Mensuel de diffusion d’informations sur l’oralité,
les conteurs et les raconteurs.
Août 2019 – N°320
P 912122 Bureau de dépôt
LIEGE 1–4000
Editeur responsable: Marie-Claire Desmette, av. E. Ysaÿe, 32/224 4053 Embourg
Au sommaire, ce mois-ci: -
- Nouvelles du monde du conte
- Spectacles – Balades - Ateliers - Festival
- Un mois, des contes
- Façon de faire - 1 histoire
- merci de Chiny
- Alerte annonce de spectacle
La Veillée du 7 – scène ouverte
organisée par la Maison du Conte et de la Parole de
Liège-Verviers
quand ? le 7 août à
20h où ? Théâtre
à Denis, 302, rue Ste Marguerite à Liège
combien ? 3€ carte blanche: Gaëtane Windels
animation : M-Claire
Desmette
Pas de thème pour la scène ouverte.
Pour conter, s'inscrire en début de séance
auprès de l'animateur. 1 conte d'une
durée de 10'.
La Carte Blanche nous fera voyager.
Conte et marionnettes
organisée par la Maison du Conte et de la Parole de
Liège-Verviers
avec Laure Cech, Roger Janssen, Egidia Cavallin
et des conteurs de la Maison
quand ? le 7
septembre à 20h
où ? Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite à Liège
combien ? 4€
Des âmes de bois et de toutes matières, d’ici et
d’ailleurs pour dire nos imaginaires et nos réalités.
Pas de scène ouverte.
Prochaine scène ouvertes le 7 octobre.
Une rubrique à retrouver chaque mois
Un
mois, des contes à la bibliothèque de Florenville
Chaque mois de cette année 2019, nous vous proposerons une sélection de
4 ouvrages.
A noter que vous pouvez les emprunter via votre bibliothèque
(francophone belge) et le système de prêt inter-bibliothèques.
AOÛT : CONTES
D’AILLEURS
RECUEILS :
ü Jean-Jacques Fdida et
Judith Gueyfier, La naissance de la nuit
et autres contes du monde entier ; Paris, Didier Jeunesse, 2006 : De l'Inde, du Ghana, de Chine, de Roumanie,... dix-sept
pays pour autant de contes
ü Jean-Claude
Carrière, Le cercle des menteurs, Contes
philosophiques du monde entier ; Paris, Plon, 2008 (2 volumes) : Ces contes sont zen ou
soufi, chinois ou juifs, indiens ou africains... Jean-Claude Carrière les a écrits et ordonnés comme s'il
s'agissait d'un manuel de philosophie. Un manuel où le chemin vers la sagesse
serait hasardeux et plaisant.
ALBUM :
ü Yannick Prigent et
Caroline Palayer, La petite tresseuse
kanak ; La Roque-d’Anthéron : Vents d’ailleurs, 2009 : Lémé, une petite fille
kanak, apprend le travail délicat du tressage, un savoir transmis par sa
grand-mère. Lémé tresse de ses mains habiles paniers, manteaux de paille,
ceintures et colliers. Mais un jour, Lémé se voit imposer un époux...
CD :
ü Rolande Causse et autres , Petits contes du vaste monde ; Paris, Circonflexe, 2017 Voyagez de l'Inde à la Bolivie, de Chypre à l'île
Maurice… Autant de contes traditionnels qui racontent la vie avec poésie et
humour. Vous rencontrerez Kakou Ananzé, l'araignée paresseuse mais curieuse ;
vous découvrirez l'origine des griffes de l'ours, et celle de la carapace du
tatou... Cet ouvrage s'accompagne d'un CD dans lequel tous les récits sont
racontés par les auteurs
ü
Infos :
Bibliothèque :
rue de l’Eglise, 13 – 6820 Florenville
061/ 32 03 40
www.bibliotheque-florenville.be
bibliotheque.locale.florenville@province.luxembourg.be
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Nouvelles du monde du conte
20ième
Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Prix du Ministre de la Culture –
Prix du Festival interculturel du Conte de Chiny :
2 lauréats : Stéphanie Witta avec Telle Mère telle
fille
Alice Beaufort et Sébastien
Lattuga avec La Yara
2 mentions : Ummée Shah avec Kali
Thomas Midrez avec Là où nous emmène l’amour
Félicitations et nos
bons souhaits pour l’avenir
? Ma mémoire est gentille avec moi. Alain
Mabankou
Ainsi, vous aurez l’occasion de rencontrer et
d’échanger avec les 55 conteurs membres de la Fédération lors du grand colloque
international « Aux sources de l’Oralité » que nous organisons le mercredi 11
septembre à la Maison du Spectacle-la Bellone à Bruxelles, en prélude à
« Chimères ». Nous y accueillerons d’illustres orateurs venus des 4
coins du monde tels que Regina Machado (Festival
Boca de Seu - Brésil), Bubacar N’Daye (Festiparole
– Sénégal/France), La Churla (Chamane Aymara – Bolivie/Suisse) et Bernadette
Bricout (chercheurs au CNRS – auteur de « La Clé des Contes » - France).
Dès le lendemain, et pendant quatre jours,
vous découvrirez 24 spectacles pour tous les publics, présentés lors de « Chimères », le nouveau festival de Contes qui se déroulera du 12 au 15 septembre
prochain à Braine-le-Comte (à 20 minutes de Bruxelles). Récits de vie,
patrimoine de nos régions, fictions contemporaines, contes coquins… L’art du
conte n’est pas réservé aux enfants ! Et aborde parfois des sujets graves
ou brûlants d’actualité. Naturellement, les tout-petits seront gâtés, eux
aussi, avec une programmation qui leur est tout spécialement réservées. Quant
aux familles, elles sont attendues tout spécialement le week-end.
« Chimères » se logera dans divers lieux uniques et contrastés de la
ville.
Vous trouverez plus d’informations sur notre site web www.conteurs.be
et dans le Mensuel de septembre !
· Des contes pour refaire le monde. Un article dans L’Avenir du 5
juillet 2019, signé Audrey Verbist. Une
interview de Bernadette Henrich présentant la marche des conteurs, qui a eu
lieu du 8 au 12 juillet en Gaume, Belgique et France et qui s’est terminée par
le spectacle inaugural du Festival de Chiny. (voir Mensuel de juillet).
« C’est la tradition des troubadours et des ménestrels
d’antan ». Bernadette en profite
pour présenter le conte, son intérêt, son actualité …. et qu’il n’est pas
seulement pour les enfants. L’article
annonce aussi le colloque du 11 septembre et Chimères, du 12 au 15 septembre (voir
ci-dessus). En prime deux belles
photos, avec une légende : Les conteurs s’adaptent aux lieux et aux
publics de toutes les générations.
·
Conteurs en Balade en été. Découverte par le
conte des parcs et jardins de Bruxelles et de Wallonie. Vient l’été. Le temps
des fuites azimutées à travers les hautes graminées sous le chant des alouettes
où chaque conte sera une perle de sueur, une éraflure d’épi, un éclair rose de
soleil à travers la paupière, une vapeur fugace et musquée de camomille sauvage
foulée au pied…
Dans cette douceur délicieusement estivale, les Conteurs en Balade vous
emmènent dans les coins et recoins arborés et herbeux de la ville. Venez vous
délecter de récits enchanteurs posé à l’ombre d’un arbre, adossé à un vieux mur
ou assis sur l’herbe fraiche des parcs et jardins de Bruxelles et même de
Wallonie ! Tous les dimanches des mois de juillet et d'août à partir de 15h.
Mots et Merveilles, Avenue Louise, 200, 1050 Ixelles.
www.conteursenbalade.be
infos :0497 78 20 75 charlotte@conteursenbalade.be.
Voir p. 4.
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Message important à nos amis conteurs et
organisateurs de spectacle
· Envoyez-nous vos
informations avant
le 14 du mois précédant la publication,
· un mois plus tôt pour
les formations,
· complètes et
lisibles,
· par poste à
Marie-Claire Desmette, av. Eugène Ysaÿe, 32/224
4053 Embourg. Tel :
04/367.27.06.
·
Ne comptez pas sur
les organisateurs de spectacle. Envoyez-nous vous-mêmes vos infos.
Idéalement,
vos informations comportent:
organisateur, titre,
genre
d'activité, artiste(s),
date et heure, lieu,
prix,
public
cible, coordonnées pour infos et
réservations, max. deux lignes de commentaire
N.B. Aucune
mention tout en majuscules, svp.
C'est vous qui nous
envoyez vos informations.
Veuillez ne pas les
noyer dans une mise en page compliquée Epargnez-nous les recherches,
l'exploration.
Merci d'épargner le travail bénévole de toute l’équipe
Spectacles
- Balades Festival
Contes de pèlerins, balades contées par Christophe Dadseux
quand ? les
2, 9 et 16 août à 16h et 20h où ? Rv place du Marché devant le Perron à Liège
combien ? 7€ pour qui ? parcours aisé
infos, réservations : 0486/86.43.50 ; www.beticket.be www.rumelin.be
Chaussez vos
brodequins, empoignez votre bourdon. Sur
les chemins de Saint Jacques. Ultreïa
Conteurs en balade
Mots
et merveille
Conteurs en balade en été
- le 4 août à 15h, Goutte à goutte par Françoise Van Innis. 4€/gratuit -12 ans
Parc
des Sources, 1200 Woluwé-Saint-Lambert.
Chaque goutte d’eau contient le mystère
et la force de la nature, deviendra rivière, fleuve océan.
- le 11 août à 15h, Aux jardins asiliaires par Benoît Morren et Olivier Jost.
4€/gratuit-12 ans.
Jardins
de l’ancien hospice Pachéco, 7, rue du Grand Hospice, 1000 Bruxelles.
Vies merveilleuses ou banales qui
relient l’ici-et-maintenant à l’ailleurs-de-tout temps.
- le 18 août à 15h, Voix nouvelles par Anne-Catherine Regniers, Pascale Delagnes
et David Guiliazno. 4€/grat.
Parc
Tenbosch, square Henri Michaux, 1050 Bruxelles.
Faune, plaine, marais, promesse
d’aventures, voyage immobile.
- le 25 août, Prends-en de la graine par Marie-Noëlle
Baquet. 4€/gratuit -12 ans
Potagers
collectifs, Pocket Park Laneau, 51, rue Laneau, 1020 Laeken
Réveiller les presque rien des
origines que la destination cache obscurément.
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infos : www.conteursenbalade.be 0497 78 20 75 ; info@conteursenbalade.be
Balades accessibles à personnes à mobilité
réduite accompagnées. Voir p. 3.
Sur les traces de Chiny au Moyen-Age, balade
guidée-contée par Christian Schaubroeck
quand ? les 6 et 13 août à
14h où ?
RV SI, rue du Millénaire, 6810 Chiny
combien ? 4€ infos,
inscription : 061/31.54.04 ; chiny-si@skynet.be
Province de Namur Buff-estival Maison
du Conte de Namur
Contes à croquer au cœur de l’été par Thérèse Mansion
quand ? le 17 août à 15h pour
qui ? à partir de 5 ans
à 15h30
à partir de 10 ans
où ? Delta, avenue
Golinvaux, 18, 5000 Namur combien ? Pass
Festival : 5€/gratuit -12 ans
infos,
réservations : 081/77.68.09 ; taps@province.namur.be
Dans le cadre de Buff-Estival,
Festival du Théâtre amateur. Des
histoires à déguster crues ou bien cuites.
Des histoires à laisser mijoter ou à mordre à pleines dents. Pour le plaisir.
Gaston Schreurs, échevin à
Thimister
7 Bibliothèques communales
Racines par Chantal Dejadin
quand et où ? le 26 août au Château Francotte à Dalhem
le 27 août à l’église
de Bolland
le
28 août à l’Espace culturel de Hansez
le
29 août au Pré Desonay à Clermont
le
30 août au Château de Beusdael à Sippenaeken (Plombières)
le
31 août dans la cour du Centre culturel d’Aubel
le
1er septembre dans le cloître du Centre culturel à Visé
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spectacle à 20h. pour
qui ? dès 8 ans combien ? au
chapeau
infos : 0479/49.51.45
De villages en ville,
une marche de 15 km par jour. On peut
accompagner Chantal Dejardin.
Contes traditionnels
de nos racines et ancrage dans le présent.
Rencontres avec le public.
3ième
Festival du Conte de Charleroi
avec
Jacky Druaux, Carine Donckers, Raphaëlle Bouillon, Sylvianne
Piéfort, Pascale Baeyens et Julie Bouniton
-
11h 00 ouverture des portes et accueil pour la balade contée
- 11h15 – 12h30 balade contée : Au fil de l’eau et des quais par des conteurs de la Maison du
Conte de Charleroi. 8€/6€enfant-12ans. Public familial.
- 12h30
verre de l'amitié
-
13h30-14h15 Coffre aux contes. 8€/6€enfant-12ans. Public familial
- 14h15
animation : atelier pour enfants
-
15h00 pour les 3-6 ans :Plouf ! A l’eau !
Pour les +12 ans : Bord de scène , histoires bizarres et
drôles
-
16h00 Goûter
-
16h30-17h30 Balade loufoque. 8€/6€enfant-12ans.
- 18h30 –
19h30 Scène ouverte par les stagiaires de l’atelier « A la découverte du conte ».
8€/6€enfant-12ans
- 20h00, Femmes du Nord et Cuberdons de et par Sophie Clerfayt. 8€
Portraits
de femmes nées en terre du chicon ; des femmes qui aiment la vie, les
hommes et la liberté. Le cuberdon, bonbon belge à la robe pourpre, est dur à
l’extérieur et moelleux à l’intérieur.
______________________________________________________________________________________________
quand ? le 28 août
où ? Théâtre
Marignan, boulevard Joseph Tirou, 6000 Charleroi
infos,
réservations : 0495 ;
jackydruaux@hotmail.com
Ateliers – Formations
Centre Culturel d’Enghien
Un conte, version
à foison par Catherine
Pierloz
quand ? les 4, 5 et 7 août où ? à Enghien
combien ? 51€ (3 jours) ;
91€ (6 jours)
infos,
inscriptions : www.catherinepierloz.be; site du Centre
Culturel d’Enghien
En 3 jours, explorer les différentes façons de raconter
un même conte. Aller dans le burlesque,
l’onirique, le merveilleux, on peut tenter une version contemporaine, une
version à plusieurs voix, une version musicale.
Stage de contes par Chantal Devillez
quand ? du 15 août 19h au 17 août 19h où ? Bibliothèque d’Embourg, Voie de l’Ardenne, 78,
Emboourg
combien ? 180€ pour qui ? adultes
réservation : 04/36.15.669
Saisons
du conte – saisons de l’Etre – déploiement de l’Etre. Epanouir votre potentiel, vos ressources, les
cultiver. En prendre soin et en récolter
les fruits … à l’aide des contes.
? Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de
vie. Que l'on peut tout effacer d'un
mot. Faire disparaître le poids des choses.
Gommer les vilenies … Grégoire
Delacourt (et si nous ajoutions … et dans les contes)
Veillées – Scènes ouvertes
Ces veillées sont des réunions amicales et conviviales,
où tout le monde peut conter, éventuellement après inscription.
v Zapéro Contes Charleroi le 2 août organisé par Racontance, au café
littéraire "Livre ou Verre", passage de la Bourse, 6000 Charleroi.
(entrée par la rue du collège ou la rue de Marchienne)
Les conteurs qui souhaitent
y participer doivent préalablement s'inscrire via l'adresse mail:
racontancecarolo@gmail.com Renseignement
supplémentaires via le site
www.racontance.be
v
La Veillée du 7 – scène ouverte, organisée par la
Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers, le 7 août à 20h, au Théâtre
à Denis, 302, rue Ste Marguerite, 4000 Liège.
Voir p. 1.
v
Contes
suspendus au milieu du jardin, le 11 août à 15h. à Mons,
au Jardin suspendu, avec l’équipe de la Scène ouverte de Mons ( scène ouverte
aux arts de l’oralité : contes, chansons, slam, poésie)( https://www.lejardinsuspendu.be/ )
(https://www.facebook.com/sceneOuverteMons/
et https://www.facebook.com/events/646714832508601/ )
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Agenda d’août 2019
A=animations; B=balade;
C=conférence; D=Danse; E=exposition;
F=formation; Fl=festival ;
J=journée professionnelle; M=musique; R= repas; S=spectacle; V=veillée-scène ouverte
£ B 02 Contes
de pèlerins, Liège. Voir p. 4.
£ V Zapéro-contes Charleroi,
Charleroi Voir p. 6
£ V 04 Goutte
à goutte, Bruxelles. Voir p. 4.
£ F 04-07 Un
conte, version à foison, Enghien. Voir p. 5.
£ B 06 Sur
les traces de Chiny au Moyen Age, Chiny.
Voir p. 4.
£ B 09 Contes
de pèlerins, Liège. Voir p. 4.
£ V 11 Aux
jardins asiliaires, Bruxelles. Voir p. 4.
£ V Contes suspendus au
milieu du jardin, Mons. Voir p. 6.
£ B 13 Sur
les traces de Chiny au Moyen Age, Chiny.
Voir p. 4.
£ F 15-17 Stage
de contes, Embourg. Voir p. 5.
£ B 16 Contes
de pèlerins, Liège. Voir p. 4.
£ S 17 Contes
à croquer au cœur de l’été, Namur. Voir p. 4.
£ B 18 Voix
nouvelles, Bruxelles. Voir p. 4.
£ B 25 Prends-en
de la graine, Bruxelles. Voir p. 4.
£ BS 26 Racines,
Dalhem. Voir p. 4.
£ BS 27 Racines,
Bolland. Voir p. 4.
£ BS 28 Racines,
Hansez. Voir p. 4.
£ Fl 28 3ième
Festival du conte de Charleroi, Charleroi. Voir p. 5.
£ BS 29 Racines,
Clermont. Voir p. 4.
£ BS 30 Racines, Sippenaeken. Voir p. 4.
£ BS 31 Racines,
Aubel. Voir p. 4.
septembre
£ BS 01 Racines,
Visé. Voir p. 4.
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? Le récit est quelque chose qui a une dignité
philosophique extraordinaire. Le récit a
aussi ce côté rêveur et dynamique, dont j’ai besoin, même à mon âge (88 ans) Michel
Serres
Un beau
spectacle peut-il être inqualifiable ?
Interview de Christine Andrien, Patrick Fery et
Magali Mineur
Yves
Jeunehomme
C’était fin mars à la citadelle de
Namur, sous une des voutes de la Caserne hollandaise. On clôturait une journée
de colloque Femmes et violence dans les soins médicaux, organisé par le centre
d’Action laïque. Le Théâtre de la parole1 présentait le Choeur
des femmes, spectacle inspiré du roman éponyme de l’écrivain et ex-médecin
Martin Winckler.
Jean Atwood est
une jeune femme qui se destine à être gynécologue. Avant qu’elle ne termine ses
études, son professeur l’envoie en stage dans un service de gynécologie de
première ligne. La jeune femme, qui excelle en salle d’opération, ne comprend
pas pourquoi il faudrait passer beaucoup de temps à écouter les patientes dire
leurs souffrances, comme le fait le Dr Franz Karma, son maitre de stage. De
temps à autre, une des patientes sort de derrière un paravent pour témoigner de
sa situation.
Magali Mineur
jouait Jean Atwood, Patrick Fery Franz Karma et Christine Andrien les
patientes. J’ai fait l’interview de tous les trois, dans les greniers du Rouge
Cloitre, qu’occupe le Théâtre de la parole, dans un premier temps
Christine et Patrick ensemble, ensuite Magali seule.
L’aventure a
commencé à l’été 2015. Christine, Magali et Patrick étaient déjà dans l’équipe
de la maison du Conte. Tous les trois venaient de travailler ensemble dans l’Heure
du crime, adaptation de nouvelles policière d’Edgar A. Poe. Patrick a eu
l’envie d’un nouveau projet collectif d’adaptation, plus le désir de s’investir
plus dans le travail d’équipe de la Maison du conte de Bruxelles. Deux
romans ont été envisagés et rejetés, puis Christine a proposé le Choeur des
femmes. Elle avait acheté le livre à sa sortie en 2009. Elle ne l’avait lu
qu’en 2013, parce qu’elle avait trouvé peu engageante la photo de couverture.
Mais elle avait été conquise : le livre était devenu une de ses
« grandes lectures ». Elle en avait parlé à toutes ses copines. Et à
son gynécologue, qui connaissait déjà : il avait plusieurs exemplaires du
roman dans un tiroir de son cabinet, offerts par des patientes. Christine a
proposé ce livre à Magali et Patrick. Magali l’a lu d’une traite, un coup de
coeur. Pour Patrick, le choix de ce livre-là est immédiatement devenu une évidence. C’est avec joie qu’il a commencé
l’adaptation. Il se souvient d’un travail plutôt simple : le roman est
structuré de manière chronologique, ce qui n’a pas nécessité de grands
remaniements. Christine ajoute que, dans ce roman, les témoignages de patientes
sont restitués dans une langue très parlée. Le romancier avait fait le travail
de collectage auquel le Théâtre de la parole a l’habitude de procéder.
Patrick dit
qu’une adaptation doit se concentrer sur un nombre limité de thèmes. Ici, on a
laissé tomber la question de l’identité sexuelle, le rôle des firmes
pharmaceutiques et la vie affective de Jean Atwood pour se resserrer sur deux
thèmes : la nécessité, pour un étudiant en médecine, de recevoir une
formation concernant sa relation avec le patient et les maltraitances médicales
vécues par les femmes. Christine et Magali lisaient les versions successives écrites
par Patrick et participaient à l’adaptation en faisant part de leurs avis et de
leurs envies.
En écrivant,
Patrick avait déjà une idée de la distribution : « confusément,
j’entendais la voix de Christine en écrivant les monologues » ;
Christine a d’ailleurs tout de suite eu envie de dire ces témoignages. Quant au
rôle de Jean Atwood, il a plu à Magali qui y retrouvait, de sa jeunesse, le
côté « autoritaire et despotique » et les jugements définitifs.
Côté décor,
« il a toujours été hors de question de mettre une table
gynécologique » dit Christine.
Patrick confirme que ce genre d’accessoire aurait déplacé le propos vers la
technique médicale. Magali a proposé de découper la scène en trois couloirs —
le fond, le milieu et le devant — dans lesquels elle et Patrick prennent place
pour représenter la distance ou la proximité qui caractérisent chaque moment
des relations entre Karma et Atwood. Un paravent est placé sur le côté de la
scène, voire à l’extérieur, derrière lequel Christine endosse le vêtement de
chacune des témoins. Ces choix ont été validés par le regard extérieur d’Italia
Gaeta. Christine, Magali et Patrick s’accordent à souhaiter ajouter une
création-lumière.
Deux
représentations ont déjà eu lieu au Théâtre de la parole et une
troisième y est prévue le 25 octobre. En dehors de cette scène, le spectacle a
été accueilli par Bruxelles laïque et, comme indiqué plus haut, par le Centre
d’action laïque de Namur. Il faut dire qu’il a été construit dans le cadre
de la mission d’éducation permanente assumée par le Théâtre de la parole.
Selon Christine, « la discussion avec le public fait partie intégrante du
spectacle ». Magali ajoute que c’est génial d’entendre les gens dire
« c’est exactement ce que j’ai vécu dans mon travail » ;
d’entendre une dame se rendre compte, grâce aux mots du spectacle, qu’elle a eu
raison de se fâcher contre les médecins qui la maltraitaient.
Par contre,
Patrick et Christine ne se font guère
d’illusion : les programmateurs de conte — et ceux de théâtre — ne
programmeront jamais le Choeur des femmes. « Je ne le vois pas à Chiny,
par exemple » dit Patrick2. Il faut dire que la place des
dialogues est centrale. Ceux-ci sont nécessaires à la compréhension de
l’histoire, dit Patrick. Christine contextualise : le Théâtre de la
parole a toujours mélangé la parole du narrateur et celle des personnages.
Celle-ci donne vie au récit. On peut parler du métier de conteur-acteur. Il ne
s’agit pas, comme dans le théâtre, de s’intéresser à la profondeur des
personnages. Et les codes retenus sont tout-à-fait différents de ceux du
théâtre, par exemple lorsqu’un des personnages s’adresse au public. Certes,
Christine et Patrick constatent que les comédiens3 s’appuient sur
ces différences pour jeter sur les conteurs un regard condescendant, mais ils
les assument, ces différences. Quant à Magali, elle refuse de participer au
débat, qu’elle qualifie de prise de tête. « Je veux que l’histoire
parvienne aux gens. Lorsque un spectateur me dit votre histoire m’a touché,
j’estime que j’ai fait mon boulot ». Elle ajoute que si elle veut être
sincère — honnête ? — elle ne peut pas prétendre avoir fait un travail de
conteuse, ni un travail de comédienne ❑
1. Lire Magali Mineur, Quel est le nouveau
nom de la Maison du Conte de Bruxelles ? dans notre
mensuel, n° 310, octobre 2018
2. L’auteur a l’habitude de faire lire les
articles, avant publication, aux personnes interviewées, afin que celles-ci
puissent corriger les inexactitudes factuelles. Après cette lecture, Magali
Mineur tient à ce que l’on comprenne bien : le mot-à-mot de l’interview ne
reflète nullement la position du Théâtre de la parole. Nos lectrices et
lecteurs savent que, dans la bouche des personnes interviewées, le caractère
vivant et spontané de l’interview suscite des images, des raccourcis, bref des
figures de discours. Celles-ci font le sel de l’interview. L’exemple ici
restitué présente les caractéristiques d’une synecdoque particularisante.
3. Magali Mineur souligne que le mot-à-mot de
l’interview ne reflète pas, dans ce passage-ci non plus, la position du Théâtre
de la parole. La synecdoque est ici généralisante.
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Nala et Damayantî
Il y avait autrefois, dans l’Inde, le roi
Nala. Beau, fort, intelligent, loyal et
pieux. Il a un défaut, il aime jouer aux
dés.
Dans une autre région, règne le roi
Bhîma. Il a trois fils et une fille, Damayantî,
renommée pour sa beauté.
En sa présence, on ne cesse de louer le roi
Nala. Devant le roi Nala, on ne cesse de
célébrer la beauté de Damayantî. Ils
tombent amoureux l’un de l’autre sans s’être vus.
Un jour, Nala rêve d’amour devant son
étang. Trois cygnes se posent. Nala se saisit d’un, qui lui parle :
- « De grâce, sire, ne me tuez pas. En retour, je parlerai de vous à Damayantî,
de telle façon qu’elle n’aimera que vous. »
- « Volontiers. Et acquitte-toi bien de ton
message. » Il ouvre la main,
l’oiseau s’envole.
Sur la terrasse du palais de son père,
Damayantî capture le cygne.
- « Princesse, vous êtes la perle des
femmes. Je connais un roi, le roi Nala,
qui est un tigre parmi les hommes.
L’union de vous deux engendrerait la perfection. »
Damayantî devient mélancolique, soupire et
pleure en silence. Elle est malade
d’amour.
Son père décide de la marier et invite tous
les princes de la terre
- « Ma fille va se choisir un
époux. »
Tous les puissants accourent. Les dieux décident de se rendre à la cour de
Bhîma. Ils rencontrent Nala qui s’y rend
aussi.
- « Roi Nala, tu es loyal. Tu vas nous rendre un service. »
- « Certainement, que désirez-vous de
moi ? »
- « Nous sommes venus demander la main de
Damayantî. Qu’elle choisisse l’un de nous. »
- « Pardonnez-moi mais comment un homme
amoureux pourrait-il porter pour d’autres un telle message à la femme qu’il
aime ? »
- « Tu as dit oui, obéis. »
Nala se trouve en présence de Damayantî dans
son appartement sans savoir comment il est entré. Elle est plus belle que tout ce qu’il avait
rêvé.
Damayantî l’admire.
- « Qui êtes-vous pour avoir suscité un
tel amour dans mon cœur ? Vous êtes
sans doute un dieu. »
- « Noble princesse, je suis Nala. Les dieux m’envoient en qualité de
messager. Ils désirent obtenir votre
main. Choisissez l’un d’eux. »
- « O Roi, dites sincèrement ce que vous
avez à me dire. Les parole du cygne ont
embrasé mon cœur. C’est à cause vous que
j’ai convoqué tous les princes, à cause de vous seul. Si vous me repoussez, il ne me restera plus
qu’à choisir entre le poison, le feu, l’eau ou le lacet.
Nala est heureux et malheureux en même temps.
- « Princesse, comment pouvez-vous
préférer un mortel à un dieu ?
Comment allez-vous braver leur ressentiment ? C’est courir à une mort
certaine. Croyez-moi, épousez un de ces
dieux. »
- « Nala, je vénère tous les dieux mais
c’est vous que je veux épouser. »
- « Je suis obligé d’accomplir ma mission
… »
- « Ne vous en faites-moi, j’ai le moyen
de vous éviter toute faute. »
Dans la salle d’honneur, Damayantî trône à
côté de son père. Devant eux, tous les
prétendants. Les dieux sont dans le
fond. Ils ont tous pris l’apparence de
Nala. Comment le distinguer ? Un seul d’entre eux a une ombre. Damayantî s’approche de lui avec la guirlande
de fleurs, la dépose sur ses épaules. Le
choix est fait.
- « Chère Damayantî, j’accepte ton cœur
en échange du mien. Je jure de te rendre
heureuse. » Nala demande pardon et
protection aux dieux. Ceux-ci le lui
accorde et d’autres dons, leur promettent un fils et une fille.
Nala et Damayantî font rayonner sur le pays
justice et bonté. Ils ont un fils et une
fille.
Malheureusement, un démon prend possession de
Nala. Le démon va chez le frère de Nala.
- « Va jouer aux dés avec ton frère. Je t’aiderai, tu gagneras toujours. Nala ne peut résister. les deux frères jouent sans répit. Nala perd toujours.
Damayantî se désole, elle ne reconnait plus
son mari. Saisie d’un sombre
pressentiment, elle envoie ses enfants en lieu sûr.
Nala perd son royaume.
Nala a tout perdu. Nala et Damayantî errent à travers la forêt,
affamés, ils vivent de racines et d’eau.
Personne ne leur vient en aide.
- « Ma femme chérie, prend le chemin du
royaume de ton père, quitte moi. »
- « Je veux bien retourner chez mon père,
à condition que tu viennes avec moi. »
- « Il m’est impossible de t’y ramener
dans cet état. Laisse-moi seul
ici. »
- « N’insiste pas, je ne te quitterai
pas. »
Ils rencontrent une vieille cabane déserte et
s’endorment. Nala se réveille, regarde
Damayantî endormie.
- « Si je l’abandonne, elle retournera
dans sa famille. » Il la recouvre
de son manteau et s’en va dans la nuit
A son réveil, Damayantî ne trouve plus Nala,
elle l’appelle. Pas de réponse. Elle parcourt la forêt en suppliant les
dieux. Après trois jours, elle rencontre
un ermitage.
- « Salut beauté, que pouvons-nous faire
pour vous ? »
Damayantî raconte ce qui lui est arrivé.
- « Rassure-toi, noble femme. Ton époux te sera rendu, il recouvrira son
ancienne splendeur et le bonheur habitera sous votre toit comme par le
passé. » Les ermites disparaissent.
Damayantî finit par se réfugier auprès de la
reine de Tchédi qui la prend comme servante.
Nala erre dans la forêt. Il voit un brasier, en sort Karkotaka, le roi
des serpents.
- « Vous m’avez sauvé la vie. Un sort m’avait été jeté. Je veux vous récompenser. »
Karkotaka mord au pied Nala qui devient
difforme.
- « C’est pour votre bien. Ainsi personne ne pourra vous
reconnaitre. Par mon venin qi coule en
vous, vous torturerez le démon qui est en vous et il finira par sortir. Allez- vous présenter au roi Ritouparna comme
cocher. Quand vous désirerez reprendre
votre vraie forme, il vous suffira de revêtir cette tunique bleue. »
Nala devient le cocher du roi Ritouparna.
- « Apprends-moi ta science des
chevaux. »
- « D’accord, à condition que vous
m’appreniez la science des dés. »
Le père de Damayantî cherche partout sa
fille. Il finit par la retrouver près de
la reine de Tchédi, la fait reconnaitre comme sa fille. Damayantî retourne chez
ses parents, dépêche partout des émissaires pour retrouver son mai. Peine perdue.
Elle invente un stratagème, annonces ses fiançailles puisque son mari
est mort.
Le Ritouparna veut se mettre sur les rangs des
prétendants, demande à son cocher de le conduire le plus vite possible.
Nala, sous la forme du cocher, est désespéré,
sa femme l’a oublié. Le roi Ritouparna
arrive chez le père de Damayantî. Ses
chevaux vont à l’écurie. Les autres
chevaux reconnaissent Nala sous la forme du cocher difforme.
Damayantî se dit que le cocher de Ritouparna
conduit les chevaux comme le faisait son mari.
Elle envoie une suivante lui parler.
Celle-ci raconte au cocher la triste histoire de sa maîtresse. Le cocher pleure.
La suivante rend compte de sa mission.
- « Prends les deux enfants avec toi et
promène-toi du côté des écuries. »
Le cocher les reconnait et pleure de plus belle.
Damayantî le fait comparaître devant son père.
- « N’était son apparence, je jurerais
que c’est lui. »
- « Nala, ne m’as-tu pas juré à la face
des dieux d’être mon protecteur. »
- « Pardon, j’ai été la proie d’un démon
mais maintenant il m’a quitté. Hélas, à
quoi bon puisque demain … »
- « Tu as pu croire cela de
moi ? Non, c’était une ruse. Je t’ai toujours attendu. Je t’aime plus que par le passé, même sous
ces traits)là. »
Le faux cocher revêt la tunique bleue. Instantanément, il est métamorphosé et
redevient aussi beau qu’avant.
Nala et Damayantî retournent vers le royaume
de Nala maintenant aux mains de son frère.
Ils se remettent à jouer. Nala gagne toujours et reconquiert son
royaume.
Bonheur final.
D’après un conte de provenance tiroir. Dans l’ancien temps …. je ne notais pas la
provenance des contes !
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? Ceci est une histoire
vraie, avec des mensonges à l’endroit, à l’envers, parce que la vie c’est
souvent comme cela. Olivier Bourdeaut
Chiny 30e ! Clap …
En 48 heures, la mini ville de Chiny est devenue un grand campement de fête. Elle rêve sous une nuit étoilée et se réveille dès l'aube dans l'agitation d'un marché du livre et le l'artisanat, et dans les joyeuses retrouvailles des artistes qui convergent vers ce lieu improbable pour y créer un monde éphémère et utopique, un monde de paix, de joie et de fraternité, à cent mille lieues des turpitudes qui secouent la planète.
Habitants, touristes, curieux, passionnés, photographes, tous sont prêts pour un grand voyage dans le rêve et la diversité des imaginaires.
Et soudain, sans doute sous l'effet d'un coup de baguette magique, une nuée d'artistes de tous horizons montrent, disent, chuchotent, racontent, crient, chantent, virevoltent, inventent et déclinent le conte de mille et une façons. Chacun à sa manière fait vagabonder le conte dans tout Chiny, de salles en chapiteaux, de rues et en forêt, de jardin en cabaret, avant de l’envoyer dans les étoiles jusqu’au prochain été.
Cette magnifique fête de la parole était portée plus de cent trente conteurs, musiciens, bonimenteurs et autres saltimbanques, et encore par vingt six stagiaires, dix conteurs en lice pour le concours, six membres du jury, des organisateurs d'événements liés au conte, des journalistes et photographes, une radio, un chantier international, une maison de jeunes, et une myriade de bénévoles...
Et dans ce radieux petit monde: VOUS !
Merci à vous ! Merci à tous !
Benjamin Roiseux, directeur, et avec lui : Jacqueline, Marie-Christine, Nathalie, Daniel , Miguel, Nicolas, Chiny et la foulitude de bénévoles.
Nous, qui y
étions, nous disons merci à Benjamin Roiseux, directeur, et avec lui, à
Jacqueline, Marie-Christine, Nathalie, Daniel , Miguel, Nicolas, Chiny et la
foulitude de bénévoles.
Aux conteurs
programmés et aux autres festivaliers pour le plaisir que nous avons eu d’être
au 30e Festival Interculturel de Chiny.
Par contre, nous
avons une réclamation à présenter au sieur Eole et à ses complices.
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m
Ce rond est-il
rouge ? Alors ceci vous concerne :
Si
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de la Parole de Liège-Verviers, asbl.
Vous serez assuré de recevoir prioritairement, pendant douze mois, un
maximum d’informations sur le conte : spectacles, animations, repas contés,
formations, balades, ... en provenance
non seulement de notre asbl, mais aussi de bien d’autres associations et
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Embourg. En communication: nom et adresse où envoyer le Mensuel.
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