mercredi 1 janvier 2020

Mensuel janvier 2020 - N°325


Mensuel de diffusion d’informations sur l’oralité,
les conteurs et les raconteurs.
janvier 2019 – N°315



P 912122 Bureau de dépôt LIEGE 1–4000  
Editeur responsable: Marie-Claire Desmette, av. E. Ysaÿe, 32/224  4053 Embourg

Au sommaire, ce mois-ci:
- Souhaits
- Nouvelles du monde du conte
- Graines de conte
- Spectacles  – Balades - Ateliers - Veillées
- 1 article
- 3 histoires


Un mini-conte pour vous souhaiter …

Il était une fois une petite étoile tombée du ciel, égarée en plein champ sur la planète terre.
Survient une femme, tout occupée à ramasser des branches mortes pour chauffer sa maison. La femme doucement s’approche, écarte la terre qui écrase la malheureuse étoile. Oh, se dit la femme, je vais l’emporter dans ma maison, elle éclairera mon mari quand il reviendra du travail. Elle recueille la petite étoile, toute joyeuse regagne sa maison, sur un socle près de la porte elle dépose sa précieuse découverte.
De retour le soir, le mari étonné par la vive clarté qui l’accueille : Qu’est-ce que cette chose brillante ?  Elle nous sera précieuse cette étoile. Gardons-la pour nous.
Non, dit la femme, mettons-la dehors, elle éclairera tous ceux qui passeront près de notre maison.
Plus l’homme disait «  gardons-la pour nous », plus la clarté de l’étoile diminuait. Plus la femme disait « mettons-la dehors », plus l’étoile brillait. Enfin, l’homme prépare une place sur le rebord de la fenêtre et y dépose le brillant trésor.
Depuis ce jour, la petite étoile n’a pas quitté la fenêtre et sa clarté est de plus en plus vive. Les passants s’arrêtent, parlent entre eux, font connaissance, la vie du quartier a repris vie.
La Maison du Conte de Liège  souhaite à toutes et tous de finir l’année et de fêter la nouvelle entourés  de plein d’étoiles et que  nous soyons, toutes et tous,  rayonnants  comme cette étoile avec  notre entourage.
                                                                                                                        Roger Janssen, président

La rédaction de votre Mensuel se joint à Roger pour vous souhaiter une Bonne Année pleine de bons contes et de bons amis.

La Veillée du 7 – scène ouverte

organisée par la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers

quand ? le 7 janvier 2020 à 20h                      où ? Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite à Liège
combien ? 3€                                                    carte blanche: Philippe Noël
                                                                          animation : Laure Cech et  Mylène Marchal
Venez fêter les Rois avec nous.  Vous aurez peut-être la fève.


La Veillée du 7 – scène ouverte

organisée par la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers

quand ? le 7 février 2020 à 20h                               où ? Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite à Liège
combien ? 3€                                                             carte blanche: Danielle Adamini
                                                                                   animation :
Danielle, et tous les autres conteurs de la soirée, nous réservent la surprise de leur choix.

Nouvelles du monde du conte
·      Organisé par La Surizée asbl & Centre Culturel de Philippeville, Fais-moi un Conte 26e concours d’expression. A l’occasion de ce 26e concours, Fais-moi un Conte vous embarque sur les grands chemins, ceux de ou des itinERRANCEs.
Nous avons tous un parcours temporel : depuis la naissance jusqu’à la mort, du moins physique... Il en va de même dans l’espace. Du casanier au globe-trotteur. Du réfugié à l’hébergeur. Chacun sa façon d’avancer et de tracer son itinéraire. Qu’il s’agisse d’un individu ou d’un peuple, nos trajets sont souvent peu rectilignes. Carrefours et bifurcations attendent l’homme en cheminement. La marche arrière n’est jamais bien loin…
itinERRANCEs attend donc les amoureux de l’écriture mais surtout de l’oralité au tournant de la créativité.
Les finales qui se tiendront les 20 et 21 mars 2020 ponctueront cette 26e campagne. Pour d’aucuns, cet aboutissement sera seulement un point de départ. Fais-moi un Conte est en effet une aventure artistique susceptible de se prolonger. Le concours organisé par le festival de Chiny est une étape possible.
Envoi des textes pour le 31.01.2020.  Pré-sélections connues pour le 21.02.2020 (indicatif). Formations individuelles les 1.3.8 et 15/3. (des modifications restent possibles).  Finales les 20 et 21 mars 2020.
La réception du conte fait office d’inscription.  Elle est gratuite.  Chaque participant enverra :
- son texte dactylographié en six exemplaires (même s’il est envoyé par mail)
- une enveloppe timbrée à son adresse,
- un formulaire d’inscription (un par conte) dûment complété à Fais-moi un conte, rue de France, 1a, 5600 Philippeville.

Infos au 071-66.23.01 ou sur http://www.culture-philippeville.be/


·      Du statut du héros.  Un réflexion pêchée dans l’actualité  Lors de l’attentat de Londres, des citoyens se sont mis en danger pour désarmer le tueur.  Parmi eux, James Ford  qui était en congé pénitentiaire après avoir purgé sa peine.  Il avait été condamné pour avoir assassiné une jeune handicapée mentale.  « Celui-là n’est certainement pas un héros » a dit la parente d’une des victime.  L’article se termine en se demandant si un héros doit être irréprochable.  Et s’il était mort dans son acte courageux ?
Les héros de nos contes sont-ils irréprochables ?  En avons-nous qui ne le sont pas ?  La réponse à ces questions m’intéresserait.    Marie-Claire

Graines de conte

L’éboueur de Bogota.  Depuis plus de vingt ans, José Gutierrez conduit un camion poubelle à Bogota.  Il a récupéré des milliers de livres que les gens jetaient à la poubelle.  Avec sa femme et ses enfants, il a transformé le rez-de-chaussée de sa maison en bibliothèque gratuite.

Où êtes-vous ? Vous êtes au volant d’une voiture et vous roulez à vitesse constante.  A votre gauche un camion de pompier.  Un hélicoptère vous suit en rase-motte.  Comment allez-vous vous arrêter ?
C’est simple, en descendant du manège de la foire.
Une rubrique à retrouver chaque mois.

UN MOIS, DES CONTES A LA BIBLIOTHEQUE DE FLORENVILLE

Le saviez-vous ?
La bibliothèque de Florenville, en partenariat avec l’Asbl Chiny Cité des contes, abrite un Fonds spécialisé « contes » très étoffé. Des albums, recueils, anthologies, théories du conte, quelques revues, des CD,… destinés aux adultes comme aux enfants. Une collection riche de près de 1900 ouvrages, l’une des plus importantes en Communauté française. La diversité des ouvrages permettra par exemple d’alimenter la hotte d’un conteur, d’animer un après-midi récréatif, de servir le travail d’un étudiant, d’animer une journée auprès des aînés, de nourrir l’imaginaire avant d’aller dormir.
Chaque mois de cette année 2020, nous vous proposerons une sélection de 4 ouvrages.

JANVIER :
CONTES MYTHOLOGIQUES, CREATION DU MONDE, A L’HONNEUR

RECUEILS :
ü  Jean-Paul Valabrega, Les mythes, conteurs de l’inconscient. Paris, Payot et Rivages, 2001 : Une réflexion sur le mythe en tant qu’interlocuteur de l’inconscient, ainsi que sur ses origines, qui entend en démontrer l’importance pour la conscience collective universelle. Sans mythes, l’homme ne saurait s’expliquer les questions métaphysiques que l’humanité se pose.

ü  James George Frazer, Le rameau d’Or – 4 volumes. Paris, Robert Laffont, Collection Bouquins, 1980-1984. James Frazer présente ici une fresque des mythes et des rites de l'humanité, une "encyclopédie des faits religieux". Un classique à re-découvrir.
ALBUM :
ü  Yvan Pommaux, Thésée. Paris, L’Ecole des Loisirs, 2007. Deux plongeurs ont remonté de l’épave d’un navire grec un vase représentant le combat de Thésée contre le Minotaure. L’archéologue qui dirige l’expédition passe la nuit à leur raconter l’histoire de ce roi d’Athènes qui fut l’inventeur de la démocratie et le héros de nombreuses légendes et d’oeuvres d’art.
CD :
ü  Michel Hindenoch, Astérios, la légende du Minotaure, Forcalquier : L’Autre Label & Loridée, 1992.
Une épopée contée et chantée, où tour à tour la musique et la parole se relaient, se marient et se confondent.

Infos :
Bibliothèque : rue de l’Eglise, 13 – 6820 Florenville
061/ 32 03 40
www.bibliotheque-florenville.be bibliotheque.locale.florenville@province.luxembourg.be

_______________________________________________________________________________________
?Amour est toujours pauvre, et, loin d'être délicat et beau comme on se l'imagine généralement, il est dur, sec, sans souliers, sans domicile, sans avoir jamais d'autre lit que la terre, sans couverture, il dort en plein air, près des portes et dans les rues, l'indigence est son éternelle compagne. D'un autre côté, il est toujours à la piste de ce qui est beau et bon ; il est brave, résolu, ardent, excellent chasseur, artisan de ruses toujours nouvelles, amateur de science, passant sa vie à philosopher.  Platon

? Rumi disait : " Vous n'êtes pas une goutte dans l'océan. Vous êtes l'océan tout entier dans une goutte d'eau. " et Krishnamurti : " En vous réside le monde entier. Si vous savez regarder et apprendre, la porte est là et la clé est dans votre main. " Il nous faut juste l'humilité et la modestie de savoir l'accepter.

.Message important à nos amis conteurs et organisateurs de spectacle

·      Envoyez-nous vos informations avant le 14 du mois précédant la publication,
·      un mois plus tôt pour les formations,
·      complètes et lisibles,
·      par poste à Marie-Claire Desmette, av. Eugène Ysaÿe, 32/224  4053 Embourg.  Tel : 04/367.27.06.
·      ou par courriel à maisonconteparole.liege@gmail.com                                          
·    Ne comptez pas sur les organisateurs de spectacle. Envoyez-nous vous-mêmes vos infos.

Idéalement, vos informations comportent:
organisateur,                           titre,                        genre d'activité,                       artiste(s),
date et heure,                           lieu,                        prix,                                       public cible,                       coordonnées pour infos et réservations,                           max. deux lignes de commentaire
N.B. Aucune mention tout en majuscules, svp.
C'est vous qui nous envoyez vos informations.
Veuillez ne pas les noyer dans une mise en page compliquée Epargnez-nous les recherches, l'exploration.
Merci d'épargner le travail bénévole de toute l’équipe
___________________________________________________________________________________________

Spectacles



Contes du pouvoir de l’argent par Jeanne Godenne

quand ? le 18 janvier à 14h                                où ? Bibliothèque des Chiroux, rue des Croisiers, 15, 4000 Liège, 1er ét.
combien ? gratuit                                                 infos : 04 232 86 49 ; jeanne.godenne@Provincedeliege.be             
La pauvreté pour commencer un conte, mais si à la fin, le statut du héros ne s’est pas amélioré, c’est à désespérer. Le conte tient à assurer la tranquillité future  de vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants .


Maison du Conte de Namur
Femmes du Nord et cuberdons par Sophie Clerfayt

quand ? le 25 janvier à 18h30                               où ? Le Delta, avenue Golenvaux, 18, Namur                                                                                  
combien ? pass 10€                                                 pour qui ? Adultes et ados
Portraits de femmes nées en terre de chicon.  Voir aussi Vives et vaillantes p. 5.


Centre culturel de Philippeville
Garam Masala par Léa Pellerin

quand ?  le 26 janvier à 15h30                                          où ? Romerée, Maison de Village
combien ? 8/4/3/1,25€                                                        pour qui ? Dès 3 ans
infos, réservation : 082/21.47.38
Des histoires au goût d’épices dans les oreilles.  Senteur, couleur, marionnettes, Kaavad, musique et chant


La Volière aux oiseaux blessés

Contes d’apothicaire par Christophe Dadseux

quand ? le 26 janvier à 16h      où ? Chapelle St Roch en Volière, rue Volière, 19, 4000 Liège
combien ? 5€
infos: 0486/21.87.62; 0486/79.65.31   www.rumelin.be   http://conteetparole.blogspot.com
Quelques facéties de  la médecine ancienne, remèdes étranges, praques douteuses et traitements exotiques.


? Le secret, c’est de ne pas courir après les papillons. C'est de prendre soin du jardin pour qu’ils viennent jusqu’à nous. Mario Quintana (poète brésilien)

Dimanches du Conte


- le 26 Janvier à 14h,  A l'origine par Emmanuel Deloeul. A partir de 5 ans
Qui a fait la nuit et le jour ? Comment sont nées les saisons ? Pourquoi tant et tant de peurs ? Quand les animaux-totems répondent, leurs esprits soufflent sur l’origine du Monde.

- le 26 Janvier à 19h, Pourquoi la guerre de Troie a-t-elle eu lieu ? A partir de 12 ans.

      par Cie Kta / Anne Deval et Fred Blancot

Selon la légende, c’est pour les yeux d’Hélène que tous les rois de la Grèce ont déclaré la guerre à Troie. La Cie Kta a fouiné sur les lieux du crime, pour dévoiler une autre vérité que celle chantée par les poètes.
_________________________________________________________________________________________

combien ? 9/6/1,25€                                                où ? Centre Culturel Bruegel, Rue des Renards 1F, 1000 Bruxelles

infos, réservation : info@dimanchesduconte.be ;  0488 512 860

Epopée Philomenesque par Benoit Morren, avec Fabienne Decoux

quand ? le 28 janvier à 20H00                                          où ?  Blues-sphère, Liège
combien ? 9€                                                                       infos, réservations : 0484/299657 ;benoitmorren@yahoo.com.
Une épopée en ré-expérimentation fabuleuse. L'histoire d'un poète sans emploi en 3 mesures Conte-guitare-Ukulélé. Un récit contemporain décalé, une satire sociale, illustrés en chansons et mélodies.
  
Racontance                                                                                                                                           Stoemps Stories #3 

Amour Toujours ? par Guy Kotovitch, Aline Liénard et Geneviève Thulliez

quand ? le 30 janvier à 20h15                                           où ? Le Trac, 110 rue Albert Meunier à 1160 Bruxelles
combien ? Participation au chapeau                                  infos, réservations : www.letrac.be
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… Les histoires d’amour qui finissent bien, on en veut tous. Sauf que parfois rien ne se passe comme prévu. Du coup de foudre au court-circuit.

Les contes du chat noir par les conteurs de tous contes fées

quand ? le 31 janvier à 20h30                                     où ? Barricade , 21 rue Pierreuse 4000 Liège
combien ? 4€                                                                 infos, réservation : Tina 0476 68 00 73
Contes de croyances et de superstitions.


Ateliers – Formations - Conférence


Dire son conte, l’art de la parole offerte, ateliers par Christian Schaubroeck.
 
quand ? le 10 janvier à partir de 19h30.                           où ?  à Chiny
 combien ? 150€ pour 10 ateliers.                                     pour qui ?  ados et adultes
infos et inscription : 0032 479 99 31 64 ou accueil@lescreateliers.be
Prendre la parole en public, gérer son corps, sa voix, apprendre les techniques du conte oral, expérimenter le travail en groupe, nourrir de notre sensibilité, nos expériences, construire un spectacle….

Laboratoire de l’oralité par Don Fabulist

quand ? du 22 au 26 janvier                                  où ? Gîte à Oignies en Thiérache
combien ? 475€                                                       pour qui ?  conteurs chevronnés
infos, inscription :  060.39.91.99 ; info@donfabulist.be   info@madametout.be
Continuation des labos de 2017, 2018, 2019, Elément « Terre », vivre la poésie dans le conte.  Intériorisation des événements de la nature … pour donner à la narration une puissance envoûtante.  Bilingue français-néerlandais.


? La chienne détestait sortir sous la pluie.  A la moindre goutte, prom-prom devenait bras-bras, pas question de petite promenade. Elisabeth Georges


Maison du Conte de Namur
Vives et vaillantes par Praline Gay-Para

quand ? le 25 janvier à 16h                                    où ? Le Delta, avenue Golenvaux, Namur
combien ? pass 10€                                                pour qui ? adultes et ados
infos, réservation : 081/77.68.09
Conférence contée pour faire connaissance avec des héroïnes d’ici et d’ailleurs.  A 17h30, rencontre autour d’un verre.  A18h30, voir p. 4.

Maison du Conte de Namur                                                                                                                     T.A.P.S.

- le 27 janvier, de 9h30 à 17h, Raconter aux tout petits par Léa Pellarin. 30 €.
Les tout-petits sont de très bons maîtres pour le conteur : on peut lire l’émerveillement dans leurs yeux. Mais c’est aussi un public redoutable ! Ils sont spontanés et francs.  Il faut donc souvent improviser, rebondir.

- les 17 février, 2 et 9 mars, de 9h30 )à 17h , Initiation à l’art du conte par Sophie Clerfayt. 90€.
Prendre la parole et être écoutée.  Raconter une histoire comme si on l’avait vécue. La parole singulière de chacun au service du plaisir de raconter
______________________________________________________________________________________________________

où ? à Namur                                                                                               infos, inscription : 081/77 68 09.


Veillées – Scènes ouvertes

Ces veillées sont des réunions amicales et conviviales, où tout le monde peut conter, éventuellement après inscription.

v Veillée du 7 – scène ouverte, organisée par la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers au Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite, 4000 Liège, le 7 janvier.  Voir p. 2.  Pas de réservation.  Inscription pour conter en arrivant (tôt !).

v Zapéro Contes Charleroi  le 10 janvier organisé par Racontance, au café littéraire "Livre ou Verre", passage de la Bourse, 6000 Charleroi. (entrée par la rue du collège ou la rue de Marchienne)
Les conteurs qui souhaitent y participer doivent préalablement s'inscrire via l'adresse mail: racontancecarolo@gmail.com  Renseignement supplémentaires via le site  www.racontance.be

v Comme le 10 de chaque mois, le 10 décembre  à 20h30, Contes du dixième jour, organisé par la Maison du Conte de Namur, rue des Brasseurs, 170/2  à 5000 Namur. 
Pour raconter, s’inscrire au 0489 933 548. info@maisonducontenamur.be  

v Organisé par Racontance, le 17 janvier à 20h00,  comme le 3ième vendredi de chaque mois, Les Zapéro-contes, à la Fleur en Papier Doré, rue des Alexiens, 55, à 1000 Bruxelles. Entrée gratuite.  Maximum 9 inscrits. Infos: 0474/94.90.69 - racontance@hotmail.com www.racontance.be                
Pour les groupes à partir de 5 personnes, la réservation est toujours obligatoire. Merci de prendre contact directement avec Racontance via l’adresse mail : racontance@hotmail.com ou en appelant (durant les heures de bureau) au 0477/91.04.30.  Pour conter, s'inscrire sur racontance.be@hotmail.com

Le profiteur
 

Dans certains villages du Namurois, on irriguait collectivement les prés. Chaque agriculteur avait droit à sa part suivant l’importance de ses terres.
Un jour, on remarqua que l’un d’eux profite de la nuit pour en prendre plus que sa part au détriment de ses voisins. Chaque fois qu’on veut le surprendre en flagrant délit, il faut rebrousser chemin. Un loup-garou hante les lieux. Une nuit pourtant, cinq  costauds décident de tirer les choses au clair et partent dans les prés. Ils constatent bien vite que l’eau d’irrigation est détournée. A cet instant, ils perçoivent des sons infernaux qui manquent les faire battre en retraite, mais, prenant leur courage à deux mains, ils avancent guidés par le son. Ils ne tardent pas à apercevoir une ombre noire qui prend la fuite. Ils la poursuivent, la rattrapent et l’immobilisent. C’est bien le fermier suspect qui faisait fuir tout le monde en tirant des sons inharmonieux d’un violon. Il n’est pas rossé comme il le méritait. On l’amène sain et sauf au village, on réveille les uns et les autres et, tout le restant de la nuit, on boit sur le compte du faux loup-garou aussi honteux et confus que le corbeau de la fable.
 D’après  DEJARDIN André,

Agenda de janvier 2020

A=animations;  B=balade; C=conférence;  D=Danse; E=exposition; F=formation; Fl=festival ;
J=journée professionnelle; M=musique; R= repas;  S=spectacle; V=veillée-scène ouverte
           

£ V        07           La Veillée du 7 – scène ouverte, Liège.  Voir p. 2.
£ F        10           Dire son conte l’art de la parole offerte, Chiny. Voir p. 5.
£ V                      Zapéro contes Charleroi, Charleroi. Voir p. 6.
£ V                      Contes du dixième jour, Namur. Voir p. 6.
£ V        17           Les Zaspéro-contes, Bruxelles. Voir p. 6.
£ SA      18           Contes du pouvoir de l’argent, Liège. Voir p. 4.
£ F        22-26      Laboratoire de l’oralité, Oignies. Voir p. 5.
£ S        25           Femmes du Nord et cuberdons, Namur. Voir p. 4.
£ C                      Vives et vaillantes, Namur. Voir p. 6.
£ S        26           Garam Masala, Romerée. Voir p. 4.
£ S                      Contes d’apothicaire, Liège. Voir p. 4.
£ S                      A l’origine, Bruxelles.  Voir p. 5.
£ S                      Pourquoi la guerre de Troie a-t-elle eu lieu ? Bruxelles. Voir p. 5.
£ F        27           Raconter aux tout-petits, Namur. Voir p. 6.
£ S        28           Epopée Philoménesque, Liège. Voir p. 5.
£ S        30           Amour toujours ? Bruxelles. Voir p. 5.
__________________________________________________________________________________________


Interview de Marie Cuche,
coordinatrice de la maison du Conte et de la Littérature du Brabant wallon

Par Yves Jeunehomme


Le gout des contes, les amitiés et l’amour me mènent régulièrement en Brabant wallon. J’ai vu notamment Bref, le Grand Nord — duo de Maxime Touron & Julien Tanner — à Court-Saint-Étienne ; Astérios, la légende du Minotaure, de Michel Hindenoch, à Chastre ; Sophie Clerfayt dans Perles de liberté, à Braine l’Alleud ; Christine Horman et Don Fabulist dans Eurydice, Ombre d’un amour, à Virginal ; une rencontre au cœur du mythe d’Orphée et Eurydice, encore, animée par Christine Horman à Louvain-la-Neuve ; et, tout récemment, la rencontre sur scène de Catherine Pierloz et Jean-Marc Massie, à nouveau à Court-Saint-Étienne. C’était chaque fois dans un lieu intime. C’était chaque fois une programmation de la maison du Conte et de la Littérature du Brabant wallon. J’ai eu envie de savoir ce qui étaye cette programmation riche et géographiquement dispersée. J’ai obtenu une interview de Marie Cuche, qui est coordinatrice de cette maison du Conte et de la Littérature. Nous nous sommes rencontrés à la marge de Jodoigne et de la campagne. Là, l’équipe de la Maison occupe actuellement un bureau attenant à un hall immense et sombre.
Ce matin, Marie est colère. Alors qu’elle venait travailler, elle a entendu la radio annoncer les coupes de 60 % annoncées par le gouvernement flamand dans le budget des projets culturels. Elle estime que c’est une démarche de musèlement de la parole des artistes, notamment de ceux qui travaillent avec des partenaires non flamands. Au moment même où, de partout, elle sent les nuages s’amonceler.
La maison du Conte et de la Littérature fait travailler 6 personnes salariées. Deux d’entre elles sèment des animations : démystifier le livre auprès des élèves d’une école pour handicapés ; amener des élèves de 4e primaire à construire de petites histoires à propos de monuments historiques ; faire écrire des personnes âgées pensionnaires d’une résidence du CPAS de Nivelles.
Pour le reste, la Maison se consacre aux contes. Elle structure cette activité autour de deux grandes séries d’évènements. De septembre à décembre elle programme le festival Histoires d’êtres vivants. Celui-ci a pris la succession des Mots des mois en brrr, festival organisé jusqu’en 2017 chez des habitants de la commune d’Ittre. L’optique est de promouvoir des contes pour adultes. Depuis 2018, les lieux de spectacle couvrent tout le Brabant wallon. Et l’ambition future est d’étaler la durée entre septembre et juin, pour éviter la surchauffe : actuellement, il peut y avoir des spectacles plusieurs weekends successifs.
D’autre part, l’équipe se choisit un artiste complice, chaque année depuis 2017. La première était Valérie Bienfaisant, la seconde Anne Borlée et cette année Christine Horman. L’artiste complice reçoit carte blanche pour programmer des ateliers, des rencontres et des stages ; des spectacles aussi, par le passé, mais c’est fini. Occasion lui est donnée de faire le point sur l’évolution de sa carrière ; de présenter ceux qui ont été à l’origine de son talent ; de révéler les disciplines qui l’ont nourrie. C’est ainsi que Christine Horman a animé la rencontre mentionnée en début d’article. Elle y avait invité Csilla Kemenczei, psychanalyste jungienne étudiant les mythes, et Peter Holvoet-Hanssen, poète.
Dans l’équipe, une des particularités est qu’il n’y a pas de conteur. « Ça permet d’avoir plus de recul, c’est plus commode » dit Marie. Même ainsi, le choix de programmer un artiste est un processus complexe. La Maison invite en majorité des conteurs belges, plus quelques Québécois et Français. Le professionnalisme est un critère évident. Pas nécessairement une longue expérience professionnelle, mais une qualité minimale. Des artistes récents, l’équipe en choisit après les avoir vus. S’il s’agit de conteurs connus, elle peut aller jusqu’à programmer des premières, sur base de la confiance. Le coup de cœur intervient. L’équipe aime les gens qui bousculent, « des spectacles sur un sujet de société qui nous a remué. » Elle cherche en outre la diversité de la parole.
La maison du Conte et de la Littérature fonctionne grâce aux points APE de la région wallonne, aux subventions de la fédération Wallonie-Bruxelles et de la province. Ces deux subventions résultent de décisions politiques prises au début des années 2000. La Maison était un des deux opérateurs-conte soutenus par la fédération Wallonie-Bruxelles par convention. À présent, elle fait partie des 5 opérateurs subventionnés par contrat-programme. En dehors des financements, la ville de Jodoigne met un bureau à la disposition de l’équipe. Marie voit dans la multiplication des pouvoirs subventionnants une sorte d’épée de Damoclès. « On est obligé de faire du bidouillage sans cesse » dit-elle, et elle mentionne les proportions règlementaires d’emplois sur fonds propres et d’emplois APE. Marie a tout le temps l’impression de mendier. Elle constate que le financement dépend d’hommes et de femmes politiques qui ne viennent pas voir le conte. Avec, pour conséquence finale, des montants de cachet bien inférieurs en Belgique francophone à ceux qui ont cours en France. Et, des montants extraordinairement bas comme subventions à la création de contes, comparés à ceux accordés aux autres disciplines artistiques. Marie milite pour l’installation d’un financement structurel. Elle dit que ce sont les arts du spectacle qui sont en péril. Elle ajoute « je suis au début des combats pour leur survie. »
À écouter Marie Cuche, je devine les efforts énormes déployés par l’équipe pour atteindre le public. Je découvre les liens noués avec les artistes programmés. Marie se souvient par exemple, d’avoir mangé avec Ahmed Hafiz avant une édition de son spectacle Le Bon Fils. À cette occasion, il lui avait expliqué son arrivée en Belgique, ses débuts de conteur, « un conte avant le conte » se souvient-elle. Je découvre la construction et la mise en confiance d’un réseau de lieux de spectacle. La Maison n’en a aucun à elle. Elle frappe aux portes des centres culturels et des autres lieux. C’est, selon Marie, promouvoir le conte en le disséminant. L’équipe cherche quel lieu est en adéquation avec tel spectacle. Par exemple, Marie-Odile — elle est, à Beauvechain, la programmatrice du théâtre des Quatre Mains — travaille beaucoup avec le centre de réfugiés demandeurs d’asile de Jodoigne. Dès lors, la maison du Conte et de la Littérature a programmé chez elle les spectacles Sans laisser de trace, par Rachid Bouali, et La Leçon de français, par Pépito Matéo. Je découvre les collaborations que l’équipe entretient hors de ses frontières. Au sein de Cont’acte — fédération de programmateurs en fédération Wallonie-Bruxelles — et jusqu’à l’international, puisque Marie, fait partie du comité de pilotage de Contes d’un soir, dans le cadre de l’organisation internationale de la Francophonie. Elle cite aussi les contacts avec le festival Rendez-vous des Grandes Gueules, à Trois-Pistoles, Québec, et celui organisé par le centre des arts du récit en Isère.
Tout un travail de tissage



?Je serai là, parfois assis au bord du temps, le plus souvent déambulant sur les rives de la patience malgré la violence des vents.  Alain Mabankou
Le trompeur trompé


Il n’y a pas longtemps vivait à Trévise un Allemand nommé Arrigne, pauvre portefaix.  Il est estimé pour la sainteté de sa vie.  A l’heure de sa mort, les cloches de l’église sonnent d’elles-mêmes.  Tout le monde dit que c’est la preuve qu’il est saint au Paradis.  La foule le porte à l’église.  Tous les malades, éclopés, perclus, sont amenés pour qu’ils touchent le corps du nouveau saint et soient guéris.
Trois Florentins arrivent : Stechi, Martelin et Marquis.  Ils sont attachés à des grands seigneurs, habiles à jouer plusieurs personnages.
Maquis voudrait voir le nouveau saint.  Mais la foule est tellement dense que c’est impossible d’y arriver.
- Laissez-moi faire, j’y arriverai, dit Martelin.  Je ferai l’éclopé, vous me soutiendrez de chaque côté.  Vous ferez semblant de me conduire près du saint pour être guéri.
- Au nom de Dieu, place, place au malade.
Ils arrivent près du saint.  La foule est silencieuse, immobile, en attente du miracle.
Martelin reste immobile un moment, commence à bouger doigts, mains, bras et bientôt jambes.  L’église retentit de cris de joie, de louange à Saint Arrigne.
Un Florentin connaît Martelin.
- Que Dieu le punisse, c’est un simulateur
- Cet homme n’était pas paralytique ?
- Certes non.  C’est un acteur habile à prendre la forme qui lui plaît.
- Qu’on saisisse cet impie.  Il s’est contrefait pour tourner en dérision le saint et nous-mêmes.
On s’élance sur lui, le renverse, arrache ses cheveux.  Coup de pied, coup de poing.  Martelin demande pardon, miséricorde, il est frappé.
Ses compagnons craignent pour eux-mêmes, crient avec les autres et essaient de s’esquiver.
Marquis  court chez le lieutenant du podestat.
- Justice, Monsieur, un filou a volé ma bourse où il y avait 100 ducats.
Douze sergents courent vers l’endroit où le pauvre Martelin est frappé.  Ils l’arrachent des mains de ses tourmenteurs et l’emmènent chez le lieutenant du podestat qui l’interroge.  Martelin répond par des plaisanteries. 
Les habitants de Trévise se mettent à l’accuser de les avoir volé, l’un la semaine dernière, l’autre il y a trois jours.  Le juge est irrité, lui fait subir l’estrapade. (L'estrapade est une méthode de torture où le bourreau attache les bras de la victime à des cordes, le plus souvent dans le dos, puis la hisse jusqu'à la suspendre et la laisse tomber brusquement, mais sans laisser le corps toucher terre. Cela provoque une dislocation des épaules accompagnée d'une intense douleur. Wikipédia)
Après le supplice, le juge réinterroge Martelin.
- Je ne pourrais avoir volé personne à Trévise, il y a une semaine ou trois jours.  Avec mes compagnons, nous venons d’arriver.  Le mauvais sort m’a conduit à l’église où est exposé le saint.
Marquis et Setchi ont peur d’être torturés à leur tour.  Ils vont voir le grand seigneur dont ils sont les invités et leur racontent toute l’histoire.  Le grand seigneur rit de bon cœur, fait délivrer Martelin, donne un habit à chacun des trois compagnons, qui s’en vont en hâte, heureux de s’en sortir.

D’après Le trompeur trompé in Contes de Boccace, Librairie Gründ, 60, rue Mazarine, Paris.


L’oranger



Un vieux taoïste offre un jour à Liu, sous-préfet de Xing Hua, un oranger planté en pot de terre cuite et frêle comme un doigt d'enfant. Le considérable monsieur estime cet humble présent indigne de sa qualité.
- Pardonnez-moi, lui dit le moine. J'aurais dû savoir, en effet, qu'un arbuste aussi ridicule ne pouvait éveiller le précieux intérêt d'un personnage tel que vous. Mais votre fille, à ce qu'il semble, fête ce matin ses huit ans. Offrez-lui donc ce petit arbre de ma part, avec mes bons vœux.
Le sous-préfet daigne sourire. L'enfant, les mains battantes, accueille l'oranger. Elle le fait porter dans sa chambre, le veut proche de son lit. Elle n'a d'attentions, de caresses et de mots aimants que pour lui.
Après trois années de mandat, le sous-préfet Liu est nommé dans une province lointaine. L'oranger a prospéré. Il est maintenant un arbuste fringant et d'une vigueur si joyeuse qu'il offre à la demoiselle, ce printemps-là, ses premiers fruits. Vient l'été. Il faut partir. On emplit à ras-bord trois chariots de bagages. Le bien-aimé de la fillette est estimé trop encombrant. On décide de le laisser aux bons soins d'une domestique. L'enfant pleure longtemps, et le tient embrassé si désespérément que la servante, émue, lui dit :
- Allons, je veillerai sur lui. Dès ce soir je le planterai près du perron, en pleine terre.
Les chariots bientôt s'éloignent.
La fillette grandit, son corps s'épanouit, un brillant diplômé nommé Zuang l'épouse. Un hasard administratif veut que lui soit proposé un siège de haut magistrat dans cette ville inoubliée où sa femme a découvert auprès de son jeune oranger le mystérieux bonheur d'aimer, au temps de sa paisible enfance. Elle va le revoir, après dix ans d'absence. Il l'accueille, en vérité, les branches foisonnant de fruits et déployées, à sa venue, comme l'on s'offre aux retrouvailles. La vieille servante lui dit :
- Cet arbre ? Un drôle de vivant. Depuis que je l'ai planté là, je ne l'ai jamais vu fleurir. C'est ce matin, la première fois  que le voilà peuplé d'oranges !
Le magistrat et son épouse vivent trois ans à Xing Hua. L'oranger, au pied du perron, tout ce temps déborde de vie. Au quatrième printemps, soudain, plus une fleur. Même sous le soleil d'été, mélancolie des branches vertes. La femme dit à son mari :
- Nous allons devoir le quitter. Nous ne le savons pas encore mais, pauvre de lui, il le sent.
A la fin des mois chauds est offert à Zuang un siège de scribe, à Wou Han.
Pou Song Ling conte cette histoire. Il affirme qu'elle était vraie, puis il dit ceci, pour finir :
« L'amour est un si haut mystère que même les plus beaux rêveurs ne sauraient en avoir idée. »
 
D’après La Clé des cœurs de Henri Gougaud,

___________________________________________________________________________________________________________

m  Ce rond est-il rouge ?  Alors ceci vous concerne :

Si vous voulez (continuer à) recevoir ce  Mensuel d’Informations sur l’Oralité, les Conteurs et les Raconteurs:
En Belgique: il vous suffit de verser 12€ au compte BE 75 5230 8016 8151, identification BIC TRIOBEBB de la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers, asbl.  Vous serez assuré de recevoir prioritairement, pendant douze mois, un maximum d’informations sur le conte : spectacles, animations, repas contés, formations, balades, ...  en provenance non seulement de notre asbl, mais aussi de bien d’autres associations et d’autres conteurs. 
Pour tous renseignements : 04/367.27.06.
France et Europe: A cause de frais de port plus élevés, l’abonnement à notre Mensuel vous coûtera 23€.
Paiement par virement international de 23€ (demandez à votre banque des formulaires spéciaux Swiftcode ou BIC), au compte n° BE 75 5230 8016 8151, identification BIC TRIOBEBB Banque Triodos, 139/3, rue Haute, B 1000 Bruxelles de la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers, 32/224, avenue Eugène Ysaÿe, B 4053 Embourg. En communication: nom et adresse où envoyer le Mensuel.

     Pour la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers:
                        Téléphone: 0486/21.87.62 de Philippe Noël
                        Courriel: maisonconteliege@gmail.com
    Pour le Mensuel:
                        Téléphone: 04/367.27.06 de Marie-Claire Desmette
                         Courriel:   maisonconteparole.liege@gmail.com
     Sites Internet
                          http://conteetparole.blogspot.com    actualité: agenda, articles, contes, …
                            http://www.facebook.com/maisondonteliege.verviers
                            www.maisonduconteliege.be


?… explorer notre rapport à l’autre et à soi-même.  Et puis cette chose que seul le théâtre permet : le fait de s’adresser directement au public.  Pas celui d’hier ou de demain.  Celui qui est là ce soir et que les comédiens regardent droit dans les yeux.  Et si nous parlions d’une conterie ?

? Nous aimons les histoires parce qu’on y reconnaît les drames de la vie quotidienne. Nina Allan

A ne pas jeter sur la voie publique mais à mettre dans les mains d’un amateur de contes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire