mercredi 1 août 2018

Mensuel Août 2018 - N°308


Mensuel de diffusion d’informations sur l’oralité,
les conteurs et les raconteurs.
août 2018 – N°308



P 912122 Bureau de dépôt LIEGE 1–4000   Editeur responsable: Marie-Claire Desmette, av. E. Ysaÿe, 32/224  4053 Embourg

Au sommaire, ce mois-ci:
- Nouvelles du monde du conte
- in memoriam Claude Seignole
- message de Chiny
- Spectacles - Repas – Balades - Ateliers
- Agenda
- 4 histoires        



La Veillée du 7 – scène ouverte

organisée par la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers

quand ? le 7 août  à 20h                         où ? Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite à Liège
combien    ? 3€                                      carte blanche: Marino
                                                                  animation : Gaëtane Windels
Dans une ambiance de convivialité, le rendez-vous des conteurs et de tous ceux qui aiment les contes. 
Pour conter, s'inscrire en début de séance auprès de l'animateur.  1 conte d'une durée de 10'.  Nous insistons pour que le temps de parole ne soit pas dépassé, autant que faire se peut !

Mensuel
Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers

Fricassée de contes à la liégeoise par des conteurs liégeois

Quand ? le 18 août à 16h                                          où ? Bibliothèque Pompidou, Châlons-en-Champagne (Fr)
Combien ? entrée libre                                               infos : chalonsenchampagne.fr   bmchalonsenchampagne.fr
Des contes facétieux ou pas, par des conteurs belges.


Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers

Conte et patrimoine de Wallonie
Avec Denis Fauconnier, Claire Tirtiaux,  
Belgazou, Christophe Dadseux, M-Cl Desmette, Roger Janssen, Philippe Noël,
 Michelle Troupin, Gaëtane Windels

Quand ? le 7 septembre à 20h                                  où ? Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite, 4000 Liège
Combien ? 4€                                                              pour qui ? tout public
Sottais, sorcière, diable, moulin, … Contes de Wallonie.  Marionnettes liégeoises.  Saxophone, inventé par le dinantais Adolphe Sax. Chansons de Wallonie.  Pour célébrer notre patrimoine.

In memoriam
Claude la mémoire

Claude Seignole  nous a quitté un vendredi 13, il avait 101 ans.  Il nous laisse une œuvre monumentale de contes, d’histoires recueillies, d’imaginations de son cru.  Grâce à lui, la mémoire des gens simples, des ruraux de France peut vivre dans des livres, irremplaçables et inépuisables. 
Claude Seignole a arpenté les campagne et a écouté les anciens.  Tout jeune, il collectionnait les pointes de flèches et les crânes.  Arnold Van Gennet, maître folkloriste lui a dit alors : - « Au lieu de regarder les crânes vides, écoute les crânes pleins. »  Le déclic qu’il fallait pour l’envoyer avec son frère sur les routes de France à la recherche  des histoires des paysans.
Claude Seignole a sorti de l’oubli des contes et des histoires qui auraient été irrémédiablement perdues.  Il a fréquenté, le cœur et l’esprit ouvert, de vrais paysans d’antan, Marie la Louve, des mediums, des sorciers, des sorcières, et il a écouté ce qu’ils avaient à dire.
Je ne sais plus où j’ai lu une anecdote qui me remplit de joie.  Un conteur voulait présenter des contes de Seignole, tout en les mettant à sa sauce.  Respectueux, scrupuleux, il a téléphoné à Claude Seignole pour savoir si lui le permettait.  Le vieux maître lui a répondu : « Oui, certainement, et j’espère que vous me serez infidèle. »
Une petite bibliographie pour finir :
Les Malédictions.  Phébus Libretto a édité l’intégrale des romans et nouvelles de Claude Seignole en trois tomes.
Contes et légendes des pays de France en quatre tomes par Omnibus.
Les évangiles du diable par Robert Laffont Bouquins.
Six volumes par Marabout Fantastique.  En bouquinerie.
La bibliographie par Alain Sprauel, Editions du Boisgeloup
Claude Seignole, le meneur de contes par Marie-Charlotte Delmas au Temps qu’il fait.


Message de Chiny


Un jour, par un été radieux, un voyageur s'est arrêté au centre de Chiny et y a tranquillement posé son sac. Aucun bruit ne perturbait les rues, si ce n'est le chant des oiseaux.
Curieusement, le lendemain, quelques autres sont arrivés, en ordre dispersé. Mais le calme semblait désormais se fissurer. Des frémissements, des bruissements, des voix surgissaient ici et là, et brisaient la tranquillité habituelle.
Une nuit courte a retissé le silence. Pas pour longtemps. Dès le petit matin, l'agitation a repris de plus belle. Des voyageurs et des véhicules arrivaient de toute part. Des chapiteaux se déployaient, des câbles s'étiraient, des chaises s'installaient, des voyageurs ouvraient leurs besaces, en tiraient des idées, des musiques, des costumes, des ballons.
Ils habillaient l'air de contes, de chansons et de nuées électro-pneumatiques.
Un jour encore, et ils étaient dix, ils étaient cent. Et bien plus encore, au fil des heures. Saltimbanques, musiciens et conteurs de tous les horizons qui montraient, disaient, racontaient, chantaient, inventaient le conte de mille et une façons, créant ainsi un monde de rêve, de joie et de paix pour la plus grande joie des yeux et des oreilles d'un public venu les applaudir sans relâche un week-end durant à Chiny, là où le conte devient réalité !
Cette magnifique fête de la parole était portée par quelque cent cinquante conteurs, musiciens, bonimenteurs et autres saltimbanques, et encore par dix conteurs en lice pour le concours, vingt- deux stagiaires, des membres du jury, des organisateurs de festivals et d'événements, des journalistes, un chantier international, une maison de jeunes, une radio...  ... Et parmi ce radieux petit monde : VOUS !
MERCI A VOUS ! MERCI A TOUS !  
Benjamin Roiseux, directeur, et avec lui : Jacqueline,
Marie-Christine, Nathalie, Daniel, Marc, Miguel, Nicolas et la foulitude de bénévoles




Après le passé, voici l’avenir. Et le présent ?

Déjà penser à la rentrée ?


Edito
Marie-Claire Desmette

            Pas beaucoup d’activités contes en août.  Sont d’autant plus précieuses celles que nous vous annonçons.  Mais, que ce soit en première page ou ci-dessous, on pense déjà à la rentrée !  En plein milieu des vacances ?  Eh oui ! Et ce sont de beaux projets, d’agréables pensées.
            Pour ce qui concerne la vie du conte à Liège,  nous ne vous avons pas encore tout dit.
            Il y a la veillée du 7 août, celle du 7 septembre, organisées par notre Maison. 
            Nous serons à Retrouvailles, les 1er et 2 septembre. 
            Nous aurons encore d’autres activités en septembre, qui vous seront annoncées en temps utile.
           
Le 27 septembre, aura lieu la Balade contée au Château d’Harzé par les conteurs de Paradis, plus de nombreux participants. 
            Le 28, la rentrée de Tous contes fées.
            Le 29, l’inauguration du Festival du Conte de Liège, à l’Aquilone, par le Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers.  Plus toutes activités contes qui suivront. Je ne me lance à vous détailler le programme copieux et passionnant de ce Festival.  Vous serez avertis en temps utile.
           
            Allez, bonnes vacances, profitez bien, flemmardez, rêvez !  Et pour la rentrée, soyez pleins d’énergie, d’idées, d’amitié pour les contes et les conteurs  

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Nouvelles du monde du Conte

·      Quand on aime, on conte beaucoup, formation par Chantal Devillez, les 11 et 12 août de 10h à 17h, à la Bibliothèque d’Embourg, Voie de l’Ardenne, 78, 4053 Embourg.  150€ Inscription : 04/36.15.669.
Choisir votre conte et raconter votre  histoire avec vos mots, votre regard et votre corps, avec cœur et simplicité.  Formation au conte pour toutes et tous, à l’intention de tous les publics.

·      L'atelier conte de l'Aquilone, Couleurs de parole formation par Michèle Dispa. avenue de Péville, 56 à Grivegnée. 2 jeudis/ mois    de 14h30 à 17h30.  Deux modules distincts de 8 séances: 1. Appropriation
– 2 .Oralité de contes traditionnels.  Premières séances : les jeudis 13 et 27 septembre / 18 et 25 octobre.   90€ par modules. Porte ouverte le jeudi 6 septembre à 14h30.
Renseignements / contact préalable souhaité : Michèle Dispa 0476/213 . 079 ;  midispa.mots@gmail.com                                                                                Choisir librement un conte venu des quatre vents, le faire «  sien », unique. Aller à l'essentiel d'une histoire puis l'habiller d'images de mots.

·      Faire la fête ! Après l'été, formations, les résidences de création, rendez-vous les 12, 13 et 14 octobre au Rouge Cloître pour faire la fête ! Apéro, spectacles, musique, balades...
On met les petits mots dans les grands pour vous parler de la reconnaissance
des arts du conte par les Arts de la scène, et vous révéler le nouveau nom de la Maison du Conte. 
7d, rue du Rouge Cloître, 1160 Auderghem. Infos : 02/736.69.50 ; info@maisonducontebxl.be.

·      Festival Histoires d'êtres vivants, récits et imaginaires de La Maison du Conte et de la Littérature.  De septembre 2018 à janvier 2019, 9 escales de conte pour adultes en Brabant wallon.
Le 21septembre à 20h30, Spectacle bref, Le Grand Nord  par Maxime Touron et Julien Tanner. 
À la frontière du théâtre et du conte, c’est un duo complice et burlesque où la parole se partage, rebondit, fuse, contredit, frappe, voyage à travers des univers merveilleux, mythologiques et en même temps proches de nous et de nos références actuelles.  Deux copains, dresseurs de mots, dézingueurs d’histoires, acrobates du jeu et de la parole se jettent dans la bataille pour nous faire voir l’envers du décor.  Public adulte.
 Au Courlieu, 4, rue du Grand Philippe, 1490 Court-Saint-Etienne (à Beaurieux)
Ouverture des portes et du bar à 20h.  Entrée: 10€ - 8€ seniors, étudiants - 1,25 € Article 27
Blanche-Neige dans la grande oreille, n°73, mai 2018.  Des dossiers, des livres, des disques, une enquête et la petite oreille pour finir.  Des version d’un peu partout du conte de Blanche-Neige.  Un article de fond sur « le miroir ».  On est (je suis) conforté(e) par certaines opinions, parfois c’est tout le contraire.  Cela fait l’intérêt d’une revue toujours aussi passionnante et qui nous ouvre tant de portes.  17€ le numéro.  Abonnement annuel étranger (Belgique) 64€. La Grande Oreille, 10, avenue du Maréchal Leclerc, f 92240 Malakoff. info@lagrandeoreille.com
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Message important à nos amis conteurs et organisateurs de spectacle

·       Envoyez-nous vos informations avant le 14 du mois précédant la publication,
·       un mois plus tôt pour les formations,
·       complètes et lisibles,
·       par poste à Marie-Claire Desmette, av. Eugène Ysaÿe, 32/224  4053 Embourg.  Tel : 04/367.27.06.
·       ou par courriel à maisonconteparole.liege@gmail.com                                         
·      Ne comptez pas sur les organisateurs de spectacle. Envoyez-nous vous-mêmes vos infos.
Idéalement, vos informations comportent:
organisateur,                            titre,                        genre d'activité,                        artiste(s),
date et heure,                           lieu,                        prix,                                       public cible,             coordonnées pour infos et réservations,                              max. deux lignes de commentaire
N.B. Aucune mention tout en majuscules, svp.
C'est vous qui nous envoyez vos informations.
Veuillez ne pas les noyer dans une mise en page compliquée Epargnez-nous les recherches, l'exploration.
Merci d'épargner le travail bénévole de la rédaction, de la correction, de l'expédition.
L'idéal pour nous, le plus sûr pour vous, c'est le copier-coller

Spectacles - Animations - Repas
                             Balades

Balade contée avec Béatrice Fagard

Quand ? le 28 juillet à 14h                                        où ? RV Place Del Cour à Hamoir
Combien ? gratuit                                                       pour qui ? familial
Inscription obligatoire : 086/38.94.43 ; info@othamoir.be

Balade contée avec Gaëlle Comas

Quand ? le 29 juillet à 16h                                        où ? RV Place du Village à Baclain
Combien ? gratuit                                                       pour qui ? familial
Avec l’histoire des massottais de Baclain

Centre Culturel de Philippeville & la Surizée asbl

« Les gourmands DISENT… »
avec Hélène Stevens, Régine Vanstechelman, Annie Vande Veegaete, Louis Delville, Micheline Boland,
Marie-Cécile George, Jacques Merckx, Valérie Fortune, Monique Ortmans,
Monsieur Mouch et les stagiaires

Quand ? le 29 juillet de 11h à 20h,                                               où ? Parc de la Vignette à Surice
Combien ? gratuit                                                                       pour qui ? public familial         
infos : 071-66.23.01 ;  www.culture-philippeville.be
Carrefour où artistes confirmés et conteurs « en cheminement » se rencontrent dans le cadre d’un joli verger, à Surice.  Balade contée, ateliers/activités destinés au jeune public, danse, de la musique et une foule d’animations.

Les citations de ce Mensuel nous ont été envoyées par Perle Adler.  Faites comme elle, envoyez-nous vos perles.

?Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource ou le courage d’y croire. Alexandre Jardin

Nom d’une pipe, balade contée par Rumelin

Quand ? tous les vendredis de juillet et août, à 15h et 20h             où ? RV devant le Perron, place du Marché, Liège
Combien ? 7€ adulte/6€ senior                                                        pour qui ? à partir de 10 ans
Infos, réservation souhaitée : 0486/864350 ou 04/2263855 - http://www.beticket.be
Venez jeter un regard nouveau sur le quartier d'Outremeuse où se profile encore l'ombre de Georges Simenon et de son personnage Maigret.

Conteurs en balade

- le 5 août à 15h, Voix nouvelles, par Sylvie Alexandre, Luisa Bevilacqua et Hélène Désirant
      Bois de Laerbeek, avenue de Laerbeek, 145, 1090 Bruxelles.
Le cœur, l’âme et la mémoire gonflés de vie ; elles racontent entre les arbres, nous emportent.

- le 12 août à 15h, Rêverie cosmique par Don Fabulist et Ben Sluijs
      Bois d’Osseghem, square de l’Atomium, 1020 Bruxelles.
Poésie mélancolique et visions enchantées.  Calme envoûtant d’un saxophone.

- le 26 août à 15h, Contes en sente douce par Julien Staudt
                Rue du Stampia, 36, 1370 Jodoigne.
Balade sur la piste de plasticiens.  Sens interdit des œuvres abstraites ?  Sur la voie de l’imaginaire
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Combien ? 4€/gratuit -12ans.                             Pas de réservation
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- le 19 août à 15h, Quand les murs murmurent par Tony Havart et Amandine Orban de Xivry  5/1€-12 ans.
      Hall of Fame, tram 81, arrêt Marius Renart, 1070 Bruxelles.
Balade au casque audio dans un musée de plein air avec deux conteurs urbains.
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Infos : 0497/78.20.75 ; info@conteursenbalade.be   www.conteursenbalade.be

Marionsonnette Estivale, Garden party.
avec Amandine Orban, Anne Catherine Regniers, Benoit Morren.

Quand ? le 25 août à partir de 16h, spectacle 20h30                 où ? Grange de la Marionsonnet, Haneffe
Infos sur Facebook Robin des pommes.
Concert du Marinus band folk guitar.


Ateliers – Formations



Centre culturel de Philippeville

Conter pour ceux qui n’aiment pas le conte, par Monsieur Mouche

Quand ? les 28, 29 et 30 juillet, de 10h à 16h30                           où ? Au Carmel, Matagne-la-Petite
Combien ? Résidentiel : 285€ ; non résidentiel : 180€.               Pour qui ? débutant et confirmé
Infos, réservation : 071-66.23.01 ;  info@culture-philippeville.be www.culture-philippeville.be
Un peu d’écriture individuelle et collective.  Travailler les rythmes, les cassures, les voix, les personnages, trouver son vocabulaire propre. Saisir le public le plus vite possible pour ne plus le lâcher.

Quand on aime, on conte beaucoup par Chantal Devillez,

Quand ? les 11 et 12 août de 10h à 17h,        où ? à la Bibliothèque d’Embourg, Voie de l’Ardenne, 78, 4053 Embourg.  Combien ? 150€                                             Inscription : 04/36.15.669.
Choisir votre conte et raconter votre  histoire avec vos mots, votre regard et votre corps, avec cœur et simplicité.  Formation au conte pour toutes et tous, à l’intention de tous les publics.

? Depuis longtemps je suis persuadée qu’un seul petit investissement en croyance, en désir ou en action, nous permet de secréter un fil de sens qui deviendra cordage et nous mènera quelque part. Elisa Brune


Aquilone
Couleurs de parole par Michèle Dispa

Quand ? les 13 et 27 septembre, …14h30 à 17h30                         où ? avenue de Péville, 56, à Grivegnée
Combien ? 90€ par modules.
Infos, inscription : Michèle Dispa 0476/213 . 079 ;  midispa.mots@gmail.com
Deux modules distincts de 8 séances: 1. Appropriation, – 2 .Oralité de contes traditionnels.  Porte ouverte le jeudi 6 septembre à 14h30.  Contact préalable souhaité   

Aquilone
De plumes et de mots, atelier d’écriture par Michèle Dispa

Quand ? les 15 et 29 septembre de 14h30 à 17h 30                                               où ? avenue de Péville, 56, 4030 Liège
Infos, inscription : 0476 - 213 079 ; midispa.mots@gmail.com                                                                         
L'atelier est basé sur les émotions, l'imaginaire, la découverte de mots ou d'expressions fantaisistes (ou pas), la rencontre avec les «  lettres » des autres participants. Porte ouverte le samedi 8 septembre à 15 h


Veillées – Scènes ouvertes


v Zapéro Contes Charleroi  le 10 août organisé par Racontance, au café littéraire "Livre ou Verre", passage de la Bourse, 6000 Charleroi. (entrée par la rue du Collège ou la rue de Marchienne). Les conteurs qui souhaitent y participer doivent préalablement s'inscrire via l'adresse mail: racontancecarolo@gmail.com  Renseignement supplémentaires via le site  www.racontance.be 

v Organisée par la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers, le 7 juin à 20h, la Veillée du 7 – scène ouverte, au Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite, 4000 Liège.  3€. Voir p. 1.
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Agenda d’août 2018

A=animations;  B=balade; C=conférence;  D=Danse; E=exposition; F=formation; Fl=festival ;
J=journée professionnelle; M=musique; R= repas;  S=spectacle; V=veillée-scène ouverte
           
   juillet
£ B     28        Balade contée, Hamoir.  Voir p. 5.
£ B     29        Balade contée, Baclain. Voir p. 4.
£ F      29-30   Conter pour ceux qui n’aiment pas le conte, Magtagne-la-petite. Voir p. 5.
£ SA               Les gourmands disent, Surice. Voir p. 4.
   août
£ B     03        Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 4.
£ B     05        Voix nouvelles, Bruxelles. Voir p. 5.
£ V     07        La veillée du 7 – scène ouverte, Liège.  Voir p. 1 et 5.
£ B     10        Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 5.
£ V                 Zapéro contes Charleroi, Charleroi. Voir p. 5.
£ F      11-12   Quand on aime, on conte beaucoup.  Embourg. Voir p. 5.
£ B     12        Rêverie cosmique, Bruxelles. Voir p. 5.
£ S      16        Fricassée de contes à la liégeoise, Châlons-en-Champagne (F).  Voir p. 1.
£ B     17        Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 5
£ B     19        Quand les murs murmurent, Bruxelles. Voir p. 5.
£ B     24        Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 5.
£ SA   25        Marionsonnette Estivale, Haneffe. Voir p. 5.
£ B     26        Contes en sente douce, Jodoigne. Voir p. 5.
£ B     31        Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 5.
Vassilissa-la-belle


Vassilissa est la fille unique d'un marchand veuf. Avant de mourir, sa mère lui a confié une poupée en lui recommandant de la garder précieusement avec elle, de ne la montrer à personne et de lui donner à manger lorsqu'elle-même aura besoin d'aide. Le marchand se remarie avec une veuve qui a déjà deux filles, lesquelles se mettent à jalouser et à tourmenter Vassilissa. Celle-ci, en cachette, raconte ses malheurs à la poupée, qui la conseille et l'aide en réalisant les travaux pénibles à sa place.
Alors que le marchand est parti pour un long voyage, la marâtre envoie Vassilissa chez la sorcière cannibale Baba Yaga sous le prétexte de lui demander du feu, que ses filles ont laissé s'éteindre. La poupée la réconforte et lui recommande de l'emporter avec elle. Chemin faisant, Vassilissa rencontre successivement trois cavaliers, l'un tout blanc à l'aube, le second tout rouge à l'aurore ; elle croise le troisième, tout noir, alors qu'elle est parvenue à la clairière où se dresse la hutte de Baba Yaga et que la nuit tombe. L'endroit est particulièrement sinistre, la maison étant faite d'ossements, ornée de crânes portant des yeux brillant dans la nuit, et le cadenas étant figuré par une bouche prête à mordre[6].
Arrive, voyageant dans les airs dans son mortier, la Baba Yaga, qui déclare sentir une odeur de chair humaine. Tremblante, Vassilissa se découvre et explique le motif de sa visite. Baba Yaga, qui indique au passage connaître les filles de la marâtre, la prend alors à son service, et lui ordonne d'abord de lui servir tout ce qui peut se manger et se boire dans la maison : elle dévore tout, ne laissant que quelques restes à la jeune fille. Avant de se coucher, elle lui annonce que le lendemain, en son absence, elle devra tout ranger, nettoyer, et trier un boisseau de blé grain par grain. La poupée, à qui Vassilissa a donné les restes et raconté sa peine, la réconforte, l'assurant que tout ira bien.
Le lendemain, le travail se fait en effet tout seul, grâce à la poupée. A la nuit tombée, Baba Yaga est de retour et ne voit rien à redire. Elle appelle alors ses serviteurs pour moudre le blé, et trois paires de bras apparaissent et emportent le grain. Avant de se coucher, elle annonce à Vassilissa que le lendemain, en plus du travail effectué ce jour-là, elle devra trier un boisseau de graines de pavot, sans quoi elle sera dévorée. Encore une fois, la poupée lui conseille de prier et d'aller dormir tranquillement, demain étant un autre jour.
Tout se passe de la même façon que la veille, et les trois paires de bras emportent les graines de pavot pour en extraire l'huile. Vassilissa s'enhardit à demander à la sorcière qui sont les trois cavaliers, et celle-ci lui répond qu'il s'agit de son jour clair, de son soleil ardent et de sa sombre nuit. La jeune fille s'abstient cependant prudemment d'en demander davantage à propos des trois paires de bras, et Baba Yaga l'approuve de ne poser des questions que sur ce qui se passe à l'extérieur, et non à l'intérieur. Toutefois, lorsque Vassilissa lui avoue qu'elle est aidée dans ses tâches par la bénédiction maternelle, la sorcière, irritée, la jette dehors, ne voulant « pas de bénis chez elle », mais non sans lui donner malgré tout un crâne aux yeux ardents planté sur un bâton, puisque les filles de la marâtre réclamaient du feu.
Les yeux du crâne éclairent le chemin à travers la forêt que Vassilissa retraverse de nuit ; elle chemine encore un jour, puis veut jeter le crâne, pensant que les deux filles auront trouvé du feu entretemps, mais le crâne lui-même lui ordonne de n'en rien faire et de le porter jusque chez la marâtre. Lorsqu'elle arrive à la maison, plongée dans le noir, les yeux du crâne se fixent sur la marâtre et ses filles, les poursuivant partout et finissant par les consumer.
Vassilissa enterre le crâne, ferme la maison et s'en va à la ville, où une vieille femme la recueille en attendant le retour de son père. La jeune fille, toujours aidée par sa poupée, se met à tisser une toile de lin extraordinairement légère et solide, et propose à la vieille d'aller la vendre au marché, mais celle-ci est d'avis qu'une telle toile ne peut qu'être offerte au tsar, ce qu'elle fait, recevant des cadeaux en échange. Le tsar veut faire couper des chemises dans la toile, mais aucun tailleur n'y parvient. Il envoie alors chercher la vieille, qui l'informe que c'est sa fille adoptive qui a tissé la toile. Le tsar ordonne que celle-ci couse elle-même les chemises. Vassilissa s'exécute, et se rend au palais pour livrer son travail, soigneusement vêtue et apprêtée : le tsar tombe immédiatement amoureux d'elle et l'épouse.
Le père de Vassilissa revient de voyage, découvre le bonheur de sa fille et reste vivre auprès d'elle, ainsi que la vieille. Vassilissa, devenue tsarine, gardera toute sa vie sa poupée sur elle, dans sa poche.

Les commentateurs rapprochent ce conte d’un grand nombre d’autres.  Et même « Jack et le haricot magique ».  Là, je ne suis vraiment pas.  Mais aucun ne parle de Cendrillon.  Etonnant !  Nous avons ici une gentille fille réduite en esclavage par sa marâtre et ses deux filles.  Important quand même !
Si nous continuons le rapprochement, la mère de Vassilissa, sous la forme de la poupée, est beaucoup plus secourable que la fée de Cendrillon.  Cela aurait pourtant été une bonne idée de lui de la part de celle-ci de donner un coup de main à sa pauvre filleule dans ses tâches d’esclave, non ?    Les fées de  des contes de Perrault, ne sont pas très efficaces.  Cela vaudrait une analyse.  Et un « détournement de contes »

De la mère, le conte de Perrault dit : « le mari avait de son côté une jeune fille d’une douceur et d’une bonté sans exemple ;  elle tenait cela de sa mère qui était la meilleure personne du monde »  Qui se souvient de la mère ?
Dans la version des Frères Grimm, la mère, morte, est agissante. 
Le conte de Vassilissa continue avec des événements que nous retrouvons dans bien des contes, difficile d’en faire le décompte des références.




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La sagesse


" Il était une fois un village où les gens se disputaient sans cesse.
L'un dit bonjour, l'autre lui répond que le jour n'est pas aussi bon qu'il le prétend, un troisième rétorqe que le ciel est bleu, et donc que l'on peut parler sans erreur de " jour bon ". Là-dessus le premier soucieux de n'être pas en reste, estime qu'il pleuvra avant le soir tombé, un quatrième braille, par la culotte de Dieu, que ces supputations météorologiques lui cassent les oreilles, le forgeron vient brandir sa masse d'arme et les femmes entonnent leurs chorales acariâtres. Bref, ces gens ne sont d'accord sur rien, sauf sur le fait d'être sur tout en désaccord.
Or un soir, comme passe un ange sous l'orme de la place, un vieux dit calmement :
- Nous manquons de sagesse.
Autour de lui on se racle la gorge, et chacun convient que la raison n'habite certes pas chez le voisin d'en face. Pour la première fois on se prend à réfléchir. Le vieux profite de cette marée basse pour avancer une idée qui le tarabuste depuis que sa femme lui a cassé le nez d'un coup de poêle à frire.
- Mes amis, dit-il, je connais bien Venise.
On bâille.
- Et alors ?
- C'est une ville sainte. La sagesse y pousse aussi dru que le chiendent chez nous. Allons en acheter. Nous la cultiverons, et nous vivrons en paix.
Les hommes conviennent qu'en effet quelques graines d'esprit ne seraient pas de trop dans leur jardin public. Ils décident donc, puisque dans cette ville on trouve à profusion de cette denrée rare, d'y faire leur marché. Ils désignent trois d'entre eux parmi les plus sobres. On leur donne cinquante écus, un sac à provisions, une barque, et dès l'aube du lendemain ils hissent la voile.
A peine débarqués à Venise, tout farauds, ils courrent après les gens.
- Hé, monsieur, ho, madame, auriez-vous s'il vous plaît de la sagesse à vendre ?
On les croit fous, on hausse les épaules. Tout le jour, bravement, ils arpentent les rues et les places en quête de ce bien précieux qu'ils sont venus chercher. Au soir, comme ils interrogent une servante sourde dans la taverne où ils ont pris logement, un élégant malandrin vient s'asseoir à leur table.
- De l'esprit ? leur dit-il. J'en vends. De la sagesse ? Il m'en reste un coffret. Allons, vous me plaisez. Je peux vous le céder pour cinquante écus d'or. C'est donné.
Les autres lui tendent leur bourse. L'escroc s'en va dans l'arrière-cuisine, attrape une souris, la fourre dans une boîte en fer, revient et dit aux trois compères :
- Ne soulevez pas ce couvercle avant d'être chez vous. La sagesse est dedans. Son parfum est capiteux mais fragile. Craignez qu'il ne s'évente. Bon retour sur vos terres, heureux hommes !
Les trois godelureaux s'en vont, chacun voulant porter leur trésor sous son bras, se disputant déjà l'honneur d'être celui qui poserait la boîte à l'ombre de l'orme, dans un silence ému, devant le village assemblé.
Le lendemain ils reprennent la mer. Or, comme ils naviguent :
- Puisque cette sagesse doit être partagée, dit l'un, j'ai envie d'en flairer l'odeur, en guise de hors-d’œuvre.
- Bonne idée. Moi, aussi, répondis le deuxième.
Le troisième dit :
- J'entends gratter dedans.
La boîte à peine ouverte la souris bondit dehors et bientôt disparait dans le fond du navire. Les hommes lui courent après. Ce fut en vain. Ils débarquent dans le village en fête penauds comme des pénitents. Ils avouent tout.
- La sagesse ? On aurait dit un rat. Elle nous a échappé. Elle s'est cachée quelque part dans la cale.
On gronde autour d'eux. On lève les bâtons. Alors le vieux ouvre les bras et dit :
- La sagesse, messieurs, est là, dans ce bateau. C'est le point essentiel. Tirons-le donc au sec. Qu'on monte la garde autour de lui afin qu'elle n'en sorte pas, et nous irons tous les dimanches dans ce temple nouveau nous imprégner de son parfum. Ainsi nous deviendrons des gens estimés de Dieu.
Ils font ainsi. Et de ce jour, chacun redoutant fort l’œil pointu du voisin, ils prétendent tous avoir le nez sensible et ne parlent plus, sereins comme des papes, que de beautés profondes. "

 D’après Henri Gougaud, in L'arbre d'amour et de sagesse)

Une histoire fort semblable est reprise dans les contes juifs de Chelm.  Dans ce conte-là, les habitants vont acheter de la justice.  Ils reviennent avec un plein tonneau, qui se trouve être plein de poisson pourri.  Egalement une fin de sagesse.


Fabliau d’Odilon le Fol


Au temps jadis, les ânes vivaient en liberté dans les herbages et les bois.
Il mettent tout en commun. En hiver, toute la compagnie des ânes était avertie des endroits où il u a encore écorce ou herbe tendre conservée sous la neige.  Il sont avertis du voisinage des loups, des ours et des autres bêtes sauvages.  Pour lutter contre eux, ils brayaient en chœur, ce qui faisait fuir les animaux dangereux.
Un âne n’aimait pas chercher sa nourriture ni se joindre aux autres pour les défendre.  Un homme l’aborde :
- « Bel âne, mon ami, qu’il est dur à votre âge de chercher de la nourriture, de gratter la neige pour trouver un peu d’herbe pourrie, de vous lever pendant la nuit, de braire pour faire fuir les loups et les ours, de ruer pour vous défendre, au risque d’attraper un mauvais coup.  Venez chez moi.  Vous aurez un bon logis bien fermé toute l’année, de la belle herbe fraîche ou du foin suivant la saison.  Je serai là pour vous défendre.  Vous dormirez à votre aise et vous mangerez à votre heure.
Pour prix de tous ces avantages, je ne vous demande que peu de choses : un peu d’aide pour porter mon blé ou mon avoine, juste pour vous tenir en appétit.  Nous serons amis.  Dites la chose à vos frères. »
Sur le conseil de l’âne, tous allèrent chez l’homme.  S’en trouvèrent-ils bien ?

D’après Histoire d’un hôtel de ville et d’une cathédrale, texte de dessins par Viollet-le-Duc, Paris J. Hetzel et Cie, éditeurs, Paris.  Viollet-le-Duc 1814-1879.


Les hommes sur terre


Il y a bien longtemps, en des temps immémoriaux, des hommes vivaient sur la Terre. Les années s'écoulent et avec les années le climat se réchauffe. La température se met à augmenter peu à peu. La terre, si fertile alors, ne donne plus assez pour nourrir les hommes. Une chaleur torride brûle tout. Les récoltes sont calcinées. La sécheresse s'installe. Bientôt une terrible famine s'abat. Tour à tour, les hommes succombent à cette disette. Seuls, un homme et une femme survivent.
Puis un jour, le Créateur fait tomber la pluie, une pluie sans fin sur la Terre pour balayer toute cette sécheresse. Bientôt, les terres sont complètement inondées. Pour s'abriter du déluge, l'homme et la femme se cachent dans un tonneau. C'est ainsi qu'ils voguent nuit et jour sur une mer infinie sans jamais apercevoir un bout de terre.
Cependant, il arrive qu'un jour la pluie s'arrête. Le niveau des eaux baisse et les continents font leur apparition. L'homme et la femme dans leur tonneau arrivent sur les terres de la Chine. Il renoncent à leur modeste embarcation pour débuter une nouvelle vie. Ils se marient et de leur union nait un enfant. C'est un fils auquel il manque les bras et les jambes. Le pauvre homme, désemparé, prend l'enfant et l'amène devant le Créateur. Il lui dit : -"Ma femme a donné naissance à un enfant infirme. Dis-moi ce que je dois faire de lui ?". Le Créateur lui tient ces paroles : -"Découpe ce fils imparfait et plante chaque morceau de celui-ci au pied de l'arbre toho". L'homme repart, et le soir même fait ce que le Créateur lui avait dit. Quelle n’est leur surprise à l'aube de voir des volutes de fumées monter jusqu'au ciel. Plus encore, aux endroits où l'homme a planté des morceaux de fils, il y a des maisons. A l'intérieur de chacune d'elles, l'homme et la femme peuvent entendre des voix et des rires. Chaque maison est habitée par une famille.
C'est ainsi que l'humanité serait apparue sur la Terre.

Selon un conte Hmong, transmis par Chloé Lybouafu en 2004



Marialu

Riquet à la Houpe par Amélie Nothomb, roman, Editions Albin Michel, 2016. 186 p.
Un roman ?  Plutôt un conte revisité.  Amélie Nothomb a repris tel quel le titre d’un conte de Perrault.  Sans doute pas le plus connu.  (Je vous l’avoue, c’est celui que  je préfère et qui m’a inspiré une version revisitée « Laid Vilain-Pasbot et Belle Palaide »  Par parenthèse, ces patronymes existent vraiment.)
Ne parlons plus de moi mais du livre.  L’auteur a transporté le conte dans notre monde actuel. Elle donne une enfance au héros et à l’héroïne, sans véritable réalisme et en ouvrant la porte à son imaginaire.  Ensuite, elle a suivi le schéma du conte, tout en incluant une part documentaire sur « Houppe » », qui est à l’origine un oiseau.  Le protagonistes ne sont ni prince ni princesse mais des privilégiés quand même.
Ce livre n’est pas tout récent.  Je le reprends en écho aux contes détournés que nous avons présentés le 7 juillet à Liège, le 15 juillet à Chiny, et qui fera l’inauguration du Festival du Conte de Liège.
Y pécher des idées pour nos contes ?  L’idée de donner un passé aux héros de conte me parait intéressante.  Tout comme y inclure des parties documentaires.  Au moins pour nourrir nos images.

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? Au repas du soir, je lui demandai si elle aimerait comprendre le langage des animaux. Non, répondit-elle. Quand je lui demandai : Pourquoi pas ? Elle hésita légèrement puis répondit : Pour ne pas leur faire peur.  Elias Canetti in Le Cœur Secret de l’Horloge

? Je me demande ce que le passé nous réserve.   Françoise Sagan