 1915, elle est à la tête du Congrès permanent du féminisme international, dont l'objectif est de faire intervenir des féministes étrangers en France pour témoigner de la situation des droits des femmes et du féminisme dans leur pays respectif.

Pendant la Première Guerre mondiale, elle dénonce les crimes commis par l'armée allemande en Pologne, et s'investit dans l'aide aux réfugiés polonais arrivant en France. Elle fonde l'Union des Polonaises de Paris, afin de défendre les intérêts des femmes et des enfants en temps de guerre.

Marya Chéliga-Loewy meurt le 2 janvier 1927, à Chaville, près de Paris. Elle est enterrée au cimetière des Champeaux de Montmorency, dans un espace réservé aux membres de la Société historique et littéraire polonaise de Paris.

Ses romans : L'Ornière, publié en 1896, Les Déblayeurs, en1905 et Vive la paix ! en 1909.

 

D’après Wikipédia.  Admiration pour l’L’activité incessante de Marya Cheliga une de nos grandes ancêtres dont le souvenir mérite d’être gardé. M-Cl Desmette.

 

OLYMPE DE GOUGES

 



Marie GOUZE, dite Olympe de Gouges, est née le 7 mai 1748 à Montauban et a été guillotinée le 3 novembre 1793 à Paris.

Femme de lettres, devenue femme politique, elle est considérée comme l’une des pionnières françaises du féminisme.

En 1791, elle a été la rédactrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Elle a également écrit de nombreux pamphlets en faveur des droits civils et politiques des femmes, ainsi qu’en faveur de l’abolition de l’esclavage des noirs.

Début des années 1770, elle quitte la province et part s’installer avec son fils à Paris où elle prend le nom d’Olympe de Gouges. Elle vit une vie libre et entretient plusieurs liaisons ce qui lui valut une réputation de courtisane entretenue par les hommes. Réputation sulfureuse dans un contexte où la femme libre est assimilée à une prostituée…

Cependant, elle ne défraya jamais la chronique scandaleuse de son époque et sa célébrité réelle date de l’époque où elle fréquenta des hommes de lettres, des artistes et des philosophes.

Elle monte aussi sa propre troupe de théâtre avec décors et costumes ; il s’agissait d’un théâtre itinérant se produisant à Paris et sa région.

Elle écrira deux pièces traitant de l’esclavage des noirs, pièces qui eurent un succès mitigé… en partie orchestré par les anti abolitionnistes.

Elle plaidera le remplacement du mariage patriarcal et marital, par un « Contrat social de l'homme et de la femme », acceptant le principe du divorce, elle donnera un avis sur l'infériorisation des mulâtres.

Elle a écrit des brochures qu’elle adresse régulièrement aux représentants des trois premières législatures de la Révolution, aux clubs patriotiques et à diverses personnalités dont Mirabeau, La Fayette et Necker.

Elle défend le principe d’une monarchie constitutionnelle. Pour elle, l’égalité doit être stricte entre le pouvoir législatif et le roi des français.

En 1791, elle conteste la constitution de septembre qui exclut les femmes du droit de vote.

Elle considère que les femmes sont capables d’assumer des tâches traditionnellement confiées aux hommes et, dans pratiquement tous ses écrits, elle demande qu’elles soient associées aux débats politiques et aux débats de société. Dans une de ses pièces, elle demande l’instauration du divorce en 1790.

Elle rédige et publie en septembre 1791 une déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, calquée sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

Elle écrira « La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit également avoir celui de monter à la Tribune ».

Elle demandera également la suppression du mariage religieux et son remplacement par une sorte de contrat civil signé entre concubins.

Elle œuvre également pour la libre recherche de la paternité et la reconnaissance d’enfants nés hors mariage, ce qui, à l’époque, était franchement révolutionnaire. Elle réclamera la création de maternités et prônera la création d’ateliers nationaux pour les chômeurs et de foyers pour mendiants.

Malheureusement pour elle, elle s’en prendra à Marat mais aussi à Robespierre, dénonçant les dangers de dictature qui se profilent  avec la mise en place d’un comité de salut public, celui-ci s’arrogeant le pouvoir d’envoyer les députés en prison. Elle s’en indigne dans une lettre adressée au président de la convention, lettre rapidement censurée…

En juillet 1793, elle se met en contravention avec la loi de mars, relative à l’interdiction des écrits remettant en cause le principe républicain.

En effet, elle a composé une affiche demandant une élection à trois choix : république une et indivisible, république fédéraliste et retour à la monarchie constitutionnelle.

Ce troisième choix fut sa perte ; elle est arrêtée, déférée devant le tribunal révolutionnaire qui l’inculpe en aout 1793.

Elle réussit à faire sortir clandestinement deux affiches qui seront largement diffusées et remarquées par les inspecteurs de police.

Le 2 novembre 1793, elle est interrogée sommairement. Privée d’avocat, elle se défendra avec intelligence mais n’évitera pas l’échafaud…

En guise « d’épitaphe », voici ce que le procureur de la commune de Paris écrivit : « Cette virago, la femme-homme, l'impudente Olympe de Gouges qui la première institua des sociétés de femmes, abandonna les soins de son ménage, voulut politiquer et commit des crimes… Tous ces êtres immoraux ont été anéantis sous le fer vengeur des lois. Et vous voudriez les imiter ? Non ! Vous sentirez que vous ne serez vraiment intéressantes et dignes d'estime que lorsque vous serez ce que la nature a voulu que vous fussiez. Nous voulons que les femmes soient respectées, c'est pourquoi nous les forcerons à se respecter elles-mêmes ».

Sic ! 

 

D’après Olympe de Gouges in Wikipédia


Sic ! Un peu partout dans le monde, il reste encore certaines mentalités à changer…Marie-Noëlle Herbiet


                                   Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt          (1762-1817)



 Anne-Josèphe Théroigne, Théroigne est une francisation de Terwagne, dite de Méricourt, car  née à Marcourt dans la principauté de Liège sous régime autrichien.

Après la mort prématurée de sa mère , elle est ballotée de parenté en couvent.

A 14 ans, elle s’enfuit et devient vachère à Remouchamps.

A 17 ans, sa vie prend enfin un tournant positif, la voilà dame de compagnie de Madame

Colbert, femme du monde d’origine anglaise.

Elle reçoit enfin affection et instruction. Elle apprend à lire, écrire, chanter et jouer de la musique.

Elle vit à Paris puis à Londres. Elle fait la connaissance d’un officier anglais dont elle a une fille

qui sera emportée par la variole.

Elle part pour l’Italie où elle vit de nombreuses aventures amoureuses qui laisseront de graves

séquelles, la syphilis.

La révolution est proche. Elle quitte Rome pour Paris pour vivre ce grand bouleversement

politique et sociétale.

 

«  La Belle Liégeoise » est une figure de proue de la Révolution Française.

Elle vit à Rome lorsque gronde la Révolution . Elle prend ses quartiers à Versailles pour vivre, au plus près, ces  promesses d’une nouvelle égalité des droits et de libertés individuelles.

Le monde est en train de changer !  

Elle  suit  les travaux de l'Assemblée Constitutionnelle. Elle est la seule femmes dans les tribunes.

Les 5 et 6 octobre 1789, un cortège de citoyens, et surtout de citoyennes, vont chercher le roi à Versailles. Théroigne n'est pas du convoi. La famille royale revient donc à Paris et s'installe aux Tuileries ; l'Assemblée se déplace à Paris et Théroigne aussi. Elle y tient salon et côtoie de nombreux révolutionnaires ( Desmoulin, St-Just...). On la surnomme « La Belle Liégeoise ».

Elle soutient la création de clubs patriotiques mixtes et féminins. Elle défend l'expansion des droits civiques des femmes. En faisant trop de bruit, elle devient la cible des contre-révolutionnaires qui s'empressent de ruiner sa réputation.

Elle fonde « La société des amis de la loi » pour tenir le peuple informé des travaux de l'Assemblée.

A la suite du retour forcé du roi à Paris, une instruction est ouverte, qui la met en cause.

Comme dans un roman d'aventure, fuite à Liège, dénonciation aux Autrichiens, prison, libération.

Il faut dire que toutes les monarchies d'Europe tremblent à l'idée d'une expansion du concept révolutionnaire.

De retour à Paris, en 1792, elle fait un entrée triomphale aux Jacobins. Elle s'affirme républicaine face aux royalistes et face à la bourgeoisie qui souhaite ramener les femmes dans leur cuisine.

Elle a donc des ennemis même au sein des révolutionnaires.

Elle s'habille en amazone. Elle veut créer une phalange d'amazones. Son projet est d'avoir des bataillons d'amazones pour défendre la patrie en danger. La France est attaquée de toutes parts. 

En 1794, son frère la fait interner. Elle y finira sa vie 23 années plus tard.

Elle bascule dans la folie, la révolution bascule dans la Terreur. 

Elle a inspiré peintres et poètes, Elle est à la télévision dans « La guerre des Trônes »

En 2016, Liège lui rend hommage en donnant son nom à la passerelle enjambant le fleuve.

Elle a vécu pour un idéal d'égalité et de démocratie bien avant l'heure.

Liégeois.e.s, lorsque vos pas foulent la passerelle ayez une pensée pour elle !

 

 Bibliographie :

-Le site Wikipédia concernant Théroigne de Méricourt, ses origines, sa vie, sa postérité.-La saison 7 de la série télévisée « La guerre des Trônes , la véritable histoire de l'Europe»

C'est un documentaire historique créé par Christopher Holt, réalisation de Vanessa Pontet, Alain Brunard, Eric Le Roux. Présentation par Bruno Solo.

C'est une docufiction relatant l'histoire de l'Europe de la Guerre de Cent Ans jusqu' à la fin du  XVIIIème siècle.

La saison 7 retrace la Révolution Française. Elle met en évidence trois femmes, la reine Marie-Antoinette, la femme politique Théroigne de Méricourt et la chocolatière Pauline Léon.

C'est l'actrice Sophie Verbeeck qui incarne Théroigne de Méricourt.

Diffusion : décembre 2023

Il est essentiel de visionner toute la saison pour comprendre le rôle de Théroigne de Méricourt vu la complexité intérieure et extérieure à la France à l'époque.    Michelle Troupin


Graine de conte : Elle ne se mariera jamais

A la fin du 19ième siècle, Germaine Durant est née avec une luxation congénitale d’une hanche .  Elle sera infirme, comme on disait alors.  Elle ne se mariera jamais, elle doit donc avoir une profession.  Elle fait des études de médecine, spécialité ophtalmologie à l’Université de Bruxelles.  Elle rencontre un étudiant dans la même faculté, Alechinsky, originaire de Crimée. Ils se marient, exercent chacun leur profession.  Malgré les risques, elle a un enfant.  Son fils, Pierre Alechinsky, est l’artiste peintre, le graveur, de renommée mondiale.

 D’après des souvenirs familiaux. M-Cl Desmette

  

Simone Guillissen-Hoa



A sa naissance, en 1916, les parents de Simone sont installés en Chine.  Sa mère est  la romancière Stéphanie Rosenthal, amie d’Alexandra David-Néel. Son père est l’ingénieur chinois associé à la construction du pont sur le fleuve Bleu.  A douze ans, Simone part étudier en Belgique.  Elle souhaite devenir architecte et suit les cours de la Cambre.  Elle épouse Jean Guilissen en 1937.  Elle fait un stage chez un élève de Le Corbusier.

Pendant la seconde guerre mondiale, son mari est exécuté par les nazis.  Elle est déportée au camp de Vught.

En 1947, elle participe à l’édification d’une cité-jardin à Deurne.  Elle réalise le challenge architectural de la Maison de la Culture de Tournai « un vaisseau scénographique généreux et rassembleur » qui fait la fierté du paysage culturel de Tournai.  On lui doit aussi, entre autres, des logements étudiants à Louvain la Neuve, le réaménagement du château de Val-Duchesse.  Elle est pionnière de l’architecture moderniste en Belgique.  Elle est proche de peintres et d’artistes.  Elle figure dans le Dictionnaire de l’architecture en Belgique.  Elle est co-fondatrice  de l’Union des Femmes Architectes de Belgique.  Ce qui lui importait : être jugée sur son travail.

 

D’après Simone Guilissen-Hoa architecte 1916-1996 par Caroline Meerop et Jean-Pierre Hoa, Prisme Editions, 237 pages, 35€. Portrait par Léon Spillaert 

Exemple pour les jeunes filles

Dawa Yangsum, sherpa


Née au Népal en 1990, Dawa Yangsum  Sherpa, est la première femme guide de montagne à être reconnue internationalement.  Elle a gravi l’Everest pour la première fois à 21 ans.  Actuellement, elle voyage entre son pays et les Etats-Unis.

            Elle vient d’un village de l’Himalaya.  Dès son plus jeune âge, elle a dû porter du bois, monter et descendre les montagnes, ce qui est une bonne préparation.

            Elle a appris l’alpinisme dans une école de grimpe au Népal quand elle était adolescente.  L’alpinisme a toujours fait partie de sa vie.  Dans son village, la principale source de revenus était de travailler pour des alpinistes occidentaux.  Dans le village de 40 huttes, il y a 70 personnes qui ont escaladé l’Everest.  Je voulais en être.

            Ses parents étaient sceptiques, elle était la première femme du village a intégrer l’école.  Elle a participé à une expédition sur l’Everest et a décidé de devenir guide.  Elle a voulu être considérée pour ses qualités de grimpeuse et d’athlète.  Elle veut apporter aux jeunes filles la possibilité de devenir fortes et indépendantes.

            Les femmes sont plus faibles physiquement mais probablement plus fortes moralement.

D’après Lena, 10 et 11 février 2024 et Arte, date oubliée.

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