Mensuel de diffusion d’informations sur l’oralité,
les conteurs et les raconteurs.
mars 2024 – N°375
P 912122
Bureau de dépôt CHAUDFONTAINE 4050
Editeur responsable: Marie-Claire Desmette, av. E. Ysaÿe,
32/224
Au sommaire, ce
mois-ci:
- Nouvelles du monde du conte
- Entretien avec Joëlle
Lartelier
- Spectacles –
Veillées – Balades - Emission
- Formations
- Féminisme
- 5 histoires de
femmes
|
Ne ratez pas cette occasion unique d’écouter le grand Henri Gougaud,
conteur, troubadour, poète, écrivain , auteur de nombreux romans et recueils
de contes et de plus d'une centaine de chansons… un des pères fondateurs du
« renouveau du conte » en France. Vendredi 27
avril à 20h00 (ouverture des
portes / bar à 19h00). Bar aussi à la fin pour prolonger la soirée. Accès :Voiture : autoroute sortie 35 Avroy Accès au parking gratuit via la rue Jonfosse 75. Train : Gare Liège-Carré (ancienne gare Liège-Jonfosse) à 5 minutes à pied. Bus : Arrêt « Liège HEC » (21, 22 et 23) à 10 minutes à pied Arrêt « Rue Darchis » (1, 48, 25, 30) à 12 minutes à pied. |
La
Maison du Conte et de la Parole de Liège
376ième Veillée du 7- Scène
ouverte, spectacle de contes
quand ? le vendredi 12 avril à 20h où ?
Théâtre à Denis, rue Ste Marguerite, 302, 4000 Liège
combien ? 4€ pour qui ? tout public
infos, inscription pour
conter : réservationmaisonconteliege@gmail.com;
0497/61.51.05, 0476/65.37.83
pas d’inscription pour assister.
De quoi pourrions-nous
parler en avril ? Si ce n’est
d’Henri Gougaud.
Sans vous obliger à rien,
ce serait une bonne idée pour nous réunir autour de belles histoires.
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Le dimanche 17 mars 2023.
Assemblée Générale de la Maison du Conte et
de la Parole
de Liège asbl
Les adhérents ont voix consultative,
c'est-à-dire que leur avis est le bienvenu mais ils ne participent pas aux
votes. Les membres effectifs seront
invités personnellement. Ils jouissent de voix délibérative, c'est-à-dire
qu'ils participent de plein droit aux votes.
Si vous
avez l’intention de participer à la réunion, prière de vous annoncer sur maisonconteliege@gmail.com pour
faciliter l’organisation de la journée.
? Je ne parle plus de rêves mais
d’objectifs. Nadia Nadim
Edito
Femme, femmes et féminisme
Tout d’abord une petite mise au point. Eh oui, l’imprévu arrive. Une petite excursion à l’hôpital a mis à mal
le Mensuel de février. Vous trouverez un
petit Mensuel février bis sur notre blog.
Nous prolongeons d’un mois les abonnements papier.
Nous
reprenons la normale des choses avec un numéro consacré au féminisme. Du jour de la femme, nous faisons le mois de
la femme. Nous ne quitterons pas le
domaine de la réalité.
Dans un
trésor familial, la Revue encyclopédique, tome VIII, n°226 de 1898, nous
découvrons matière sur le sujet Les femmes et les féministes. Un article intriguant « Les hommes
féministes ». La vie de l’auteur de l’article.
Nous vous présentons aussi des femmes de
jadis et de maintenant. Tout d’abord
Joëlle Lartelier par elle-même
Il y a
encore beaucoup à découvrir mais nous devons bien nous limiter et
renoncer.
A travers quelques destins, nous célébrons la foule des
héroïnes dont le nom a disparu dans l’ingratitude de l’Histoire.
Je conclurai avec deux questions sur
l’actualité. Où en sont les lois ? Où en est la société ? Où en sont
certains membres de cette société ? Il y a
encore beaucoup de progrès à faire.
L’actualité n’arrête pas de nous le dire et le redire.. M-Cl Desmette
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Conteuse et pas que
Danser les mots avec Joëlle
Joëlle Lartelier, où, quand avez-vous rencontré le
conte ?
Est-ce un hasard ? Dans un petit livret
de la Ligue de l’Enseignement, je découvre une annonce : « Initiation
à l’art du conte avec Stéphane Vanhoucke ». ni une, ni deux, je m’y
inscris et l’aventure commence. C’était en 2001.
Quelles formations avez-vous suivies ?
À partir de ce jour-là, grâce aux très
nombreuses formations données par des conteuses et des conteurs qui
partageaient leur amour et leur savoir du conte, je n’ai eu de cesse de voyager
en Belgique et en France pour explorer cet art ancestral qui renaissait de ces
cendres. Non ! Je ne vous énumérerais pas tous ces stages… la liste serait
beaucoup trop longue… quand on aime, on ne compte pas.
Pratiquez-vous une autre forme d’art ?
J’ai enseigné, durant plusieurs décennies, le
ballet classique et contemporain au sein de mon école privée/ Asbl « Les
joies de la danse ». Je continue de pratiquer le yoga, la marche (avec ma
vieille chienne aveugle) … bon bien sûr, cela ne fait pas partie des arts, mais
ces petits « riens » contribuent à m’ouvrir l’imaginaire tant dans la
création de moments contés que dans mes écrits.
Que
représente le conte pour vous ?
La
simplicité du moment, la belle parole (sans leçon de morale) le plaisir de
partager, les rencontres conviviales… Mais c’est dans la nature que je préfère
conter. En balade dans un décor naturel, reposant, sous le regard attendrissant
des oiseaux et autres hôtes de la forêt.
Quel est votre conte préféré ou, ce choix
étant quasi impossible, quel conte aimez-vous et dans lequel vous vous
retrouvez ?
« La pierre » est mon conte
préféré. C’est un conte que j’ai écrit il y a déjà quelques années. Le second
que je raconte souvent est « L’oiseau de pluie » conte africain que
tout le monde connait et dont je n’ai pas changé l’histoire, c’est juste
l’interprétation qui fait le changement.
Sans divulguer l’histoire, pouvez-vous nous
parler de votre livre « Appelez-moi Igor » ?
Igor est né grâce au don d’une gravure, une
tête d’ours, qui m’a été offerte lors d’une activité au musée, bien connu à La
Louvière, le Daily Bull & C°. Je suivais, cette année-là, un atelier
« roman » au Choc des Mots, avec Ariane Payen. J’ai écrit, au fur et
à mesure des ateliers, cette petite histoire amusante, mais sérieuse, au milieu
des participants nettement plus « traditionnels ».
Comment peut-on se procurer ce
livre ? Quel est son prix ?
Le mieux est de le commander via mon mail, ou
de me retrouver sur l’un des nombreux salons du livre auxquels je participe. Je
viens, enfin, de me remettre sur Face Book https://www.facebook.com/joelle.lartelier.7
Le prix quant à lui est de 14 € + les frais de port
Vous avez également écrit « La
grenouille aux yeux bleus »
Le chemin est long mais, « qui va
lentement va sûrement ». Une illustratrice se penche sur la couverture et
moi, je travaille sur la mise en page. Les corrections sont finalisées et… y’a
plus ka… J’ai à cœur d’autoéditer ce nouveau conte moyenâgeux pour de
jeunes lecteurs aimant les histoires étranges.
Je désirerais, également, offrir une version
audio et en écriture braille aux associations pour enfants malvoyants.
Mais cela comporte un certain coût et je vous
propose de vous associer à ce projet.
Comment ?
Je vous offre une nouvelle originale via
mail, pour le don que vous aurez eu à cœur de verser sur le compte spécial
« Grenouille » BE62 0359 2513 9561 au nom de Joëlle Lartelier, en
précisant vos coordonnées : nom, prénom, adresse postale et courriel.
D’avance, je vous remercie de tout cœur pour
votre généreux soutien, et n’hésitez pas à feuilleter mon blog http://conteuse-joelle-lartelier.blogspot.com vous y
découvrirez d’autres contes ou nouvelles nés sous ma plume.
Comment peut-on vous toucher ?
Vous pouvez me rencontrer lors de salons du
livre, ou à l’occasion d’un Apéro-Conte au Livre ou Verre à Charleroi, ou
m’écrire : lartelierjoelle@yahoo.com
et puis… soyez curieux, feuilletez mon blog http://conteuse-joelle-lartelier.blogspot.com
ou encore écoutez les quelques lectures sur You Tube https://youtube.com/@joellelartelier1197
Au
plaisir de croiser votre route ! Joëlle
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Nouvelles du monde du
conte, des arts vivants, de la politique, des projets…
Subventions et contestation juridique. Un
cabinet d’avocat gère un certain nombre de plaintes. Quels sont les griefs
communs ? Le rapport orienté négativement de l’administration sur les avis
des commissions d’avis. De nombreuses questions également sur les conflits
d’intérêt dans la nouvelle gouvernance culturelle. D’après Alain Lallemand, Le Soir du 1er
février 2024.
Directives européennes contre les violences
faite aux femmes. Chaque jour en Europe, sept femmes meurent
sous les coups d’un conjoint ou compagnon. Une Européenne sur trois a déjà subi
des violences sexuelles. Une femme sur
20 a été victime de viol.
Cette
directive comprend un volet pénal et l’accompagnement aux victimes. Dans cette loi, sont définies les mutilations
génitales féminines, le mariage forcé, la stérilisation forcée, la divulgation
de vidéos intimes, l’incitation à la violence et le harcèlement en ligne. Le texte renforce l’accès des victimes à la
justice et leurs droits à bénéficier d’une protection. Plus une série de mesures de protection. Absence de consensus sur la définition du
viol et du consentement. D’après Fanny
Declercq, Le soir du 7 février.2024.
Solidarité Chères et chers
donatrices et donateurs ! Quelle
magnifique réponse vous avez donné à notre audace d’avoir osé vous demander une
petite aide ! Non seulement l’aide est devenue abondante, remplumant notre
Courlieu de couleurs vives, mais en plus, quelle beauté de reconnaissance pour
nous ! Non seulement il y a les dons, mais aussi les mots des pépites,
dont on pourrait faire un petit recueil : ‘Eloge au Courlieu ‘.
Ce
qui nous a aussi touché, c’est la multitude de personnes différentes qui se
sont manifestées. Des artistes qui ont fréquenté Le Courlieu dont certains sur
scène, en atelier, en résidence, ou juste comme ça pour le plaisir d’en
entendre d’autres. Nombre parmi notre sympathique public. Certains venus il y a
si longtemps déjà, qu’ils auraient pu nous oublier.. Des amis, des proches
et d’autres qui ont juste entendu parler de notre projet. Plusieurs artistes
nous ont proposé d'offrir un spectacle au profit du Courlieu. Quelle belle
idée, que nous pourrions concrétiser par une journée festive la saison
prochaine.
Nous
vous en remercions de tout cœur !!
Au plaisir de nous revoir.
Pour le Courlieu et les membres de son
Assemblée Générale, Katicha et Françoise
Conte
en balade. L'hiver en ville, ce n’est pas que des ciels
blancs, des entrées sombres ou des branches nues. C’est aussi la
lumière rasante de l’après-midi, les minutes d’ensoleillement grappillées
chaque jour, la chaleur du collectif. C’est ensemble que nous partirons, en
suivant la boussole de l’imaginaire. Suivons les conteurs et conteuses,
laissons nos rêves s’épanouir au cœur de l’hiver, au rythme d’une parole qui
réchauffe les âmes, illumine les nuits froides et offre de nouveaux refuges.
Les rues pavées seront les chemins vers autant de mondes lointains, d’époques
révolues ou d’univers parallèles. Fresques, fleurs, passant·es, fenêtres ou
colonnes, chaque lieu fourmille de détails, devenant le décor de ces histoires
vivantes. La ville elle-même devient la toile sur laquelle se dessinent récits
et aventures extraordinaires. Faisons de nos esprits vagabonds une force
bourgeonnante, qui insuffle la vie au fur et à mesure que la nature reprend des
couleurs. Nous parlerons toutes les langues, celles qui se délient,
transmettent, embrassent. Celles qui portent la voix des objets, des lieux, ou
des autres. Voir p. 6.
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Message
important à nos amis conteurs et organisateurs de spectacle
· Envoyez-nous
vos informations avant le 14 du mois précédant la
publication,
· un
mois plus tôt pour les formations,
· complètes
et lisibles,
· par
poste à Marie-Claire Desmette, av. Eugène Ysaÿe, 32/224 4053 Embourg.
Tel : 04/367.27.06.
· ou
par courriel à maisonconteparole.liege@gmail.com
·
Ne
comptez pas sur les organisateurs de spectacle. Envoyez-nous vous-mêmes vos
infos.
Idéalement, vos informations comportent:
organisateur, titre, genre d'activité, artiste(s),
date et heure, lieu, prix, public
cible,
coordonnées pour
infos et réservations, max. deux lignes de commentaire
N.B. Aucune
mention tout en majuscules, svp. Ni en PDF. L’idéal : prêt à copier-coller. Merci.
C'est
vous qui nous
envoyez vos informations.
Veuillez
ne pas les noyer dans une mise en page compliquée Epargnez-nous les recherches,
l'exploration.
Merci d'épargner notre travail
bénévole
Spectacles – Veillées – Balades - Emission
Racontance
-le vendredi 1 mars
au Livre ou Verre à 20h, Les Zapéro-contes Charleroi, scène ouverte.
Participation au chapeau.
animé par Pascale Pezzotti, Joëlle
Lartelier et Ahmed Hafiz. Au 6 passage de la Bourse - 6000
Charleroi
Infos au 0470/23.67.01. Réservations non
obligatoires. Inscriptions pour
conter : racontancecarolo@gmail.com
-le vendredi 15
mars à l' Ultieme Hallucinatie à 20h, Les Zapéro-contes Bruxelles, scène
ouverte. Paf au chapeau
animé par Dominique Brynaert Au 316 Rue
Royale – 1210 Bruxelles.
Infos et réservations vivement conseillées via
le site : www.racontance.be
- le samedi 23
mars, On ne sait rien la contre … Et c’est tant
mieux par Philippe Baudot
combien ?
Au chapeau. où L'Impasse des Contes, à deux pas de la Grand-Place de Bruxelles.
L’adresse, tenue secrète, est exclusivement donnée à la réservation (obligatoire)
via le site : www.racontance.be ou par
mail : racontance@hotmail.com
Exploration
des racines de sa Bruxellitude. Est-ce l'envoûtement de la Senne ou un virus
chopé dans l'épicerie de sa grand-mère ? Lorsque son imaginaire prend son
envol, c'est inévitablement pour atterrir dans une "strotje" de Bruxelles.
Il a beau faire, on ne sait rien la contre. Et c'est tant mieux.
? La puissance de la fiction permet de s’identifier et de mieux percevoir certains enjeux. J.R. dos Santos
Au
Courlieu
-
le jeudi 7 mars à 19h30, Scène Spaghetti du 7° jour. 10
euros.
Réservation demandée : lecourlieu@gmail.com
Sept
interventions qui racontent une histoire, texte, chanson, poème, texte, musique
...public gourmand et bienveillant. Chacun apporte une boisson de son choix.
Spaghetti carne et végétarien, produits frais et locaux. Chips et petit dessert
compris.
-
Le samedi 23 mars à 20h, Le Voyage de Nele, en bilingue
par Françoise Vinnis et Marie Thys.
Participation au chapeau. Ouverture du
bar, spectacle à 20h30. Réservations : lecourlieu@gmail.com
Un
récit inspiré de la Reine des Neiges d'Andersen, qui se trame dans les Polders
entre Bruges et Damme, au début des années soixante, quand la mer se figea,
quand les polders scintillèrent de cristaux de glace. Een tijd waarin de
Vlaamse en de Waals taal een wig tussen de mensen dreef, de populieren onder de
noorderwind plooiden en het gouden koren in de zomerbries wuifde. Les langues
se mélangent, les mots jouent avec les sons, le flamand, le français, le
flafran, le violoncelle, les mots chantés, les mots scandés.
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où ?
Le Courlieu, rue du Grand Philippe, 4, 1490
Court-St-Etienne
Conte en Balade
Mots
et Merveilles
Babeleir du
dimanche avec Philippe Baudot et Thomas Midrez
quand ? le 10 mars à 10h et 13hh00 où ?
Bourse et Théâtre de Toone - Bruxelles
combien ? prix libre
Réservation indispensable : www.conteenbalade.be/programme
Le dimanche, le
vieux Bruxelles a parfois la gueule de bois. Vous risquez de voir des kets
encore zats se prendre pour Manneken Pis. Vous verrez surtout les
kiekefretters, les poechenelles, Herkenbald... toutes les vieilles flauwskes,
les légendes, tribouler de la bouche des conteurs. Mais attention : le matin,
on se retrouve à la Bourse et puis on va boire une Gueuse. Alors que
l'après-midi, on se retrouve chez Toone pour boire en premier. C'est clair
Mensonges, farces et
tromperies par
Jeanne la contesse
quand ? le
16 mars à 14h où ?
Centre de Ressources B3 | Place des arts, 1 -
4020 Liège
combien ? gratuit
pour qui ? enfants et grands enfants
info, réservation
souhaitée : 04 279 52
73 ; Jeanne.godenne@provincedeliege.be
Les
fake news actuelles ne sont pas si neuves. De tout temps, les mensonges ont été
des alliés du pouvoir. Mentir pour se débarrasser d'un ennemi ou d'une rivale,
ce n'est pas anodin. Mettre sur pied une farce élaborée et en subir le
contrecoup, cela peut être dangereux. Les contes rétablissent au mieux
l'équilibre du monde.
Maison
du Conte de Charleroi
-le
16 mars à 10h00 et 11h00, LECTURES POUR LES 0/5 ANS Avec Pascale Baeyens. Gratuit.
bibliothèque de Pont-à-Celles, Rue de l'Eglise, 2,
Pont-à-Celles. Inscription souhaitée : bibliotheque@pontacelles.be
-le 28 mars à 20h00, LES SORCIÈRES SORTENT DU PLACARD. adultes / ados. 16 euros
Théâtre
Marignan (Salle Quinze100Guinzes) Rés. :
https://www.billetweb.fr/les-sorcieres-sortent-du-placard
"C'est par les fêlures qu'entre la lumière" dit
le poète. Par les fêlures... et les fêlées.
Ce spectacle met les femmes en lumière, mais pas
n'importe lesquelles ! À la fois marginalisées, rejetées, craintes, les
sorcières ont toujours représenté des femmes remplies de dons, de clairvoyance,
mais aussi d'indépendance.
-le 22 mars à 19h, APÉRO-PHILO.
Livre ou Verre, Charleroi. Gratuit.
Réservation
indispensable : info@cal-charleroi.be – 071/53.91.72
8 mars : Journée Internationale de lutte pour les droits
des femmes. C’est quoi être féministe en fait ?
« Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout
qui n'est pas féministe. » Sacha Guitry
Laissez-vous porter par une histoire contée (made in La
Maison du Conte de Charleroi) et entrez dans la matière philosophique guidé.es
par notre animatrice philo !
Lundi 18 mars 2024 à 18h00
(rediffusion le dimanche 24 mars 2024 à 13h00)
Thème : Spectacle
« Les sorcières sortent du placard ».
Dans le cadre de Femmes de Mars.
A écouter sur Buzz Radio 94.3 & 97.8 FM et sur No
Radio 101.9 FM
Pour écouter nos émissions précédentes :
https://soundcloud.com/buzzrb/sets/raconte-nous
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Théâtre
Marignan, 53, Boulevard Joseph Tirou, 6000 Charleroi.
infos, inscription: nicole.maisonducontecharleroi@gmail.com www.contecharleroi.be
Rien comme avant
par Benoît Morren
Au fil de mes
histoires par Aurélie
quand ?
le 20 mars à 20h30
où ? Abrakada’brart’
à Bra, Lierneux
combien ?
12 €
Réservations/infos : rue
al poste 12, Bra, Belgium - 0479 72 37 06 abrakadabrart@hotmail.com
Printemps féerique
par Annik Pirlot
quand ? le22
mars à 18h30 où ?
3, rue des casernes, 5024,
Gelbressée
le 23 mars à 18h30 pour
qui ? famille, enfants dès 5 ans
le 24 mars à10 à 16h
le 29 mars à 18h30
le 30 mars à 18h30
le 31 pars à 16h
combien ? 8 euros/ adulte-6 euros/moins de 18 ans (le paiement se
fait en liquide sur place)
réservations : 0487 425 129 ; www.la-caverne-de-melusine.be
Finette Cendron,
Serpentin Vert. Adaptation des contes du 17ième et 18ième
siècle. Du merveilleux, du rêve et de
la malice dans le Cabinet des Fées.
Théâtre
de la Parole
Contre la peau de l'éléphant par Anne Romain et Annette Brodkom
quand ? le 23 mars 2024 à 14h et 17h où ? Théâtre de
la Parole, 7d, rue du Rouge-Cloître, 1160 Auderghem
combien ? non
communiqué pour
qui ? partir de 8 ans
infos, réservation: https://www.theatredelaparole.be/produit/contre-la-peau-de-lelephant-2/
Liens
entre l’homme et l’animal. Dans notre quotidien, dans nos habitations modernes,
on oublie souvent le lien qui existe avec les autres vivants de la
planète. Derrière les écrans, loin de la nature, nous sommes de plus en
plus déconnectés du monde sauvage.
Formations – Ateliers- conférence
Maison
du Conte de Charleroi
ATELIERS CONTE
quand ? les samedis 9 & 23 mars 2024 de 14h00 à 16h00
où ? Théâtre Marignan, 53, Boulevard Joseph Tirou, 6000
Charleroi.
Infos inscription : https://www.contecharleroi.be/ateliers-conte/
Nouveau
module
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? … ce
sont toujours les femmes qui ont le courage de parler qui sont punies, alors
que les hommes problématiques jouissent d’une indulgence et d’une impunité
totale. Anonyme 2024
Marya Chéliga envoie une lettre à des
auteurs, des philosophes, des directeurs de revue, un prêtre catholique, un
musulman, qu’elle sait sympathisants, en leur demandant leurs opinions sur le féminisme. Elle reçoit 22 réponses, qui sont publiées
dans la Revue encyclopédique n° 226 de 1898.
Parmi ses correspondants, il y en a de France, de Pologne, de Russie,
des Etats-Unis, de Norvège, du Portugal, de Turquie. Ces réponses prennent beaucoup de
formes. Réflexions théoriques, conseils
pratiques, adhésion plus ou moins nette.
Tous tablent sur l’éducation.
J’avoue ignorer beaucoup des noms publiés. Je relève celui d’Alexandre Dumas Fils,
Henrik Ibsen. Georges Rodenbach,
féministe mais pas trop. Oui pour l’égalité
devant la loi mais il est contre le vote des femmes.
Marya Chéliga introduit les réponses par un
long article documenté. Vous en avez le
début à côté de son portrait. Voici
quelques extraits.
Les premières revendication féministes
partent du milieu intellectuel.
Il est à constater – bon augure pour
l’égalité de la société de l’avenir – qu’il s’est trouvé dans le milieu même du
privilège omnipotent et oppresseur un groupe d’hommes généreux qui s’émurent de
la condition lamentable de la femme humiliée livrée comme une proie de l’insatiable
égoïsme du maître et pose comme principe fondamental de la rénovation sociale,
l’égalité des sexes.
Elle termine son article ainsi :
Ils ont répondu selon leurs convictions et
leur conscience. Ils ont ainsi collaboré
à une enquête qui témoigne en faveur du triomphe possible et prochain du
féminisme.
D’après Les hommes
féministes in La Revue encyclopédique de 1889.
Prochain était un mot trop optimiste. En Belgique, en France et ailleurs, il a
fallu attendre longtemps avant que les femmes votent, qu’elles ne doivent plus obéissance à leur mari, qu’elle ne
soient plus « mineures légales ». M-Cl Desmette
Mais qui est Marya Chéliga ?
Marya Chéliga
Marya Chéliga-Loewy, née Marya Mirecka,
aussi connue sous le nom de Marya Szeliga, est née en 1854 à Jasieniec Solecki (Pologne) et morte le 2
janvier 1927 à Chaville (France). Ecrivaine, elle
est connue pour son engagement féministe.
Elle est née dans une riche famille de
propriétaires terriens de Jasieniec Solecki, en Pologne, en 1854, alors que le royaume
de Pologne est sous la domination de la Russie tsariste.
Elle publie ses deux premiers romans en 1873,
de même que sa première pièce, qui est jouée en 1876. L'une des thématiques de
ses travaux est la recherche d'indépendance des femmes. Entre 1875 et 1876,
elle voyage et se marie avec Stanisław
Jan Czarnowski, l'éditeur de ses poèmes.
lls se séparent quelques semaines après et divorcent. Elle s'exile en
France, menacée par les autorités russes du fait des activités illégales qu'elle
entreprend aux côtés des socialistes polonais notamment en enseignant l'histoire
polonaise, ce qui est alors interdit, et en participant à des réunions
ouvrières.
En France, Maria Szeliga se remarie
avec Édouard Loëvy, un peintre et illustrateur polonais d'origine juive, natif de Varsovie,
installé à Paris. Il est l'auteur de
nombreux dessins pour le Dictionnaire
universel encyclopédique.
Marya Chéliga, commence une carrière de
journaliste à Paris, et s'investit dans plusieurs engagements militants. Elle
fonde des journaux et périodiques consacrés à la cause de la libération de la
femme. Elle participe à de nombreuses associations féministes Elle en fonde et
en préside, comme le Congrès français et international du droit des femmes, l'Union
universelle des femmes et bien d’autres.
En 1896, sa pièce de théâtre L'Ornière est
jouée à L'Odéon. Bien reçue par la critique, elle remet en
cause le Code pénal, qui permet au mari de tuer sa femme en
France, s'il la surprend en flagrant délit d'adultère.
En 1897, elle fonde le Théâtre féministe
international, un projet qui a pour objectif d'encourager et de promouvoir les
femmes dramaturges en faisant jouer leurs pièces, et d'influencer l'opinion
publique par ce biais.
Marya Chéliga-Loewy publie l'Almanach
féministe. En 1896, elle fonde l'Alliance universelle des femmes pour la
paix par l'éducation.
Elle participe à la fondation de l'Union française pour le suffrage des
femmes (UFSF).
De 1909 à 1915, elle est à la tête du Congrès
permanent du féminisme international, dont l'objectif est de faire intervenir
des féministes étrangers en France pour témoigner de la situation des droits
des femmes et du féminisme dans leur pays respectif.
Pendant la Première Guerre mondiale, elle dénonce les
crimes commis par l'armée allemande en Pologne, et s'investit dans l'aide aux
réfugiés polonais arrivant en France. Elle fonde l'Union des Polonaises de
Paris, afin de défendre les intérêts des femmes et des enfants en temps de
guerre.
Marya Chéliga-Loewy meurt le 2 janvier
1927, à Chaville, près de Paris. Elle
est enterrée au cimetière des Champeaux de Montmorency, dans un espace
réservé aux membres de la Société historique et littéraire polonaise de Paris.
Ses romans : L'Ornière, publié en
1896, Les Déblayeurs, en1905 et Vive la paix ! en 1909.
D’après Wikipédia. Admiration pour l’L’activité incessante de
Marya Cheliga une de nos grandes ancêtres dont le souvenir mérite d’être gardé.
M-Cl Desmette.
OLYMPE DE GOUGES
Femme
de lettres, devenue femme politique, elle est considérée comme l’une des
pionnières françaises du féminisme.
En
1791, elle a été la rédactrice de la Déclaration des droits de la femme et de
la citoyenne. Elle a également écrit de nombreux pamphlets en faveur des droits
civils et politiques des femmes, ainsi qu’en faveur de l’abolition de
l’esclavage des noirs.
Début
des années 1770, elle quitte la province et part s’installer avec son fils à
Paris où elle prend le nom d’Olympe de Gouges. Elle vit une vie libre et
entretient plusieurs liaisons ce qui lui valut une réputation de courtisane
entretenue par les hommes. Réputation sulfureuse dans un contexte où la femme
libre est assimilée à une prostituée…
Cependant,
elle ne défraya jamais la chronique scandaleuse de son époque et sa célébrité
réelle date de l’époque où elle fréquenta des hommes de lettres, des artistes
et des philosophes.
Elle
monte aussi sa propre troupe de théâtre avec décors et costumes ; il
s’agissait d’un théâtre itinérant se produisant à Paris et sa région.
Elle
écrira deux pièces traitant de l’esclavage des noirs, pièces qui eurent un
succès mitigé… en partie orchestré par les anti abolitionnistes.
Elle
plaidera le remplacement du mariage patriarcal et marital, par un
« Contrat social de l'homme et de la femme », acceptant le principe
du divorce, elle donnera un avis sur l'infériorisation des mulâtres.
Elle
a écrit des brochures qu’elle adresse régulièrement aux représentants des trois
premières législatures de la Révolution, aux clubs patriotiques et à diverses
personnalités dont Mirabeau, La Fayette et Necker.
Elle
défend le principe d’une monarchie constitutionnelle. Pour elle, l’égalité doit
être stricte entre le pouvoir législatif et le roi des français.
En
1791, elle conteste la constitution de septembre qui exclut les femmes du droit
de vote.
Elle
considère que les femmes sont capables d’assumer des tâches traditionnellement
confiées aux hommes et, dans pratiquement tous ses écrits, elle demande
qu’elles soient associées aux débats politiques et aux débats de société. Dans
une de ses pièces, elle demande l’instauration du divorce en 1790.
Elle
rédige et publie en septembre 1791 une déclaration des droits de la femme et de
la citoyenne, calquée sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de
1789.
Elle
écrira « La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit
également avoir celui de monter à la Tribune ».
Elle
demandera également la suppression du mariage religieux et son remplacement par
une sorte de contrat civil signé entre concubins.
Elle œuvre
également pour la libre recherche de la paternité et la reconnaissance
d’enfants nés hors mariage, ce qui, à l’époque, était franchement
révolutionnaire. Elle réclamera la création de maternités et prônera la
création d’ateliers nationaux pour les chômeurs et de foyers pour mendiants.
Malheureusement
pour elle, elle s’en prendra à Marat mais aussi à Robespierre, dénonçant les
dangers de dictature qui se profilent
avec la mise en place d’un comité de salut public, celui-ci s’arrogeant
le pouvoir d’envoyer les députés en prison. Elle s’en indigne dans une lettre
adressée au président de la convention, lettre rapidement censurée…
En juillet
1793, elle se met en contravention avec la loi de mars, relative à
l’interdiction des écrits remettant en cause le principe républicain.
En effet,
elle a composé une affiche demandant une élection à trois choix :
république une et indivisible, république fédéraliste et retour à la monarchie
constitutionnelle.
Ce
troisième choix fut sa perte ; elle est arrêtée, déférée devant le
tribunal révolutionnaire qui l’inculpe en aout 1793.
Elle
réussit à faire sortir clandestinement deux affiches qui seront largement
diffusées et remarquées par les inspecteurs de police.
Le 2
novembre 1793, elle est interrogée sommairement. Privée d’avocat, elle se
défendra avec intelligence mais n’évitera pas l’échafaud…
En
guise « d’épitaphe », voici ce que le procureur de la commune de
Paris écrivit : « Cette virago, la femme-homme, l'impudente Olympe de
Gouges qui la première institua des sociétés de femmes, abandonna les soins de
son ménage, voulut politiquer et commit des crimes… Tous ces êtres immoraux ont
été anéantis sous le fer vengeur des lois. Et vous voudriez les imiter ?
Non ! Vous sentirez que vous ne serez vraiment intéressantes et dignes
d'estime que lorsque vous serez ce que la nature a voulu que vous fussiez. Nous
voulons que les femmes soient respectées, c'est pourquoi nous les forcerons à
se respecter elles-mêmes ».
Sic !
D’après Olympe de Gouges in Wikipédia
Sic ! Un peu partout dans le monde, il reste encore certaines mentalités à changer…Marie-Noëlle Herbiet
Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt (1762-1817)
Après la mort prématurée de sa mère , elle est ballotée de parenté en
couvent.
A 14 ans, elle s’enfuit et devient vachère à Remouchamps.
A 17 ans, sa vie prend enfin un tournant positif, la voilà dame de
compagnie de Madame
Colbert, femme du monde d’origine anglaise.
Elle reçoit enfin affection et instruction. Elle apprend à lire, écrire,
chanter et jouer de la musique.
Elle vit à Paris puis à Londres. Elle fait la connaissance d’un officier
anglais dont elle a une fille
qui sera emportée par la variole.
Elle part pour l’Italie où elle vit de nombreuses aventures amoureuses
qui laisseront de graves
séquelles, la syphilis.
La révolution est proche. Elle quitte Rome pour Paris pour vivre ce
grand bouleversement
politique et sociétale.
« La Belle Liégeoise » est
une figure de proue de la Révolution Française.
Elle vit à Rome lorsque gronde la
Révolution . Elle prend ses quartiers à Versailles pour vivre, au plus près,
ces promesses d’une nouvelle égalité des droits et de libertés
individuelles.
Le monde est en train de
changer !
Elle suit les travaux de
l'Assemblée Constitutionnelle. Elle est la seule femmes dans les tribunes.
Les 5 et 6 octobre 1789, un cortège de
citoyens, et surtout de citoyennes, vont chercher le roi à Versailles.
Théroigne n'est pas du convoi. La famille royale revient donc à Paris et
s'installe aux Tuileries ; l'Assemblée se déplace à Paris et Théroigne
aussi. Elle y tient salon et côtoie de nombreux révolutionnaires ( Desmoulin,
St-Just...). On la surnomme « La Belle Liégeoise ».
Elle soutient la création de clubs
patriotiques mixtes et féminins. Elle défend l'expansion des droits civiques
des femmes. En faisant trop de bruit, elle devient la cible des
contre-révolutionnaires qui s'empressent de ruiner sa réputation.
Elle fonde « La société des amis
de la loi » pour tenir le peuple informé des travaux de l'Assemblée.
A la suite du retour forcé du roi à
Paris, une instruction est ouverte, qui la met en cause.
Comme dans un roman d'aventure, fuite
à Liège, dénonciation aux Autrichiens, prison, libération.
Il faut dire que toutes les monarchies
d'Europe tremblent à l'idée d'une expansion du concept révolutionnaire.
De retour à Paris, en 1792, elle fait
un entrée triomphale aux Jacobins. Elle s'affirme républicaine face aux
royalistes et face à la bourgeoisie qui souhaite ramener les femmes dans leur
cuisine.
Elle a donc des ennemis même au sein
des révolutionnaires.
Elle s'habille en amazone. Elle veut
créer une phalange d'amazones. Son projet est d'avoir des bataillons d'amazones
pour défendre la patrie en danger. La France est attaquée de toutes
parts.
En 1794, son frère la fait interner.
Elle y finira sa vie 23 années plus tard.
Elle bascule dans la folie, la
révolution bascule dans la Terreur.
Elle a inspiré peintres et poètes,
Elle est à la télévision dans « La guerre des Trônes »
En 2016, Liège lui rend hommage en
donnant son nom à la passerelle enjambant le fleuve.
Elle a vécu pour un idéal d'égalité et
de démocratie bien avant l'heure.
Liégeois.e.s, lorsque vos pas foulent
la passerelle ayez une pensée pour elle !
Bibliographie :
-Le site Wikipédia concernant Théroigne de Méricourt, ses origines, sa
vie, sa postérité.-La saison 7 de la série télévisée « La guerre des
Trônes , la véritable histoire de l'Europe»
C'est un documentaire historique créé par Christopher Holt, réalisation
de Vanessa Pontet, Alain Brunard, Eric Le Roux. Présentation par Bruno Solo.
C'est une docufiction relatant l'histoire de l'Europe de la Guerre de
Cent Ans jusqu' à la fin du XVIIIème
siècle.
La saison 7 retrace la Révolution Française. Elle met en évidence trois
femmes, la reine Marie-Antoinette, la femme politique Théroigne de Méricourt et
la chocolatière Pauline Léon.
C'est l'actrice Sophie Verbeeck qui incarne Théroigne de Méricourt.
Diffusion : décembre 2023
Il est essentiel de visionner toute la
saison pour comprendre le rôle de Théroigne de Méricourt vu la complexité
intérieure et extérieure à la France à l'époque. Michelle Troupin
Graine de conte : Elle ne se mariera jamais
A la fin du 19ième siècle, Germaine Durant est née avec une luxation congénitale d’une hanche . Elle sera infirme, comme on disait alors. Elle ne se mariera jamais, elle doit donc avoir une profession. Elle fait des études de médecine, spécialité ophtalmologie à l’Université de Bruxelles. Elle rencontre un étudiant dans la même faculté, Alechinsky, originaire de Crimée. Ils se marient, exercent chacun leur profession. Malgré les risques, elle a un enfant. Son fils, Pierre Alechinsky, est l’artiste peintre, le graveur, de renommée mondiale.
Simone
Guillissen-Hoa
A sa naissance, en
1916, les parents de Simone sont installés en Chine. Sa mère est
la romancière Stéphanie Rosenthal, amie d’Alexandra David-Néel. Son père
est l’ingénieur chinois associé à la construction du pont sur le fleuve
Bleu. A douze ans, Simone part étudier
en Belgique. Elle souhaite devenir architecte
et suit les cours de la Cambre. Elle
épouse Jean Guilissen en 1937. Elle fait
un stage chez un élève de Le Corbusier.
Pendant la seconde
guerre mondiale, son mari est exécuté par les nazis. Elle est déportée au camp de Vught.
En 1947, elle
participe à l’édification d’une cité-jardin à Deurne. Elle réalise le challenge architectural de la
Maison de la Culture de Tournai « un vaisseau scénographique généreux et
rassembleur » qui fait la fierté du paysage culturel de Tournai. On lui doit aussi, entre autres, des
logements étudiants à Louvain la Neuve, le réaménagement du château de
Val-Duchesse. Elle est pionnière de
l’architecture moderniste en Belgique.
Elle est proche de peintres et d’artistes. Elle figure dans le Dictionnaire de
l’architecture en Belgique. Elle est
co-fondatrice de l’Union des Femmes
Architectes de Belgique. Ce qui lui
importait : être jugée sur son travail.
D’après Simone Guilissen-Hoa architecte 1916-1996 par Caroline Meerop et Jean-Pierre Hoa, Prisme Editions, 237 pages, 35€. Portrait par Léon Spillaert
Exemple pour les jeunes filles
Dawa Yangsum, sherpa
Née au Népal en 1990, Dawa Yangsum Sherpa, est la première femme guide de
montagne à être reconnue internationalement.
Elle a gravi l’Everest pour la première fois à 21 ans. Actuellement, elle voyage entre son pays et
les Etats-Unis.
Elle
vient d’un village de l’Himalaya. Dès
son plus jeune âge, elle a dû porter du bois, monter et descendre les montagnes,
ce qui est une bonne préparation.
Elle a
appris l’alpinisme dans une école de grimpe au Népal quand elle était
adolescente. L’alpinisme a toujours fait
partie de sa vie. Dans son village, la
principale source de revenus était de travailler pour des alpinistes
occidentaux. Dans le village de 40
huttes, il y a 70 personnes qui ont escaladé l’Everest. Je voulais en être.
Ses
parents étaient sceptiques, elle était la première femme du village a intégrer
l’école. Elle a participé à une
expédition sur l’Everest et a décidé de devenir guide. Elle a voulu être considérée pour ses
qualités de grimpeuse et d’athlète. Elle
veut apporter aux jeunes filles la possibilité de devenir fortes et
indépendantes.
Les
femmes sont plus faibles physiquement mais probablement plus fortes moralement.
D’après Lena, 10 et 11 février 2024 et Arte, date oubliée.
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