Mensuel de diffusion d’informations sur l’oralité,
les conteurs et les raconteurs.
novembre 2023 – N°371
P 912122
Bureau de dépôt CHAUDFONTAINE 4050
Editeur responsable: Marie-Claire Desmette, av. E. Ysaÿe,
32/224
Au sommaire, ce
mois-ci:
- Enseignement et
culture
- Spectacles –
Veillées – Balades - Emission
- Formations
- 4 histoires
La
Maison du Conte et de la Parole de Liège
371ième Veillée du 7- Scène
ouverte, spectacle de contes
quand ? le vendredi 10 novembre à 20h où ? Théâtre
à Denis, rue Ste Marguerite, 302, 4000 Liège
combien ? 4€ pour qui ? tout
public
infos,
inscription pour conter : réservationmaisonconteliege@gmail.com; 0497/61.51.05, 0476/65.37.83
pas d’inscription pour assister.
Nous
sommes bien installés dans nos quartiers d’hiver dans la convivialité, la
simplicité, la sympathie entre conteurs et public. Avec les contes à la clé. Ceux de conteurs chevronnés, les en chemin, ceux
de qui veut s’essayer.
La
Maison du Conte et de la Parole de Liège
372ième Veillée du 7- Scène
ouverte, spectacle de contes
quand ? le vendredi 8 décembre à 20h où ? Théâtre
à Denis, rue Ste Marguerite, 302, 4000 Liège
combien ? 4€ pour qui ? tout
public
infos,
inscription pour conter : réservationmaisonconteliege@gmail.com; 0497/61.51.05, 0476/65.37.83
pas d’inscription pour assister.
L’hiver,
le temps des contes au coin de l’âtre. La
fête de Noël, le Nouvel-An qui se préparent.
Voilà deux bons thèmes suggérés avec insistance pour le programme de
cette soirée. Et une surprise à la fin.
Nouvelles du monde du
conte, des arts vivants, de la politique, des projets…
Ecrivain conteur ou conteur écrivain ? Ce
vendredi 13 octobre une de mes nouvelles ( " Utoplaya" ) a été
retenue par le jury français d'un concours littéraire organisé par le
mensuel Lire et Ecrire Magazine et la maison d'édition Librinova . Elle
est, de ce fait, éditée dès ce jour dans un ouvrage collectif numérique.
(On est six sélectionnés ).
Marie-Noëlle m'a suggéré avec beaucoup
d'insistance de te passer l'info pour éventuellement faire quelques
lignes dans le journal.
Pour info voici ce que j'ai fais paraitre ce
vendredi sur facebook :
Un vendredi 13 heureux
puisque ma nouvelle "Utoplaya" a été sélectionnée dans le cadre du
concours d'écriture de Lire Magazine littéraire-Librinova.
Elle est éditée aujourd'hui numériquement (
dans 200 sites de librairies en ligne ) au sein de l'ouvrage collectif "
Un message à la mer ". Et le commentaire de la Présidente du Jury,
l'autrice française bien connue Mélissa Da Costa : "...une très très belle
plume " a de quoi réconforter mon égo et me conforte surtout dans ma
voie d'auteur à côté de celle de conteur.
L'ouvrage collectif avec ma nouvelle est
accessible GRATUITEMENT via le site de Librinova : https://www.librinova.com/.../ouvrage.../un-message-a-la-mer
Vous pouvez lire ou
télécharger l'ouvrage en cliquant par exemple sur PDF
" J'ai adoré cette
nouvelle ! Quelle originalité ! elle ne ressemble à aucune autre ! On entre
dans un univers mystérieux, sombre, un peu inquiétant, qui interroge et
émerveille à la fois. On est à la limite de plonger dans la bouteille avec
l'héroïne. Une nouvelle qui flirte avec le "conte" et offre une chute
remarquable. Le tout couplé à une très très belle plume !".
Bref, l'écrivain ne semble
pas arriver à cacher le conteur... Cordialement, Dominique
Brynaert
Félicitations à
Dominique. J’ai lu la nouvelle et je ne
peux que vous inciter à la lire aussi.
Marie-Claire
Nouveau nom du site de la Maison du Conte de liège : www.maisonconteliege.be
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· Envoyez-nous
vos informations avant le 14 du mois précédant la
publication,
· un
mois plus tôt pour les formations,
· complètes
et lisibles,
· par
poste à Marie-Claire Desmette, av. Eugène Ysaÿe, 32/224 4053 Embourg.
Tel : 04/367.27.06.
· ou
par courriel à maisonconteparole.liege@gmail.com
·
Ne
comptez pas sur les organisateurs de spectacle. Envoyez-nous vous-mêmes vos
infos.
Idéalement, vos informations comportent:
organisateur, titre, genre d'activité, artiste(s),
date et heure, lieu, prix, public cible, coordonnées
pour infos et réservations, max. deux lignes de commentaire
N.B. Aucune
mention tout en majuscules, svp. Ni en PDF. L’idéal : prêt à copier-coller. Merci.
C'est
vous qui nous
envoyez vos informations.
Veuillez
ne pas les noyer dans une mise en page compliquée Epargnez-nous les recherches,
l'exploration.
Merci d'épargner notre travail
bénévole
Spectacles – Veillées - Balades – Repas Emission
Centre
Culturel de Fléron
Maison du Conte de Liège
Légendes d´Halloween par Maria Estalayo, Gaëtane Windels,
Cécile Didelot, Christelle
Brien, Michelle Troupin et Selle Devos.
quand ? Le 28 octobre, de 18h30 à 22h où ? parc des
Grimonprez, Rue Charles Deliège 9, 4623 Fléron
combien ? Adulte 5 euros, enfants 3 euros.
Dimanche du Conte
-le 29 octobre à 17h, Cavités, explorations mythologiques par Amandine Orban. Tout public dès 12 ans.
Marcher à reculons pour mieux regarder
devant.
-à 19h, L’oralité, une zone de libre évolution, causerie par Amandine Orban.
________________________________________________________________________________________________________________________________________
où ?
au Centre Culturel Bruegel, Rue des Renards 1F, 1000 Bruxelles
combien ? 10 euros / 7 euros : les habitant.e.s du quartier,
étudiant.e.s et sans emploi
réservations : 02 503 42 68
Salle accessible PMR. Petite restauration sur place
Raontance
- le vendredi 3
novembre à 20h, Les Zapéro-contes Charleroi, animé par Pascale Pezzotti
et Ahmed Hafiz
au Livre ou Verre Au 6 passage de la
Bourse - 6000 Charleroi
Cette soirée scène
ouverte aux conteurs. Participation au chapeau.
Infos au 0470/23.67.01. Réservation
non obligatoire. Inscriptions pour
conter : racontancecarolo@gmail.com
-le vendredi 17
novembre à l' Ultieme Hallucinatie à 20h, Les
Zapéro-contes Bruxelles
Au 316 Rue Royale – 1210 Bruxelles.
Cette soirée scène
ouverte aux conteurs est animée par Dominique Brynaert. Participation au
chapeau.
Infos et
réservations conseillées via le site : www.racontance.be
-le samedi 25 novembre à 20h. Mes langues au chat par Ahmed Hafiz
où ? L'Impasse des Contes,
à deux pas de la Grand-Place de Bruxelles. L’adresse, tenue
secrète, est exclusivement donnée à la réservation (obligatoire) via le
site : www.racontance.be ou par
mail : racontance@hotmail.com
combien ? au chapeau
Avec
des histoires drôles et déjantées, saupoudrées de langues étrangères, pour
polyglottes approximatifs, Ahmed Hafiz nous invite, à regarder autour de nous. Il nous
parle de notre vie, du malaise de notre société, de l’état de notre planète et
des fléaux de notre temps. Il nous invite à rire puis à réfléchir.
Maison
du Conte de Charleroi
-le mercredi 08 novembre à 16h00, P'tit 4 heures : animation pour les petits de 4 à 10 ans avec Pascale
Baeyens.
Bibliothèque A. Henin de Gembloux.
Gratuit sur réservation.
bibliotheque@gembloux.be ou par téléphone au 081/616 360
-le Samedi 11novembre à 13h00 à 15h30, Atelier conte :Kamishibaï et
histoires de Noël, avec Pascale Baeyens
Théâtre
Marignan. + Infos : https://www.contecharleroi.be/ateliers-conte/
-le Jeudi 16 novembre à15h & 20h, La Légende de
Jacques Bertrand
Théâtre Marignan (Salle Quinze100Guinzes)
+
Infos : https://www.contecharleroi.be/la-legende-de-jacques-bertrand/
Il était une fois la légende de Jacques Bertrand,
chansonnier carolo. Auteur de dizaines
de chansons, cet artiste sera à l'honneur lors de cette évocation à la fois
musicale et historique du Charleroi du 19ème siècle.
-le vendredi 17 novembre à 19h-20h30 (accueil 18h30). Apéro-Philo.
Quels
droits pour les animaux ?
Livre
Ou Verre - Le Passage de la Bourse 6/24 - 6000 Charleroi. Gratuit.
Réservation
indispensable : info@cal-charleroi.be –
071/53.91.72
« On n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour
l'animal. On a du cœur ou on n'en a pas. »
Alphonse de Lamartine
-le samedi 25 novembre à 10h00 & 11h00, Kiliri : contes
et lecture pour les 2,5/5 ans avec Pascale Baeyens.
Bibliothèque
de Courcelles. Gratuit sur réservation : 071/46.38.60 ou
bibliotheques@courcelles.be
Notre émission « Raconte & Nous »
Lundi 30/10/23 - 18h00 et dimanche 05/11/23 - 13h00
Thème : L'héritage de Jacques Bertrand , quelles sont les chansons, les artistes qui perpétuent
l'amour des Carolos pour leur ville : « Pays de Charleroi, c'est toi
que je préfère.... »
A écouter sur Buzz Radio 94.3 & 97.8 FM et sur No
Radio 101.9 FM
Pour écouter nos émissions précédentes :
https://soundcloud.com/buzzrb/sets/raconte-nous
_________________________________________________________________________________________________________________
Théâtre
Marignan, 53, Boulevard Joseph Tirou, 6000 Charleroi.
Infos,
inscription: nicole.maisonducontecharleroi@gmail.com www.contecharleroi.be
La
Maison du Conte et de la Parole de Liège
371ième Veillée du 7- Scène
ouverte, spectacle de contes
quand ? le vendredi 10 novembre à 20h où ? Théâtre
à Denis, rue Ste Marguerite, 302, 4000 Liège
combien ? 4€ pour qui ? tout
public
infos,
inscription pour conter : réservationmaisonconteliege@gmail.com; 0497/61.51.05, 0476/65.37.83
pas d’inscription pour assister.
Nous
sommes bien installés dans nos quartiers d’hiver dans la convivialité, la
simplicité, la sympathie entre conteurs et public. Avec les contes à la clé. Ceux de conteurs chevronnés, les en chemin,
ceux de qui veut s’essayer.
Peau
de vieille, conte et
musique par Anne Grigis
-le
10 novembre à 20h, a la bibliothèque de Genval, Place communale 1.
1332 Genval. Tout public dès 7 ans. 4€/…
Infos, rés : communication@ccrixensart.be ou genval@bibliorix.be, 02 653 61 23 ou
02 653 40 47.
-le
24 novembre à 16h et le 25 novembre à 18h, au dans le cadre du "Mois du
Fil". PAF 5€
Musée
de Folklore de Mouscron, Rue de la Station 14 à 7700 Mouscron.
Infos, rés : www.musee-mouscron.be, musee.accueil@mouscron.be, 056/860.466
_________________________________________________________________________________________________________________________________
Infos : +32 494 66 91 97 ; www.annegrigis.c
Une
jeune fille se cache sous une peau de vieille et s’en va parcourir le monde. Un
conte sur les apparences et appartenances, plein de soleil, poussière,
rencontres éphémères, chansons, et de l’amour qui met son grain de sel là où on
ne l’attend pas.
Volubilis Julie
Renson
-le dimanche 15 novembre à 11h, Sous ton aile, de et par Julie Renson
Namur, La Bourse, dans le cadre du Festival Namur Demain
Public familial à partir de 5 ans. Gratuit. https://climat.namur.be/
Une dame-oiselle vous prend sous son
aile pour vous conter les hirondelles ! A l’issue du spectacle,
on est prêt à prendre son envol, à soutenir les hirondelles et la vie à travers
elles.
-le mercredi 18 novembre à 17h, Poucet va semant, Samba va devant
Avec Caroline Etienne (univers sonore), Jacinthe Mazzocchetti
(récits), Julie Renson (conte).
Louvain-la-Neuve, Ferme du Biéreau. Public : ados/adulte (dès 14ans.ans). Gratuit.
https://uclouvain.be/fr/decouvrir/egalite/etats-generaux-equite-diversite-inclusion.html
Un trio inédit, un spectacle sur les
chemins de l’exil à vivre et à partager.
-le vendredi 20 novembre à 18h30 Tant que la terre te portera
Avec Caroline Etienne (univers sonore), Jacinthe Mazzocchetti
(récits), Julie Renson (conte).
Namur (Bouge), Institut François d’Assise. Tous publics (dès 7 ans)
Infos et réservations (IFA Bouge) :
0496.688387
Un trio inédit, un spectacle sur les
chemins de l’exil à vivre et à partager (version familiale).
-le 26 novembre, de 15à18h30, Marathon du conte, Espace Marionnettes, Rue de l'Ecole, 14, Tubize
(Saintes).
Réservations : 0496/034265 ou originesfestivalcontes@gmail.com. Voir p.
-le 30 novembre à 19h, Mains de menthe, La Grange à
Mathieu, 76, Culot de Lahaut, 6929 Porcheresse.
Festival Brin d’causette. Réservations : 0476/239485 ou vernaterre@icloud.com
Entre les cueillettes d’Hildegard au
XIIe siècle et la floraison de mon géranium au balcon, un même ravissement
revigorant.
______________________________________________________________________________________________________
Infos : www.volubilisasbl.be
https://volubilisasbl.be/2021/11/24/semerdeschemins/
Julie
Renson coordinatrice : (0032)474/434152
Aquarium Museum
universitaire de Liège
Les animaux et les
contes par les Conteurs de la Maison du Conte de Liège
quand ?
le samedi 18 novembre à 11h, 14h, 17h et 21h
où ?
Aquarium Museum universitaire de liège, quai Van Beneden, 22, 4020 Liège
infos, inscriptions :
04/366,50.21.
Une foule
d’activités pour fêter le 61ième anniversaire du Museum, dont des
contes. Prenez une petite laine, le local n’est pas bien chauffé.
Chevaux et ânes par Jeanne la
contesse
quand ? le
18 novembre à 14h où ?
Centre de Ressources B3 | Place des arts, 1 -
4020 Liège
combien ? gratuit
pour qui ? enfants et grands enfants
info, réservation
souhaitée : 04 279 52 73 ;
Jeanne.godenne@provincedeliege.be
Chevaux
qui mettent en garde contre la route large et aident à choisir le chemin
tortueux vers la réussite. L’âne que l’on vend, que l’on charge, celui auquel
Nasreddine Hodja est plus attaché qu’à toute sa famille
La Compagnie des Cœurs vagabonds
Développement Touristique et Culturel de Tellin
Petits
contes entre amis à la lueur des bougies par Dominique
Brynaert
quand ? 22 novembre à 20h combien ? 5 euros ( gratuit moins de 12 ans)
où ? : Village de
Resteigne ( Tellin ) Le lieu exact est donné trois jours avant
l'événement.
Réservation obligatoire.
Via le site : tourisme@tellin.be ou
084/36.60.07.
Les
contes sont comme des petites flammes qui réchauffent le cœur, nous éclairent
et rendent parfois l’esprit aux égarés. Dans une ambiance tamisée, à la lueur
des bougies, Dominique Brynaert nous ouvre la cave secrète de ses contes
préférés.
2ième édition du festival ORIGINES, Festival de Contes chez l'habitant.
du mercredi 22 au dimanche 26 novembre 2023 en
Wallonie et à Bruxelles.
-le 22 novembre à 14h, Envolées de contes avec Wilfried Delahaie, Bibliothèque Maurice
Carême, Anderlecht
Réservation : 02/526.83.3.-40 ; emca.reservations@anderlecht.brussels
-le 22 novembre à 19h45, Contes chez l’habitant avec Iota Gaganas et Fahem Abes
Rdv rue du
Chant d’Oiseaux, 198, Anderlecht
-le 23 novembre à 19h45, Contes chez l’habitant avec Katicha de Halleux
Rdv rue des
Postes, 38, Braine-le-Comte
-le 24 novembre à 19h45, Contes chez l’habitant avec Christine Andrien et Wilfried Delahaie
Rdv, 5, rue
du Gête, Court-St-Etienne (Tangissart)
-le 25 novembre à 15h, Promenade contée avec les conteurs du Festival
Rdv
Kattekasteel, rue du Chant d’Oiseaux, 195, Anderlecht
-le 25 novembre à 19h, Contes chez l’habitant avec Wilfried Delahaie
Rdv, 1, rue
des Rivaux, Ecaussinnes
-le 25 novembre à 19h, Contes chez l’habitant avec les Colporteuses Conteuses
Rdv 53, rue
Ferrer, Quevaucamps
-le 25 novembre à 19h30, Contes chez l’habitant avec Françoise Van Innis et Don Fabulist
Rdv Ferme de
la Jussière, 9, rue de la Jussière, Vierves-sur-Viroin
-le 26 novembre de 15h à 18h30, Marathon du Conte avec Muriel Durant, Julie Renson, Ahmed
Hafiz,
Paul
Fauconnier, Wilfried Delahaie
Rdv Espace
Marionnettes, rue de l’Ecole, Tubize (Saintes)
__________________________________________________________________________________________________________________________
Combien ? Prix libres : Tarif suggéré par
spectacle : 10€ adultes/5€ enfants
Infos,
réservations : 0496/03.42.65 ; originesfetivalcontes@gmail.com wwworiginesfestivaldecontes.com
A l'origine par Emmanuel De Loeul
quand ? le samedi 25
novembre à 15h pour qui ? partir de 7 ans
où ? théâtre de la parole, rue du Rouge-Cloître 7d, 1160
Bruxelles
infos
réservation : +32 2 736 69 50 ; info@theatredelaparole.be http://www.theatredelaparole.be/
L’amoureuse
de mon grand-père par Kaled El Naanaa
quand ? le 28 novembre à
19h15 où ?
Medex Museum, rue Longue Vie, 34a, 1050 Bruxelles
combien ? prix libre
réservation indispensable : www.conteenbalade.beprogramme
Récit transmis par son petit-fils, réfugié
palestinien de la troisième génération
Formations – Ateliers
Formation
longue au conte par Dominique Brynaert
quand ? les 17 septembre, 22 octobre, 19 novembre, 17 décembre
2023 - 21 janvier, 18 février 2024
où ? 1030 Bruxelles, près de la place Dailly
combien ? 235 euros
pour qui ? Aucun prérequis préalable
infos et inscriptions : https://www.racontance.be/formation_conte.html - racontance@hotmail.com
Objectifs
: Vous donner tous les outils pour conter avec talent et efficacité,
offrir une méthode de travail qui évite de
devoir apprendre un texte de mémoire.
Formation d'initiation à
l'art du conte
quand ?
les 28 et 29 octobre et 25 et 26 novembre de 10h à 17h pour qui ?
débutants. Aucun prérequis
où ?
Théâtre de la Parole, rue du Rouge- Cloître, 7d, 1160 Bruxelles combien ? non
communiqué
infos,
inscription : https://www.theatredelaparole.be/ecole-internationale-du-conte/formation-initiation/
Différence entre l’oralité et l’écriture, passage de l’écrit à l’oral, relation
contée, mise en images du récit, différence entre la narration et le dialogue
Clown
avec fenêtre sur le clown par Odile
Burley
quand ? du 3 au 5 novembre où ?
Théâtre de la Parole, rue du Rouge Cloître, 1160 Bruxelles
combien ? 180€
infos, réservations : https://www.theatredelaparole.be
L’art du clown éclaire le conte, l’art du
conte éclaire le clown. Agrandir sa
présence à soi-même, aux autres, à l’histoire
Théâtre
Objet formation par Ariel Doron
quand ?
Les 06-07-08 novembre où ? Atelier DeFO 537 Boulevard Ernest Solvay 4000 Liège
combien ? 150€
pour qui ? 12 participants
infos, réservation : asbl.defo@gmail.com facebook.com/cie.defo
Histoire cachée d’un
objet, caractéristiques des objets, relations entre l’interprète et l’objet;
embryons de création à partir d’expérimentations.
Maison
du Conte de Charleroi
Atelier conte avec Sylvianne Piéfort et Jacky Druaux
quand ?
le 18
novembre à 14h00 à 16h00 où ? Théâtre Marignan53, Boulevard Joseph
Tirou, 6000 Charleroi.
Pour mettre nos pas dans Europalia Géorgie
Le serpent et le
paysan
Il était une fois un roi heureux. Grand ou petit,
servante ou homme, chacun était heureux dans son royaume, chacun était joyeux
et heureux.
Une fois, ce monarque a une vision : pend au plafond de sa
maison un renard suspendu par la queue. Il se réveille, il ne voit pas ce
que signifie le rêve. Il rassemble ses vizirs, mais eux non plus ne peuvent deviner ce que présage ce rêve.
Puis il dit : « Rassemblez tout mon royaume, peut-être que quelqu'un
pourra l'interpréter. » Le troisième jour, tous les habitants de son
royaume se rassemblent dans le palais du roi. Entre autres, il y a un
pauvre paysan.
Pour venir, il a dû emprunter un sentier. Des deux côtés, le chemin
était fermé par des montagnes rocheuses. Lorsque le paysan arriva là-bas,
il aperçut un serpent allongé sur le chemin, étirant le cou et tirant la
langue.
Lorsque le paysan s'approche, le serpent crie : « Bonjour, où vas-tu,
paysan ? Le paysan raconte ce qui se passe. Le serpent dit : « Ne le
crains pas, donne-moi ta parole que ce que le roi te donnera, tu le partageras
avec moi, et je t'enseignerai. » Le paysan se
réjouit, donne sa parole et jure : « Je t'apporterai tout ce que le roi me
présente, si tu veux m'aider dans cette affaire. Le serpent dit : « Je le
diviserai en deux, la moitié sera à toi ; Quand tu verras le roi, dis : «
Le renard voulait dire que dans le royaume il y a la ruse, l'hypocrisie et la
trahison. »
Le paysan s'en va, il s'approche du roi et lui raconte ce que le serpent
avait enseigné. Le roi est très content et fait de grands cadeaux. Le
paysan ne revient pas par-là, afin de ne pas partager avec le serpent, il prend
un autre chemin.
Quelque temps après, le roi a une autre vision : dans son rêve, une épée
nue pend au toit. Cette fois, le roi envoie rapidement un homme chercher
le paysan et lui demande de venir. Le paysan est très inquiet. Il n'y
a rien à faire, le paysan suit le même sentier qu'auparavant.
Il arrive à l'endroit où il avait vu le serpent auparavant, mais
maintenant il ne voit plus le serpent. Il s'écrie : « Ô serpent, viens ici un instant, j'ai besoin
de toi. Il ne s'arrête pas jusqu'à ce que le serpent vienne et
dise : « Que veux-tu ? qu'est-ce qui te tourmente ? » Le
paysan répond : « Voilà comment ça se passe, et j'aimerais avoir de
l'aide. Le serpent répondit : « Allez dire au roi que l'épée nue signifie
la guerre – maintenant les ennemis intriguent à l'intérieur et à l'extérieur
; il doit se préparer au combat et à l'attaque. »
Le paysan remercie le serpent et part. Il informe le roi comme le
serpent l'avait ordonné. Le roi est content, il commence à se préparer à
la guerre et fait de grands cadeaux au paysan. Or le paysan passe par ce
chemin où l'attend le serpent. Le serpent dit : « Maintenant, donne-moi la
moitié que tu as promise. » Le paysan répond : « La moitié, certainement pas
! Je te donnerai une pierre noire et une cendre brûlante. Il dégaine
son épée et poursuit le serpent. Le serpent se retire dans un trou, mais
le paysan le suit et lui coupe la queue avec son épée.
Un certain temps passe et le roi a de nouveau une vision. Dans
cette vision, un mouton tué est suspendu au toit. Le roi envoie rapidement
un homme chercher le paysan. Le paysan a maintenant très peur. Et il
dit : « Comment puis-je approcher le roi ? Autrefois, le serpent m’avait
enseigné, mais maintenant il ne va plus le faire ; pour sa bonté, je l'ai
blessé avec l'épée. »
Il emprunte néanmoins ce
sentier. Lorsqu'il arrive à l'endroit où se trouve le serpent, il s'écrie
: « Ô serpent, viens ici un instant, je veux te demander quelque
chose. » Le serpent vient. L'homme raconte son chagrin. Le serpent dit : «
Si tu me donnes la moitié de ce que le roi te donne, je te le dirai. » Le
paysan promet et jure. Le serpent dit : « C'est un signe que
maintenant, partout où la paix tombe sur tous, les gens sont devenus comme des
moutons tranquilles et doux. »
Le paysan le remercie et s'en va. Lorsqu'il vient vers le roi, il
parle comme le serpent le lui a ordonné. Le roi est extrêmement content et
lui fait de plus grands cadeaux. Le paysan revient par le ‘chemin où
l'attend le serpent. Il s'approcha du serpent, partage tout ce qu'il avait
reçu du roi et dit : « Tu as été patient avec moi, et maintenant je te donnerai
même ce qui m'avait été donné auparavant par le roi. » Il demande humblement pardon pour ses offenses
passées. Le serpent dit : « Ne soyez ni attristé ni troublé ; ce
n’est certainement pas ta faute. La première fois, alors que tout le
peuple était entièrement trompeur et qu'il y avait de la trahison et de
l'hypocrisie dans le pays, tu[ étais aussi un
trompeur, car, malgré ta promesse, tu es rentré chez toi par un autre
chemin. La deuxième fois, alors qu'il y avait partout guerre, querelles et
assassinats, toi aussi tu t'es disputé avec moi et tu m'as coupé la
queue. Mais maintenant, alors que la paix et l'amour sont tombés sur tous,
tu apportes les cadeaux et tu partages tout avec moi. Va, frère, que la
paix de Dieu repose sur toi ! Je ne veux pas de ta richesse. Et le
serpent s'en alla et se jeta dans son trou.
D’après Contes populaires géorgiens, Traduit
par Marjory Wardrop. Publié par David Nutt
dans le Strand, Londres en 1894.
En commençant la lecture de ce conte, je me suis
dit : voilà une des nombreuses versions d’un conte raconté partout. En poursuivant cette lecture, j’ai découvert
tout autre chose. Donc, à vous de le
découvrir. Des maladresses dans la
rédaction. Le français n’est-il pas la
langue maternelle de la traductrice ?
Parti-pris de coller à un langage populaire de la version
originale ? A vous de voir.
Destin
Il était une fois un roi puissant qui avait
un fils unique. Quand ce fils grandit, toutes les princesses sont
amoureuses de lui. Le roi désire beaucoup que son fils s'installe tôt dans
la vie. Il choisit pour lui une princesse qu'il lui propose
d'épouser. Le fils s'y oppose beaucoup, disant : « Ce n'est pas mon destin
d'être uni à cette jeune fille ; Je ne l'épouserai pas. »
Quelque temps après, le jeune homme vient
trouver son père et lui dit : « Je t'en supplie, laisse-moi aller chercher
fortune et donne-moi trois sacs d'argent. » Le roi accéde à sa
demande. Le prince prépare tout et part en voyage.
Il voyage jusqu'à ce qu'il rencontre un
étranger ; cet étranger est un ange, vêtu sous la forme d’un
homme. Il demande au prince : « Où vas-tu ? que cherches-tu
? » Le prince lui dit tout et qu'il désire savoir ce qui est écrit dans
le livre de son destin. Alors cet étranger lui montre un beau palais et
lui dit : « Là tu apprendras ton sort. »
Le prince le remercie et part pour le
palais. Lorsqu'il arrive dans la cour, il regarde autour de lui et voit
des notes qui traînent. Il commence à les examiner, mais pendant longtemps
il cherche en vain. Alors un autre homme sort du palais et dit au prince :
« Que veux-tu, frère ? que cherches-tu ? » Le prince répond : «
Je cherche la lettre dans laquelle mon sort est écrit. » «Pourquoi
cherches-tu là-bas? ce sont seulement[ le
sort des pauvres, la fortune des rois sont écrits à l’intérieur. Viens
avec moi et je te montrerai le tien. » dit l'inconnu.
Le prince entre dans la
maison. L'inconnu cherche son sort et l'appelle. A l'intérieur esit
écrit : « Tel prince épousera la fille d'un tisserand malade depuis neuf ans
». Il lit cela à haute voix et le prince est frappé d'horreur. «Je
changerai mon destin», se dit le prince. Il prend sa lettre de destinée et
part chercher la fille du tisserand.
Il avance encore et encore, et se trouve dans
une forêt épaisse lorsque les ombres du soir tombent. Il erre dans
l'espoir de trouver un abri, et enfin il aperçoitt une lueur. Il arrive
devant une cabane et demande la permission d'y rester pendant la nuit. Le
maître de maison répond : « Mon fils, tu es un grand homme, nous n'avons rien
qui convienne à ton rang, mais nous pouvons te donner le meilleur que nous
avons, car un hôte est un don de Dieu. » Le prince y reste cette
nuit-là et son hôte ne lui en demande rien. Lorsqu'ils ont fini de souper,
le prince remarque que quelqu'un prend son repas dans une autre pièce. Il
dit à son hôte : « J'espère que vous ne me croirez pas curieux si je demande
qui est dans l'autre pièce, et quelle est la signification de cela
? » Alors l'hôte lui raconte l'histoire suivante :
« Je suis tisserand et je peux à peine vivre
au jour le jour. Dieu ne m'a donné personne pour m'aider dans mon
travail. J'ai une fille unique et elle est invalide. Depuis neuf ans,
elle ne s'est pas levée de son lit ; Je peux t'assurer qu'elle ne
m'apporte aucune aide. » Quand le prince entent cela, il se mordt le
petit doigt de dépit et devient mélancolique. Il ne ferme les yeux cette
nuit-là. Il réfléchit tout le temps à la façon dont il pourrait se
débarrasser de son destin.
Au milieu de la nuit, quand tout le monde
ronfle[]et dort comme un mort, le prince se lève
silencieusement, sortit de sa chambre et entra tranquillement dans la chambre
de la fille du tisserand. Lorsqu'il la vit, il fut intérieurement troublé,
il sortit son poignard et le lui plongea. Puis il s'en va sans bruit,
laissa son argent derrière lui et s'enfuit dans la nuit.
Il rentra chez son père et se plaint du
mauvais sort qui lui a été réservé. Son père en est très indigné, mais il
cache sa colère et réconforte son fils.
Un certain temps passe. Un jour, le
prince part chasser. Il voit dans un bois solitaire un beau palais et,
dans le palais, une jeune fille blonde comme le soleil. Le prince aurait
pu contempler éternellement sa beauté. Il regarde longtemps, puis regarder
de loin ne le satisfait pas. Il éperonne son cheval, et lorsqu'il
s'approche, il est encore plus frappé par la beauté de la jeune fille. Il
descend de cheval, vient vers elle et lui demande de l'épouser. Lorsqu'il
a entendu avec joie ses douces paroles de consentement, il rentre gaiement chez
lui.
En chemin, sa tête tourne de plaisir à la
pensée de ce changement bienvenu ; au lieu du sort malheureux qui lui
était promis, il aurait une si belle épouse. Il raconte à son père ce qui
lui était arrivé et lui demande de préparer le mariage. Le roi se réjouit
du bonheur de son fils bien-aimé et prépare un grand mariage.
Quelques jours après leur mariage, le prince
pose la main sur le cœur de sa charmante épouse et sent quelque chose de dur
comme une verrue. Il dit : « Qu'est-ce que c'est « ? Sa femme
répond : « Je suis la fille d'un pauvre tisserand ; pendant neuf ans, je
suis resté au lit, invalide impuissante, jaune comme un concombre. Un
jour, un jeune est venu chez mon père pour se réfugier. Il me plongea son poignard, puis s'enfuit en toute hâte et
poursuivit son chemin. J'étais très malade, mais ma mère m'a mis un pansement
sur le côté et j'ai été complètement guérie. L'invité a laissé derrière
lui trois sacs d'argent avec lesquels nous avons acheté un beau palais, mon
père a abandonné le tissage et nous avons vécu sans soucis. » Quand
le prince entend cela, il dit : « Ô Dieu ! Tes décrets ne sont ni vains ni
futiles ! Puis il raconte à sa femme bien-aimée tout ce qui lui était
arrivé.
dans le Strand, Londres en 1894.
La grosse pierre et
le vieux caroubier
cause
C’était
il y a bien longtemps, au cœur d’un tout petit village, bordé de collines et de
champs d’oliviers, proche de la grande Médina, vivait une modeste famille
juive, dans une spacieuse maison traditionnelle blanchie à la chaux où
résidaient également dans une harmonie de tolérance et de respect mutuel,
plusieurs autres familles arabes simples, croyantes et laborieuses.
Le
propriétaire de cette maison s’appelle Hattab ben Mazri
el Koutteiri, père de nombreux enfants, riche cultivateur
grand et jovial qui tortille ses énormes moustaches avec fierté et en toutes
circonstances, ne manque jamais de saluer ses locataires avec chaleur en se
réjouissant que tout se passe bien et que les problèmes de coexistence sont
rares entre eux.
Egalement
propriétaire de nombreux oliviers, il habite à la lisière du village juste à
côté du vieux caroubier dont il dit qu’il avait été planté par le père de son
grand-père.
A cet
endroit, se trouve une énorme pierre patinée par le temps qui sert à la fois de
« frontière » et de lieu de repos.
Mardouk ben Shimon
est un petit artisan vif et actif qui subsiste avec plus ou moins de réussite
de sa petite échoppe sur la place du marché de terre battue où il s’est forgé
une bonne réputation de réparateur en tout genre grâce à son esprit
inventif et une intuition innée du bricolage.
Rien
ou presque ne peut distinguer à cette époque un juif d’un arabe. Mardouk
c’est l’homme à tout faire. On vient le consulter pour tout et de partout. A
chaque fois il est heureux de trouver la solution qui provoque aussitôt
l’hilarité et l’étonnement admiratif de ses clients. Il
sait fabriquer pour eux rapidement toutes sortes de sangles et des systèmes de
boucles de fixation pour animaux dont il a le secret, faciles à manipuler et ne
causant ni gênes ou blessures. Maigre
et légèrement vouté, pas seulement à de son activité débordante, Mardouk
a une secrète et grande passion : La lecture.
Il
lit parfaitement l’arabe et l’hébreu et se plait à apprendre par lui-même avec
ardeur, grâce à toutes sortes de petits journaux qu’il reçoit, l’Italien et
curieusement le français.Mais sa lecture préférée, c’est la Torahet surtout les
Psaumes.
Et puis,
il y a sa gentille et jolie femme Mniha qu’il
adore. Mariée très jeune, elle lui donne en quelques années, quatre enfants,
trois filles et un garçon. Bien en chair et nonchalante, elle communique sa
gaité naturelle en riant de tout et de rien. Elle participait avec ses
voisines arabes toujours dans la bonne humeur aux activités de la petite
communauté, du lavage de la cour, du puisage de l’eau, l’entretien des
fourneaux, sans oublier les enfants, tous les enfants.
Quant
à Mardouk, il ne refuse jamais de partager avec ses
voisins le thé. Il apprécie ce moment de détente. Il considère leur invitation
comme un témoignage d’amitié et une marque d’honneur.
Et
pourtant, malgré cette atmosphère paisible, Mardouk
ressent en permanence au fond de lui une indéfinissable inquiétude. Il pense à
sa famille, à sa femme, à ses filles et plus encore, il ne sait pas pourquoi, à
son fils Daïdou. L’avenir est toujours incertain se
dit-il !
Or
voilà qu’un jour, Hattab, son propriétaire a un accident
brutal de cheval. Celui-ci s’étant subitement emballé le fait chuter lourdement
sur le dos. Longtemps il souffre atrocement des reins et désespère de ne plus
monter à cheval. Plus grave car c’est toute sa vie, il a du mal à suivre les
travaux de ses champs et surtout la cueillette de ses olives.
Profondément
croyant, il implore Dieu afin de recouvrer la santé, mais la guérison ne venant
pas, il devient triste. Lui si fier et de nature joviale, pleure en silence se
sentant diminué, est persuadé que sa vie est finie. Quand un jour sa
femme Fatiha se rend dans l’échoppe de Mardouk
pour faire réparer une lampe d’éclairage. Elle évoque, le regard embué de
larmes, les douleurs et la tristesse de son mari et aussi sa propre peine
de le voir souffrir.
Mardouk
très attristé, car il a pour son propriétaire une sincère affection, se
dit qu’il y a peut-être une solution et se propose de rendre visite à
Sidi Hattab comme il appelle. Grâce à l’insistance de sa
femme celui-ci finit par accepter tout en s’interrogeant !
Mardouk
confectionne sur mesure avec des multiples lanières de cuir un étrange corset
comprenant à chaque côté deux gourdes de peau de chèvre qui servent de
coussinet et qui maintiennent au repos le dos et la poitrine pour supprimer
tout geste accidentel. C’est un vrai miracle et Hattab retrouve sa bonne humeur
et reprend petit à petit son activité et tout son entourage le congratule et
bénit Dieu. Fatiha très soulagée remercie le
« guérisseur.
La
guérison est célébrée par une fête joyeuse et étonnante. C’est la première fois
que l’on voit ces deux femmes, une arabe et une juive danser ensemble au son
des flûtes et des tambours.
Un
jour de shabbat, comme il a l’habitude, Mardouk ben Shimon,
entouré de sa femme Mniha et ses quatre enfants, chante
avec ferveur et mélancolie, les Psaumes du grand roi d’Israël. A chaque
fois il commente en arabe les mêmes versets sacrés qui furent il y a bien
longtemps traduits de l’hébreu par le vénérable rabbin de Djerba Yéshouah
ben Gabbri..
Et voilà
que ce jour-là, Hattab complètement guéri, vient
rendre visite à son ami et le voyant en pleine prière, s’installe à côté de lui
et l’écoute en fermant les yeux. Il parait ému et ne semble pas du tout surpris
par ce rituel !
C’est
donc comme ça que nait une étonnante, belle et singulière amitié entre Hattab
le propriétaire d’oliveraies et Mardouk le réparateur en
tout genre.
Le plus étrange c’est que Hattab,
en homme intelligent et curieux, s’intéresse de plus en plus à la religion de
son ami. Il découvre avec respect les différentes fêtes.
Dieu,
décidément est le plus grand !
Mardouk
lui parle des Commandements, du Lévitique et de toutes les lois sur la santé et
la nourriture et de la conquête du pays de Canaan promis par Dieu à Abraham
et Hattab écoute.
Il éprouve de l’émotion, visible sur son
visage en découvrant toutes ces anciennes révélations bibliques qu’il
ignore.
Certains jours, on les voit tous les deux
assis à l’ombre du vieux caroubier, penchés sur leur Livres et qui parlent et
commentent pendant de longues heures, adossés sur la grosse pierre.
Hattab
interroge son ami sur tout, et il apprend aussi comment le célèbre roi Salomon
fils du grand roi David a construit la maison de prière à
l’endroit même où Abraham devait sacrifier son fils Isaac.
Et c’est pourquoi lui Mardouk ben Shimon
est triste et pleure dans son cœur le jour de« Bishah » car le temple
a été brûlé et la terre d’Israël complètement détruite par les
romains.
Voilà
pourquoi disait Mardouk, tous les ans j’évoque le nom de Dieu pour ne pas
oublier Jérusalem.
Hattab
écoute et un jour il confie à son ami qu’il va faire un grand voyage. Il doit
réaliser son rêve, le pèlerinage de la Mecque comme
tout bon musulman et selon la volonté d’Allah, il irait à Jérusalem pour
voir le « Temple » de Salomon.
De
longs mois passèrent et Hattab revient heureux et fatigué
mais surtout très ému. Quelque chose at changé en lui.
Après les larmes de joie, les youyous et les
félicitations ininterrompues de ses proches, il est très content de retrouver
son ami Mardouk qui s’est empressé de lui rendre visite
et qui pleure d’émotion en l’embrassant et en le congratulant de son illustre
titre. Il porte toujours son corset qu’il n’a jamais quitté tout le long
de son voyage
Hattab
raconte son long périple, son pèlerinage à la Mecque,
l’émotion intense d’être dans la ville du Prophète face à la pierre noire
sacrée et tous les pèlerins venus du monde entier et toutes les prières qui
emplissent l’espace et puis, Hattab, lui d’habitude si
jovial, devant son ami, la gorge nouée et les larmes dans les yeux
déclare :
- « J’ai été aussi à Jérusalem ! J’ai vu
des choses admirables, des œuvres d’une grande beauté et j’ai prié ! Quand
j’ai demandé où était le temple du grand roi d’Israël on me conduisit dans une
rue étroite sale et pleins d’immondices, et là mon ami, j’ai vu les restes de
la maison de prière et j’ai approché des hommes pieux comme toi, pauvres et en
guenilles qui priaient les mêmes versets que tu m’as fait connaître, qui
pleuraient en se tapant la poitrine en implorant Dieu la face contre le mur de
pierres. Oui, j’ai vu la misère et puis j’ai aussi vu des hommes et des femmes
jeunes qui chantaient et j’ai pensé à toi et à ta famille et j’ai
pleuré ! »
Cette petite bourgade
pas très loin de la grande ville de Tunis, devint des générations plus tard une
ville réputée où tant de familles arabes et juives vécurent en parfaite
harmonie.
Etait-ce
l’héritage de Hattab et de Mardouk
qui a donné à cette ville de l’Ariana un parfum si
particulier ? Et eux, Que sont-ils devenus ?
Certains affirment que
leurs descendants s’illustrèrent dans des luttes de libération !
Certains
se plaisent même à dire qu’ils occuperaient d’importantes
responsabilité au sein de leur gouvernement respectif et qu’ils se
rencontreraient loin du bruit et de la fureur pour évoquer la mémoire de leurs
aïeux.
D’autres
jurent avoir vu des petits caroubiers pousser sur les collines de Jérusalem ;
Quant à
la grosse pierre où tant de générations se sont assis, on dit qu’elle fut transportée
quelque part !
Mais
chut ! Ça, c’est une autre histoire qui ne sera jamais racontée dans les
livres d’histoire.
D’après un récit traditionnel recueilli par
Sylvain Benattar. www.harissa/D_forum/culture
Le roi, le médecin et
le vizir
Il y avait en Perse un roi couvert de lèpre. Il a essayé sans succès tous les
remèdes. Il est désespéré. Un jour
Douban, un médecin grec arrive à la cour.
Ce médecin a étudié dans les livres grecs, persans, turcs, arabes,
latins, syriaques et hébreux. Il connaît
les qualité et les dangers des bonnes et des mauvaises plantes et des
drogues. Il se présente devant le roi.
« Sire,
je sais que les médecins de votre Majesté n’ont pu vous soigner. Si vous me faites l’honneur d’agréer mes
services, je m’engage à vous guérir. »
« Si vous êtes assez habile homme, répondit
le roi pour faire ce que vous dites, je promets de vous enrichir, vous et votre
postérité, et sans compter les présents que je vous ferai, vous serez mon plus
cher favori. Vous m’assurez donc que vous m’ôterez ma lèpre, »
« Oui, sire, repartit le médecin, je me
flatte d’y réussir, avec l’aide de Dieu ; et dès demain j’en ferai
l’épreuve. »
Le médecin creuse le
manche d’une crosse de mail (sorte de polo) et y met le remède. Le lendemain, le médecin va à la cour et
incite le roi à aller jouer.
« Prenez cette
crosse, jouez jusqu’à ce que vous vous mettiez à suer. Rentres alors au palais, prenez un bain,
faites-vous laver et frotter. Vous vous coucherez ensuite et demain, vous serez
guéri »
Les choses se passent
comme le médecin l’a préconisé, le lendemain, le roi est guéri. Son corps est aussi net que s’il n’avait
jamais été malade Le roi se monte à ses
courtisans Tous se réjouissent. Le médecin se présente devant le roi. Le roi le comble de cadeaux, le fait manger à
sa table. Jour après jour, la faveur du roi accompagne Douran, le médecin grec
qui l’a guéri.
Un vizir devient
jaloux. Il va trouver le roi, l’assure
de sa fidélité. Après bien de circonlocutions, il finit par insinuer que le
médecin grec est un espion venu tuer le roi.
Le roi n’en croit rien. Le vizir
accumule les arguments : le roi n’est que superficiellement guéri, il ne
l’est pas en profondeur. Il revient à la
charge, insiste, accumule les arguments, finit par convaincre le roi.
Le médecin vient à la
cour, comme d’habitude. Le roi l’accuse
et lui annonce qu’il est condamné à mort et sera décapité. Le médecin n’en croit pas ses oreilles mais
doit bien se rendre à l’évidence, le roi veut le tuer. Il plaide sa cause, rien à faire.
«Permettez-moi de
rentrer chez moi pour mettre mes affaires en ordre et assurer l’avenir de ma
femme et de mes enfants. Je reviendrai
et je vous donnerai un livre extraordinaire. »
Le médecin part,
revient. Il apporte une grande bassine,
une couverture précieuse et un livre relié en cuir rouge. « Lisez ce livre, tournez les pages
depuis le début et vous aurez une révélation. » Un bourreau coupe la tête
du médecin, si net que la tête n’est pas abimée et tombe dans la bassine. On l’enveloppe dans la couverture. Pendant ce temps, le roi tourne les pages du
livre. Cela ne se fait pas
facilement. Pour détacher les pages, le
roi humecte son doigt. Sa vue se trouble. Il tombe au pied de son trône dans de grandes
convulsions. Le roi est mourant. Les
pages du livre sont imprégnées de poison.
En portant son doigts à sa bouche, le roi s’est empoisonné lui-m même
La tête prend la parole :
« Tyran, voilà
de quelle manière sont traités les princes qui abusent de leur autorité, font
périr des innocents. Dieu punit tôt ou
tard les injustices et leurs cruautés. »
Le roi tombe mort.
D’après Histoire du roi grec
et du médecin Douran in Les mille et une nuits, contes arabes,
traduction d’Antoine Galland, GF Flammarion, 1965.
Pourquoi le roi croit-il les fake news plutôt que
sa propre expérience ?
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Des
voix de la guerre en Ukraine, Anthologie ukrainienne. Néerlandais, français, ukrainien. Ane qui butine, 2023. 190 pages. 18€. Par la poste, 20€. A commander :
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L’anthologie contient des nouvelles et des poèmes
d’auteurs ukrainiens, des tranches de leur vie dans la guerre. Textes intégraux. « Suite à l’invasion
de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, nous sommes confrontés en Europe
à une guerre que nous pensions ne jamais voir revenir après la Seconde Guerre
Mondiale. Hélas !. Mais à côté d’autres esprits créatifs, les
écrivaines et les écrivains donnent eux aussi des étincelles dans la noirceur
et la froideur ukrainiennes. Derrière
les voiles de la haine, ils laissent apparaitre l’amour et la mélancolie et
avec des images poignantes témoignent de la cruauté du drame de la guerre. »
Collaboration de l’Arbre à Palabres, de l’Ane qui butine et TVO Russians
Agrainst
the War. Le bénéfice de la
vente de cette anthologie sera versée aux auteurs ukrainiens.
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m Ce rond est-il rouge ? Alors ceci vous concerne :
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L’article ne dit rien des examinateurs ni des
candidats. De la place pour notre
imagination. In Le Soir du 30 août 2023
? C’est une des choses les plus difficiles dans la
fiction : trouver une bonne histoire.
Après, mais après seulement, il faut aussi savoir la raconter. Thomas
Gunzig
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