Mensuel de diffusion d’informations sur l’oralité,
les conteurs et les raconteurs.
août 2018 – N°308
P 912122 Bureau de dépôt LIEGE 1–4000 Editeur responsable: Marie-Claire Desmette,
av. E. Ysaÿe, 32/224 4053 Embourg
Au sommaire, ce mois-ci:
- Nouvelles du monde du conte
- in memoriam Claude
Seignole
- message de Chiny
- Spectacles - Repas
– Balades - Ateliers
- Agenda
- 4 histoires
La Veillée du 7 – scène ouverte
organisée par la Maison du Conte et de la
Parole de Liège-Verviers
quand ? le 7 août à 20h où ? Théâtre à Denis,
302, rue Ste Marguerite à Liège
combien ? 3€ carte blanche: Marino
animation : Gaëtane Windels
Dans une ambiance de convivialité, le rendez-vous des
conteurs et de tous ceux qui aiment les contes.
Pour conter, s'inscrire en début de séance
auprès de l'animateur. 1 conte d'une
durée de 10'. Nous insistons pour que le
temps de parole ne soit pas dépassé, autant que faire se peut !
Mensuel
Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers
Fricassée de
contes à la liégeoise par des
conteurs liégeois
Quand ? le 18 août à 16h où ? Bibliothèque Pompidou,
Châlons-en-Champagne (Fr)
Combien ? entrée libre infos : chalonsenchampagne.fr bmchalonsenchampagne.fr
Des contes
facétieux ou pas, par des conteurs belges.
Maison du Conte et de la Parole de
Liège-Verviers
Conte et patrimoine de Wallonie
Avec Denis Fauconnier, Claire Tirtiaux,
Belgazou, Christophe
Dadseux, M-Cl Desmette, Roger Janssen, Philippe Noël,
Michelle
Troupin, Gaëtane Windels
Quand ?
le 7 septembre à 20h où ? Théâtre à Denis, 302, rue Ste
Marguerite, 4000 Liège
Combien ?
4€ pour qui ? tout public
Sottais, sorcière, diable, moulin, …
Contes de Wallonie. Marionnettes
liégeoises. Saxophone, inventé par le
dinantais Adolphe Sax. Chansons de Wallonie.
Pour célébrer notre patrimoine.
In memoriam
Claude la
mémoire
Claude Seignole nous a quitté un
vendredi 13, il avait 101 ans. Il nous
laisse une œuvre monumentale de contes, d’histoires recueillies, d’imaginations
de son cru. Grâce à lui, la mémoire des
gens simples, des ruraux de France peut vivre dans des livres, irremplaçables
et inépuisables.
Claude Seignole a arpenté les campagne et a écouté les anciens. Tout jeune, il collectionnait les pointes de
flèches et les crânes. Arnold Van
Gennet, maître folkloriste lui a dit alors : - « Au lieu de regarder
les crânes vides, écoute les crânes pleins. » Le déclic qu’il fallait pour l’envoyer avec
son frère sur les routes de France à la recherche des histoires des paysans.
Claude Seignole a sorti de l’oubli des contes et des histoires qui
auraient été irrémédiablement perdues.
Il a fréquenté, le cœur et l’esprit ouvert, de vrais paysans d’antan, Marie
la Louve, des mediums, des sorciers, des sorcières, et il a écouté ce qu’ils
avaient à dire.
Je ne sais plus où j’ai lu une anecdote qui me remplit de joie. Un conteur voulait présenter des contes de
Seignole, tout en les mettant à sa sauce.
Respectueux, scrupuleux, il a téléphoné à Claude Seignole pour savoir si
lui le permettait. Le vieux maître lui a
répondu : « Oui, certainement, et j’espère que vous me serez
infidèle. »
Une petite bibliographie pour finir :
Les
Malédictions. Phébus Libretto a édité l’intégrale des romans et nouvelles de Claude
Seignole en trois tomes.
Contes et légendes
des pays de France en quatre tomes
par Omnibus.
Les évangiles du
diable par Robert Laffont Bouquins.
Six volumes par Marabout Fantastique.
En bouquinerie.
La bibliographie par Alain Sprauel, Editions du Boisgeloup
Claude Seignole,
le meneur de contes par
Marie-Charlotte Delmas au Temps qu’il fait.
Message de Chiny
Un jour, par
un été radieux, un voyageur s'est arrêté au centre de Chiny et y a
tranquillement posé son sac. Aucun bruit ne perturbait les rues, si ce n'est le
chant des oiseaux.
Curieusement, le lendemain, quelques autres sont arrivés, en ordre dispersé. Mais le calme semblait désormais se fissurer. Des frémissements, des bruissements, des voix surgissaient ici et là, et brisaient la tranquillité habituelle.
Une nuit courte a retissé le silence. Pas pour longtemps. Dès le petit matin, l'agitation a repris de plus belle. Des voyageurs et des véhicules arrivaient de toute part. Des chapiteaux se déployaient, des câbles s'étiraient, des chaises s'installaient, des voyageurs ouvraient leurs besaces, en tiraient des idées, des musiques, des costumes, des ballons.
Ils habillaient l'air de contes, de chansons et de nuées électro-pneumatiques.
Un jour encore, et ils étaient dix, ils étaient cent. Et bien plus encore, au fil des heures. Saltimbanques, musiciens et conteurs de tous les horizons qui montraient, disaient, racontaient, chantaient, inventaient le conte de mille et une façons, créant ainsi un monde de rêve, de joie et de paix pour la plus grande joie des yeux et des oreilles d'un public venu les applaudir sans relâche un week-end durant à Chiny, là où le conte devient réalité !
Cette magnifique fête de la parole était portée par quelque cent cinquante conteurs, musiciens, bonimenteurs et autres saltimbanques, et encore par dix conteurs en lice pour le concours, vingt- deux stagiaires, des membres du jury, des organisateurs de festivals et d'événements, des journalistes, un chantier international, une maison de jeunes, une radio... ... Et parmi ce radieux petit monde : VOUS !
Curieusement, le lendemain, quelques autres sont arrivés, en ordre dispersé. Mais le calme semblait désormais se fissurer. Des frémissements, des bruissements, des voix surgissaient ici et là, et brisaient la tranquillité habituelle.
Une nuit courte a retissé le silence. Pas pour longtemps. Dès le petit matin, l'agitation a repris de plus belle. Des voyageurs et des véhicules arrivaient de toute part. Des chapiteaux se déployaient, des câbles s'étiraient, des chaises s'installaient, des voyageurs ouvraient leurs besaces, en tiraient des idées, des musiques, des costumes, des ballons.
Ils habillaient l'air de contes, de chansons et de nuées électro-pneumatiques.
Un jour encore, et ils étaient dix, ils étaient cent. Et bien plus encore, au fil des heures. Saltimbanques, musiciens et conteurs de tous les horizons qui montraient, disaient, racontaient, chantaient, inventaient le conte de mille et une façons, créant ainsi un monde de rêve, de joie et de paix pour la plus grande joie des yeux et des oreilles d'un public venu les applaudir sans relâche un week-end durant à Chiny, là où le conte devient réalité !
Cette magnifique fête de la parole était portée par quelque cent cinquante conteurs, musiciens, bonimenteurs et autres saltimbanques, et encore par dix conteurs en lice pour le concours, vingt- deux stagiaires, des membres du jury, des organisateurs de festivals et d'événements, des journalistes, un chantier international, une maison de jeunes, une radio... ... Et parmi ce radieux petit monde : VOUS !
MERCI A VOUS ! MERCI A TOUS !
Benjamin Roiseux, directeur,
et avec lui : Jacqueline,
Marie-Christine, Nathalie, Daniel, Marc, Miguel,
Nicolas et la foulitude de bénévoles
Après le passé, voici l’avenir.
Et le présent ?
Déjà penser à la rentrée ?
Edito
Marie-Claire Desmette
Pas beaucoup d’activités contes en août. Sont d’autant plus précieuses celles que nous
vous annonçons. Mais, que ce soit en
première page ou ci-dessous, on pense déjà à la rentrée ! En plein milieu des vacances ? Eh oui ! Et ce sont de beaux projets,
d’agréables pensées.
Pour ce qui concerne la vie du conte à Liège, nous ne vous avons pas encore tout dit.
Il y a la veillée du 7 août, celle du 7 septembre,
organisées par notre Maison.
Nous serons à Retrouvailles, les 1er et 2
septembre.
Nous aurons encore d’autres activités en septembre, qui
vous seront annoncées en temps utile.
Le 27 septembre, aura lieu la
Balade contée au Château d’Harzé par les conteurs de Paradis, plus de nombreux
participants.
Le 28, la rentrée de Tous contes fées.
Le 29, l’inauguration du Festival du Conte de Liège, à
l’Aquilone, par le Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers. Plus toutes activités contes qui suivront. Je
ne me lance à vous détailler le programme copieux et passionnant de ce
Festival. Vous serez avertis en temps
utile.
Allez, bonnes vacances, profitez bien, flemmardez, rêvez ! Et pour la rentrée, soyez pleins d’énergie,
d’idées, d’amitié pour les contes et les conteurs
____________________________________________________________
Nouvelles du monde du Conte
·
Quand on aime, on conte beaucoup, formation par Chantal Devillez,
les 11 et 12 août de 10h à 17h, à la Bibliothèque d’Embourg, Voie de l’Ardenne,
78, 4053 Embourg. 150€
Inscription : 04/36.15.669.
Choisir
votre conte et raconter votre histoire
avec vos mots, votre regard et votre corps, avec cœur et simplicité. Formation au conte pour toutes et tous, à
l’intention de tous les publics.
·
L'atelier
conte de l'Aquilone, Couleurs
de parole formation par Michèle Dispa. avenue de Péville, 56 à Grivegnée. 2 jeudis/
mois de 14h30 à 17h30. Deux modules distincts de 8 séances: 1.
Appropriation
– 2 .Oralité de
contes traditionnels. Premières
séances : les jeudis 13 et 27 septembre / 18 et 25 octobre. 90€ par modules. Porte ouverte le jeudi 6 septembre à 14h30.
Renseignements / contact préalable
souhaité : Michèle Dispa 0476/213 . 079 ; midispa.mots@gmail.com Choisir
librement un conte venu des quatre vents, le faire « sien », unique.
Aller à l'essentiel d'une histoire puis l'habiller d'images de mots.
· Faire la fête ! Après l'été,
formations, les résidences de création, rendez-vous les 12,
13 et 14 octobre au Rouge Cloître pour faire la fête ! Apéro, spectacles,
musique, balades...
On met les petits mots dans les grands pour vous parler de la reconnaissance des arts du conte par les Arts de la scène, et vous révéler le nouveau nom de la Maison du Conte.
On met les petits mots dans les grands pour vous parler de la reconnaissance des arts du conte par les Arts de la scène, et vous révéler le nouveau nom de la Maison du Conte.
·
Festival Histoires d'êtres vivants, récits et imaginaires
de La Maison du Conte et de la Littérature. De septembre 2018 à janvier 2019, 9
escales de conte pour adultes en Brabant wallon.
Le 21septembre à 20h30, Spectacle bref, Le
Grand Nord par Maxime Touron et Julien Tanner.
À la frontière du théâtre et du conte, c’est un duo
complice et burlesque où la parole se partage, rebondit, fuse, contredit,
frappe, voyage à travers des univers merveilleux, mythologiques et en même
temps proches de nous et de nos références actuelles. Deux copains, dresseurs de mots, dézingueurs d’histoires, acrobates du
jeu et de la parole se jettent dans la bataille pour nous faire voir l’envers
du décor. Public adulte.
Au Courlieu, 4, rue du Grand Philippe, 1490
Court-Saint-Etienne (à Beaurieux)
Ouverture
des portes et du bar à 20h. Entrée: 10€
- 8€ seniors, étudiants - 1,25 € Article 27
reservations@conteetlitterature.be ou 010/81
41 47
Blanche-Neige dans la grande oreille,
n°73, mai 2018. Des dossiers, des
livres, des disques, une enquête et la petite oreille pour finir. Des version d’un peu partout du conte de
Blanche-Neige. Un article de fond sur
« le miroir ». On est (je
suis) conforté(e) par certaines opinions, parfois c’est tout le contraire. Cela fait l’intérêt d’une revue toujours
aussi passionnante et qui nous ouvre tant de portes. 17€ le numéro. Abonnement annuel étranger (Belgique) 64€. La
Grande Oreille, 10, avenue du Maréchal Leclerc, f 92240 Malakoff. info@lagrandeoreille.com
____________________________________________________________________________________________________
Message important à nos amis conteurs et
organisateurs de spectacle
· Envoyez-nous vos informations avant le 14 du mois précédant la
publication,
· un mois plus tôt pour les formations,
· complètes et lisibles,
· par poste à Marie-Claire Desmette, av. Eugène Ysaÿe, 32/224 4053 Embourg.
Tel : 04/367.27.06.
·
Ne comptez pas sur les organisateurs de spectacle. Envoyez-nous
vous-mêmes vos infos.
Idéalement, vos informations comportent:
organisateur, titre, genre d'activité, artiste(s),
date et heure, lieu, prix, public
cible, coordonnées pour infos
et réservations, max. deux lignes de commentaire
N.B. Aucune mention tout en majuscules, svp.
C'est vous qui nous
envoyez vos informations.
Veuillez
ne pas les noyer dans une mise en page compliquée Epargnez-nous les recherches,
l'exploration.
Merci d'épargner le travail bénévole de la
rédaction, de la correction, de l'expédition.
L'idéal
pour nous, le plus sûr pour vous, c'est le copier-coller
Spectacles - Animations - Repas
Balades
Balade contée avec Béatrice Fagard
Quand ? le 28 juillet à 14h où ? RV Place Del Cour à Hamoir
Combien ? gratuit pour qui ? familial
Inscription
obligatoire : 086/38.94.43 ; info@othamoir.be
Balade contée avec Gaëlle Comas
Quand ? le 29 juillet à 16h où ? RV Place du Village à Baclain
Combien ? gratuit pour qui ? familial
Avec l’histoire des massottais de Baclain
Centre Culturel de Philippeville & la Surizée asbl
« Les gourmands DISENT… »
avec Hélène Stevens, Régine Vanstechelman, Annie Vande Veegaete, Louis Delville, Micheline Boland,
Marie-Cécile
George, Jacques Merckx, Valérie
Fortune, Monique Ortmans,
Monsieur Mouch et les stagiaires
Quand ? le 29 juillet de 11h à 20h, où ? Parc de la Vignette à Surice
Combien ? gratuit
pour qui ? public
familial
infos : 071-66.23.01 ;
www.culture-philippeville.be
Carrefour où artistes confirmés et conteurs « en cheminement » se
rencontrent dans le cadre d’un joli verger, à Surice. Balade contée, ateliers/activités destinés au
jeune public, danse, de la musique et une foule d’animations.
Les citations de ce Mensuel
nous ont été envoyées par Perle Adler.
Faites comme elle, envoyez-nous vos perles.
?Le bonheur
appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la
ressource ou le courage d’y croire. Alexandre Jardin
Nom d’une pipe, balade contée par Rumelin
Quand ? tous les vendredis de juillet et août, à 15h et 20h où ? RV devant le Perron,
place du Marché, Liège
Combien ? 7€ adulte/6€ senior
pour qui ? à partir de
10 ans
Venez jeter un regard nouveau sur le quartier d'Outremeuse où se profile
encore l'ombre de Georges Simenon et de son personnage Maigret.
Conteurs en balade
- le 5 août à 15h, Voix nouvelles, par Sylvie
Alexandre, Luisa Bevilacqua et Hélène Désirant
Bois de
Laerbeek, avenue de Laerbeek, 145, 1090 Bruxelles.
Le
cœur, l’âme et la mémoire gonflés de vie ; elles racontent entre les
arbres, nous emportent.
- le 12 août à 15h, Rêverie cosmique par Don
Fabulist et Ben Sluijs
Bois
d’Osseghem, square de l’Atomium, 1020 Bruxelles.
Poésie
mélancolique et visions enchantées.
Calme envoûtant d’un saxophone.
- le 26 août à 15h, Contes en sente douce par Julien
Staudt
Rue
du Stampia, 36, 1370 Jodoigne.
Balade
sur la piste de plasticiens. Sens
interdit des œuvres abstraites ?
Sur la voie de l’imaginaire
__________________________________________________________________________________________________________________
Combien ? 4€/gratuit -12ans. Pas de réservation
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- le 19 août à 15h, Quand les murs murmurent par Tony
Havart et Amandine Orban de
Xivry 5/1€-12 ans.
Hall of Fame, tram
81, arrêt Marius Renart, 1070 Bruxelles.
Balade
au casque audio dans un musée de plein air avec deux conteurs urbains.
________________________________________________________________________________________________________
Marionsonnette
Estivale, Garden party.
avec Amandine Orban, Anne Catherine Regniers, Benoit Morren.
Quand ? le 25 août à partir de 16h, spectacle 20h30 où ? Grange
de la Marionsonnet, Haneffe
Infos sur Facebook Robin des pommes.
Concert du Marinus band folk guitar.
Ateliers – Formations
Centre culturel de Philippeville
Conter pour ceux qui n’aiment pas le conte, par Monsieur Mouche
Quand ? les 28, 29
et 30 juillet, de 10h à 16h30 où ? Au Carmel, Matagne-la-Petite
Combien ? Résidentiel :
285€ ; non résidentiel : 180€. Pour qui ? débutant et confirmé
Un peu
d’écriture individuelle et collective.
Travailler les rythmes, les cassures, les voix, les personnages, trouver
son vocabulaire propre. Saisir le public le plus vite possible pour ne plus le
lâcher.
Quand on aime, on conte beaucoup par Chantal Devillez,
Quand ? les 11 et 12 août de 10h à 17h,
où ? à la Bibliothèque
d’Embourg, Voie de l’Ardenne, 78, 4053 Embourg.
Combien ? 150€ Inscription : 04/36.15.669.
Choisir votre conte et raconter votre
histoire avec vos mots, votre regard et votre corps, avec cœur et
simplicité. Formation au conte pour
toutes et tous, à l’intention de tous les publics.
? Depuis longtemps je suis persuadée qu’un seul petit investissement en
croyance, en désir ou en action, nous permet de secréter un fil de sens qui
deviendra cordage et nous mènera quelque part. Elisa Brune
Aquilone
Couleurs de parole par Michèle Dispa
Quand ? les 13 et 27 septembre,
…14h30 à 17h30
où ?
avenue de Péville, 56, à Grivegnée
Combien ?
90€ par modules.
Deux
modules distincts de 8 séances: 1. Appropriation, – 2 .Oralité de contes
traditionnels. Porte ouverte le jeudi 6 septembre à 14h30. Contact préalable souhaité
Aquilone
De plumes et de mots, atelier d’écriture par Michèle Dispa
Quand ? les 15 et 29 septembre de 14h30 à 17h 30 où ? avenue de Péville, 56, 4030
Liège
Infos,
inscription : 0476 -
213 079 ; midispa.mots@gmail.com
L'atelier
est basé sur les émotions, l'imaginaire, la découverte de mots ou d'expressions
fantaisistes (ou pas), la rencontre avec les « lettres » des autres
participants. Porte ouverte le samedi 8
septembre à 15 h
Veillées – Scènes ouvertes
v Zapéro Contes Charleroi le 10 août organisé par Racontance, au café littéraire "Livre ou Verre", passage de la Bourse, 6000 Charleroi.
(entrée par la rue du Collège ou la rue de Marchienne). Les conteurs qui
souhaitent y participer doivent préalablement s'inscrire via l'adresse mail: racontancecarolo@gmail.com Renseignement supplémentaires via le
site www.racontance.be
v Organisée par la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers, le 7
juin à 20h, la Veillée du 7 – scène ouverte, au
Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite, 4000 Liège. 3€. Voir p. 1.
_______________________________________________________________________________________
Agenda d’août
2018
A=animations;
B=balade; C=conférence; D=Danse;
E=exposition; F=formation; Fl=festival ;
J=journée professionnelle; M=musique; R= repas; S=spectacle; V=veillée-scène ouverte
juillet
£ B 28 Balade contée, Hamoir. Voir p. 5.
£ B 29 Balade contée, Baclain. Voir p. 4.
£ F 29-30 Conter pour ceux qui n’aiment pas le conte,
Magtagne-la-petite. Voir p. 5.
£ SA Les
gourmands disent, Surice. Voir p. 4.
août
£ B 03 Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 4.
£ B 05 Voix nouvelles, Bruxelles. Voir p. 5.
£ V 07 La veillée du 7 – scène ouverte,
Liège. Voir p. 1 et 5.
£ B 10 Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 5.
£ V Zapéro
contes Charleroi, Charleroi. Voir p. 5.
£ F 11-12 Quand on aime, on conte beaucoup. Embourg. Voir p. 5.
£ B 12 Rêverie cosmique, Bruxelles. Voir p. 5.
£ S 16 Fricassée de contes à la liégeoise,
Châlons-en-Champagne (F). Voir p. 1.
£ B 17 Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 5
£ B 19 Quand les murs murmurent, Bruxelles.
Voir p. 5.
£ B 24 Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 5.
£ SA 25 Marionsonnette Estivale, Haneffe. Voir
p. 5.
£ B 26 Contes en sente douce, Jodoigne. Voir p.
5.
£ B 31 Nom d’une pipe, Liège. Voir p. 5.
Vassilissa-la-belle
Vassilissa est la fille unique d'un marchand
veuf. Avant de mourir, sa mère lui a confié une poupée en lui recommandant de
la garder précieusement avec elle, de ne la montrer à personne et de lui donner
à manger lorsqu'elle-même aura besoin d'aide. Le marchand se remarie avec une
veuve qui a déjà deux filles, lesquelles se mettent à jalouser et à tourmenter
Vassilissa. Celle-ci, en cachette, raconte ses malheurs à la poupée, qui la
conseille et l'aide en réalisant les travaux pénibles à sa place.
Alors que le marchand est parti pour un long
voyage, la marâtre envoie Vassilissa
chez la sorcière cannibale Baba Yaga sous le prétexte de
lui demander du feu, que ses filles ont laissé s'éteindre. La poupée la
réconforte et lui recommande de l'emporter avec elle. Chemin faisant,
Vassilissa rencontre successivement trois cavaliers, l'un tout blanc à l'aube, le second tout rouge à l'aurore ; elle croise le troisième, tout noir, alors qu'elle est
parvenue à la clairière où se dresse la hutte de Baba Yaga et que la nuit
tombe. L'endroit est particulièrement sinistre, la maison étant faite
d'ossements, ornée de crânes portant des yeux brillant dans la nuit, et le cadenas étant figuré par une bouche prête à mordre[6].
Arrive, voyageant dans les airs dans son
mortier, la Baba Yaga, qui déclare sentir une odeur de chair humaine.
Tremblante, Vassilissa se découvre et explique le motif de sa visite. Baba
Yaga, qui indique au passage connaître les filles de la marâtre, la prend alors
à son service, et lui ordonne d'abord de lui servir tout ce qui peut se manger
et se boire dans la maison : elle dévore tout, ne laissant que quelques
restes à la jeune fille. Avant de se coucher, elle lui annonce que le
lendemain, en son absence, elle devra tout ranger, nettoyer, et trier un
boisseau de blé grain par grain. La poupée, à qui Vassilissa a donné les
restes et raconté sa peine, la réconforte, l'assurant que tout ira bien.
Le lendemain, le travail se fait en effet
tout seul, grâce à la poupée. A la nuit tombée, Baba Yaga est de retour et ne
voit rien à redire. Elle appelle alors ses serviteurs pour moudre le blé, et
trois paires de bras apparaissent et emportent le grain. Avant de se
coucher, elle annonce à Vassilissa que le lendemain, en plus du travail
effectué ce jour-là, elle devra trier un boisseau de graines de pavot, sans quoi elle sera dévorée. Encore une fois, la poupée lui conseille
de prier et d'aller dormir tranquillement, demain étant un autre jour.
Tout se passe de la même façon que la veille,
et les trois paires de bras emportent les graines de pavot pour en extraire
l'huile. Vassilissa s'enhardit à demander à la sorcière qui sont les trois
cavaliers, et celle-ci lui répond qu'il s'agit de son jour clair, de son soleil
ardent et de sa sombre nuit. La jeune fille s'abstient cependant prudemment
d'en demander davantage à propos des trois paires de bras, et Baba Yaga
l'approuve de ne poser des questions que sur ce qui se passe à l'extérieur, et
non à l'intérieur. Toutefois, lorsque Vassilissa lui avoue qu'elle est aidée
dans ses tâches par la bénédiction maternelle, la sorcière, irritée, la jette
dehors, ne voulant « pas de bénis chez elle », mais non sans lui
donner malgré tout un crâne aux yeux ardents planté sur un bâton, puisque les
filles de la marâtre réclamaient du feu.
Les yeux du crâne éclairent le chemin à
travers la forêt que Vassilissa
retraverse de nuit ; elle chemine encore un jour, puis veut jeter le
crâne, pensant que les deux filles auront trouvé du feu entretemps, mais le
crâne lui-même lui ordonne de n'en rien faire et de le porter jusque chez la
marâtre. Lorsqu'elle arrive à la maison, plongée dans le noir, les yeux du
crâne se fixent sur la marâtre et ses filles, les poursuivant partout et
finissant par les consumer.
Vassilissa enterre le crâne, ferme la maison
et s'en va à la ville, où une vieille femme la recueille en attendant le retour
de son père. La jeune fille, toujours aidée par sa poupée, se met à tisser une toile de lin extraordinairement légère et solide, et
propose à la vieille d'aller la vendre au marché, mais celle-ci est d'avis qu'une telle toile ne peut
qu'être offerte au tsar, ce qu'elle fait,
recevant des cadeaux en échange. Le tsar veut faire couper des chemises dans la toile, mais
aucun tailleur n'y parvient. Il envoie alors chercher la
vieille, qui l'informe que c'est sa fille adoptive qui a tissé la toile. Le
tsar ordonne que celle-ci couse elle-même les chemises. Vassilissa s'exécute,
et se rend au palais pour livrer son travail, soigneusement vêtue et
apprêtée : le tsar tombe immédiatement amoureux d'elle et l'épouse.
Le père de Vassilissa revient de voyage,
découvre le bonheur de sa fille et reste vivre auprès d'elle, ainsi que la
vieille. Vassilissa, devenue tsarine, gardera toute sa vie sa poupée sur elle,
dans sa poche.
Les commentateurs
rapprochent ce conte d’un grand nombre d’autres. Et même « Jack et le haricot
magique ». Là, je ne suis vraiment
pas. Mais
aucun ne parle de Cendrillon.
Etonnant ! Nous avons ici une gentille fille réduite en
esclavage par sa marâtre et ses deux filles.
Important quand même !
Si nous continuons le
rapprochement, la mère de Vassilissa, sous la forme de la poupée, est beaucoup
plus secourable que la fée de Cendrillon.
Cela aurait pourtant été une bonne idée de lui de la part de celle-ci de
donner un coup de main à sa pauvre filleule dans ses tâches d’esclave,
non ? Les fées de des contes de Perrault, ne sont pas très
efficaces. Cela vaudrait une
analyse. Et un « détournement de contes »
De
la mère, le conte de Perrault dit : « le mari avait de son côté une
jeune fille d’une douceur et d’une bonté sans exemple ; elle tenait cela de sa mère qui était la
meilleure personne du monde » Qui
se souvient de la mère ?
Dans
la version des Frères Grimm, la mère, morte, est agissante.
Le
conte de Vassilissa continue avec des événements que nous retrouvons dans bien
des contes, difficile d’en faire le décompte des références.
_______________________________________________________________________________________
La sagesse
" Il était une fois un village où les
gens se disputaient sans cesse.
L'un dit bonjour, l'autre lui répond que le
jour n'est pas aussi bon qu'il le prétend, un troisième rétorqe que le ciel est
bleu, et donc que l'on peut parler sans erreur de " jour bon ".
Là-dessus le premier soucieux de n'être pas en reste, estime qu'il pleuvra
avant le soir tombé, un quatrième braille, par la culotte de Dieu, que ces
supputations météorologiques lui cassent les oreilles, le forgeron vient
brandir sa masse d'arme et les femmes entonnent leurs chorales acariâtres.
Bref, ces gens ne sont d'accord sur rien, sauf sur le fait d'être sur tout en
désaccord.
Or un soir, comme passe un ange sous l'orme de
la place, un vieux dit calmement :
- Nous manquons de sagesse.
Autour de lui on se racle la gorge, et chacun
convient que la raison n'habite certes pas chez le voisin d'en face. Pour la
première fois on se prend à réfléchir. Le vieux profite de cette marée basse
pour avancer une idée qui le tarabuste depuis que sa femme lui a cassé le nez
d'un coup de poêle à frire.
- Mes amis, dit-il, je connais bien Venise.
On bâille.
- Et alors ?
- C'est une ville sainte. La sagesse y pousse
aussi dru que le chiendent chez nous. Allons en acheter. Nous la cultiverons,
et nous vivrons en paix.
Les hommes conviennent qu'en effet quelques
graines d'esprit ne seraient pas de trop dans leur jardin public. Ils décident
donc, puisque dans cette ville on trouve à profusion de cette denrée rare, d'y
faire leur marché. Ils désignent trois d'entre eux parmi les plus sobres. On
leur donne cinquante écus, un sac à provisions, une barque, et dès l'aube du
lendemain ils hissent la voile.
A peine débarqués à Venise, tout farauds, ils
courrent après les gens.
- Hé, monsieur, ho, madame, auriez-vous s'il
vous plaît de la sagesse à vendre ?
On les croit fous, on hausse les épaules. Tout
le jour, bravement, ils arpentent les rues et les places en quête de ce bien
précieux qu'ils sont venus chercher. Au soir, comme ils interrogent une
servante sourde dans la taverne où ils ont pris logement, un élégant malandrin
vient s'asseoir à leur table.
- De l'esprit ? leur dit-il. J'en vends. De la
sagesse ? Il m'en reste un coffret. Allons, vous me plaisez. Je peux vous le
céder pour cinquante écus d'or. C'est donné.
Les autres lui tendent leur bourse. L'escroc
s'en va dans l'arrière-cuisine, attrape une souris, la fourre dans une boîte en
fer, revient et dit aux trois compères :
- Ne soulevez pas ce couvercle avant d'être
chez vous. La sagesse est dedans. Son parfum est capiteux mais fragile.
Craignez qu'il ne s'évente. Bon retour sur vos terres, heureux hommes !
Les trois godelureaux s'en vont, chacun
voulant porter leur trésor sous son bras, se disputant déjà l'honneur d'être
celui qui poserait la boîte à l'ombre de l'orme, dans un silence ému, devant le
village assemblé.
Le lendemain ils reprennent la mer. Or, comme
ils naviguent :
- Puisque cette sagesse doit être partagée,
dit l'un, j'ai envie d'en flairer l'odeur, en guise de hors-d’œuvre.
- Bonne idée. Moi, aussi, répondis le
deuxième.
Le troisième dit :
- J'entends gratter dedans.
La boîte à peine ouverte la souris bondit
dehors et bientôt disparait dans le fond du navire. Les hommes lui courent
après. Ce fut en vain. Ils débarquent dans le village en fête penauds comme des
pénitents. Ils avouent tout.
- La sagesse ? On aurait dit un rat. Elle nous
a échappé. Elle s'est cachée quelque part dans la cale.
On gronde autour d'eux. On lève les bâtons.
Alors le vieux ouvre les bras et dit :
- La sagesse, messieurs, est là, dans ce
bateau. C'est le point essentiel. Tirons-le donc au sec. Qu'on monte la garde
autour de lui afin qu'elle n'en sorte pas, et nous irons tous les dimanches
dans ce temple nouveau nous imprégner de son parfum. Ainsi nous deviendrons des
gens estimés de Dieu.
Ils font ainsi. Et de ce jour, chacun
redoutant fort l’œil pointu du voisin, ils prétendent tous avoir le nez
sensible et ne parlent plus, sereins comme des papes, que de beautés profondes.
"
D’après Henri Gougaud, in L'arbre d'amour et de sagesse)
Une histoire fort semblable est reprise dans
les contes juifs de Chelm. Dans ce
conte-là, les habitants vont acheter de la justice. Ils reviennent avec un plein tonneau, qui se
trouve être plein de poisson pourri. Egalement
une fin de sagesse.
Fabliau d’Odilon le Fol
Au temps jadis, les ânes vivaient en liberté dans les
herbages et les bois.
Il mettent tout en commun. En hiver, toute la compagnie
des ânes était avertie des endroits où il u a encore écorce ou herbe tendre
conservée sous la neige. Il sont avertis
du voisinage des loups, des ours et des autres bêtes sauvages. Pour lutter contre eux, ils brayaient en
chœur, ce qui faisait fuir les animaux dangereux.
Un âne n’aimait pas chercher sa nourriture ni se joindre
aux autres pour les défendre. Un homme
l’aborde :
- « Bel âne, mon ami, qu’il est dur à votre âge de
chercher de la nourriture, de gratter la neige pour trouver un peu d’herbe
pourrie, de vous lever pendant la nuit, de braire pour faire fuir les loups et
les ours, de ruer pour vous défendre, au risque d’attraper un mauvais
coup. Venez chez moi. Vous aurez un bon logis bien fermé toute
l’année, de la belle herbe fraîche ou du foin suivant la saison. Je serai là pour vous défendre. Vous dormirez à votre aise et vous mangerez à
votre heure.
Pour prix de tous ces avantages, je ne vous demande que
peu de choses : un peu d’aide pour porter mon blé ou mon avoine, juste
pour vous tenir en appétit. Nous serons
amis. Dites la chose à vos
frères. »
Sur le conseil de l’âne, tous allèrent chez l’homme. S’en trouvèrent-ils bien ?
D’après Histoire
d’un hôtel de ville et d’une cathédrale, texte de dessins par Viollet-le-Duc,
Paris J. Hetzel et Cie, éditeurs, Paris.
Viollet-le-Duc 1814-1879.
Les hommes sur terre
Il y a bien longtemps, en des temps immémoriaux, des
hommes vivaient sur la Terre. Les années s'écoulent et avec les années le
climat se réchauffe. La température se met à augmenter peu à peu. La terre, si
fertile alors, ne donne plus assez pour nourrir les hommes. Une chaleur torride
brûle tout. Les récoltes sont calcinées. La sécheresse s'installe. Bientôt une
terrible famine s'abat. Tour à tour, les hommes succombent à cette disette.
Seuls, un homme et une femme survivent.
Puis un jour, le Créateur fait tomber la pluie, une
pluie sans fin sur la Terre pour balayer toute cette sécheresse. Bientôt, les
terres sont complètement inondées. Pour s'abriter du déluge, l'homme et la
femme se cachent dans un tonneau. C'est ainsi qu'ils voguent nuit et jour sur
une mer infinie sans jamais apercevoir un bout de terre.
Cependant, il arrive qu'un jour la pluie s'arrête. Le
niveau des eaux baisse et les continents font leur apparition. L'homme et la
femme dans leur tonneau arrivent sur les terres de la Chine. Il renoncent à
leur modeste embarcation pour débuter une nouvelle vie. Ils se marient et de
leur union nait un enfant. C'est un fils auquel il manque les bras et les
jambes. Le pauvre homme, désemparé, prend l'enfant et l'amène devant le
Créateur. Il lui dit : -"Ma femme a donné naissance à un enfant infirme.
Dis-moi ce que je dois faire de lui ?". Le Créateur lui tient ces paroles
: -"Découpe ce fils imparfait et plante chaque morceau de celui-ci au pied
de l'arbre toho". L'homme repart, et le soir même fait ce que le Créateur
lui avait dit. Quelle n’est leur surprise à l'aube de voir des volutes de
fumées monter jusqu'au ciel. Plus encore, aux endroits où l'homme a planté des
morceaux de fils, il y a des maisons. A l'intérieur de chacune d'elles, l'homme
et la femme peuvent entendre des voix et des rires. Chaque maison est habitée
par une famille.
C'est ainsi que l'humanité serait apparue sur la
Terre.
Selon un conte Hmong, transmis par Chloé Lybouafu en
2004
Marialu
Riquet à la Houpe par Amélie Nothomb, roman,
Editions Albin Michel, 2016. 186 p.
Un roman ? Plutôt un conte revisité. Amélie Nothomb a repris tel quel le titre
d’un conte de Perrault. Sans doute pas
le plus connu. (Je vous l’avoue, c’est
celui que je préfère et qui m’a inspiré
une version revisitée « Laid Vilain-Pasbot et Belle Palaide » Par parenthèse, ces patronymes existent
vraiment.)
Ne parlons plus de moi mais du
livre. L’auteur a transporté le conte
dans notre monde actuel. Elle donne une enfance au héros et à l’héroïne, sans
véritable réalisme et en ouvrant la porte à son imaginaire. Ensuite, elle a suivi le schéma du conte,
tout en incluant une part documentaire sur « Houppe » », qui est
à l’origine un oiseau. Le protagonistes
ne sont ni prince ni princesse mais des privilégiés quand même.
Ce livre n’est pas tout
récent. Je le reprends en écho aux
contes détournés que nous avons présentés le 7 juillet à Liège, le 15 juillet à
Chiny, et qui fera l’inauguration du Festival du Conte de Liège.
Y pécher des idées pour nos
contes ? L’idée de donner un passé
aux héros de conte me parait intéressante.
Tout comme y inclure des parties documentaires. Au moins pour nourrir nos images.
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? Au repas du soir, je lui demandai si elle aimerait comprendre le langage
des animaux. Non, répondit-elle. Quand je lui demandai : Pourquoi
pas ? Elle hésita légèrement puis répondit : Pour ne pas leur faire
peur. Elias Canetti in Le Cœur Secret de l’Horloge
? Je me demande ce que le passé nous réserve. Françoise
Sagan
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