Mensuel de diffusion d’informations sur l’oralité,
les conteurs et les raconteurs.
janvier 2019 – N°315
P 912122 Bureau de dépôt
LIEGE 1–4000
Editeur responsable: Marie-Claire Desmette, av. E. Ysaÿe, 32/224 4053 Embourg
Au sommaire, ce mois-ci:
- Souhaits
- Nouvelles du monde du conte
- Graines de conte
- Spectacles – Balades - Ateliers - Veillées
- 1 article
- 3 histoires
Un mini-conte pour vous souhaiter …
Survient une femme, tout occupée à
ramasser des branches mortes pour chauffer sa maison. La femme doucement
s’approche, écarte la terre qui écrase la malheureuse étoile. Oh, se dit la
femme, je vais l’emporter dans ma maison, elle éclairera mon mari quand il
reviendra du travail. Elle recueille la petite étoile, toute joyeuse regagne sa
maison, sur un socle près de la porte elle dépose sa précieuse découverte.
De retour le soir, le mari étonné par
la vive clarté qui l’accueille : Qu’est-ce que cette chose
brillante ? Elle nous sera
précieuse cette étoile. Gardons-la pour nous.
Non, dit la femme, mettons-la dehors,
elle éclairera tous ceux qui passeront près de notre maison.
Plus l’homme disait « gardons-la
pour nous », plus la clarté de l’étoile diminuait. Plus la femme disait
« mettons-la dehors », plus l’étoile brillait. Enfin, l’homme prépare
une place sur le rebord de la fenêtre et y dépose le brillant trésor.
Depuis ce jour, la petite étoile n’a
pas quitté la fenêtre et sa clarté est de plus en plus vive. Les passants
s’arrêtent, parlent entre eux, font connaissance, la vie du quartier a repris
vie.
La Maison du Conte de Liège souhaite à toutes et tous de finir l’année et
de fêter la nouvelle entourés de plein
d’étoiles et que nous soyons, toutes et
tous, rayonnants comme cette étoile avec notre entourage.
Roger
Janssen, président
La rédaction de votre Mensuel se joint
à Roger pour vous souhaiter une Bonne Année pleine de bons contes et de bons
amis.
La Veillée du 7 – scène ouverte
organisée par la Maison du Conte et de la Parole de
Liège-Verviers
quand ? le 7 janvier
2020 à 20h où ? Théâtre
à Denis, 302, rue Ste Marguerite à Liège
combien ? 3€ carte blanche: Philippe Noël
animation : Laure Cech et Mylène Marchal
Venez fêter les Rois avec nous. Vous aurez peut-être la fève.
La Veillée du 7 – scène ouverte
organisée par la Maison du Conte et de la Parole de
Liège-Verviers
quand ? le 7 février
2020 à 20h
où ? Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite à Liège
combien ? 3€ carte blanche: Danielle Adamini
animation :
Danielle, et tous les autres conteurs de la soirée, nous
réservent la surprise de leur choix.
Nouvelles du monde du conte
·
Organisé par La Surizée asbl & Centre Culturel de
Philippeville, Fais-moi un Conte 26e concours
d’expression. A l’occasion de ce 26e concours, Fais-moi un
Conte vous embarque sur les grands chemins, ceux de ou des itinERRANCEs.
Nous avons tous un parcours temporel :
depuis la naissance jusqu’à la mort, du moins physique... Il en va de même dans
l’espace. Du casanier au globe-trotteur. Du réfugié à l’hébergeur. Chacun sa
façon d’avancer et de tracer son itinéraire. Qu’il s’agisse d’un individu ou
d’un peuple, nos trajets sont souvent peu rectilignes. Carrefours et
bifurcations attendent l’homme en cheminement. La marche arrière n’est jamais
bien loin…
itinERRANCEs attend donc les
amoureux de l’écriture mais surtout de l’oralité au tournant de la créativité.
Les finales qui se tiendront les 20 et 21 mars 2020
ponctueront cette 26e campagne. Pour d’aucuns, cet
aboutissement sera seulement un point de départ. Fais-moi un Conte est en
effet une aventure artistique susceptible de se prolonger. Le concours
organisé par le festival de Chiny est une étape possible.
Envoi des textes pour le 31.01.2020. Pré-sélections connues pour le 21.02.2020
(indicatif). Formations individuelles les 1.3.8 et 15/3. (des modifications
restent possibles). Finales les 20 et 21
mars 2020.
La réception du conte fait office d’inscription. Elle est gratuite. Chaque participant enverra :
- son texte dactylographié en six exemplaires (même s’il
est envoyé par mail)
- une enveloppe timbrée à son adresse,
- un formulaire d’inscription (un par conte) dûment
complété à Fais-moi un conte, rue de France, 1a, 5600 Philippeville.
Infos au 071-66.23.01 ou
sur http://www.culture-philippeville.be/
·
Du statut du héros. Un réflexion pêchée dans l’actualité Lors de l’attentat de Londres, des citoyens
se sont mis en danger pour désarmer le tueur.
Parmi eux, James Ford qui était
en congé pénitentiaire après avoir purgé sa peine. Il avait été condamné pour avoir assassiné une
jeune handicapée mentale.
« Celui-là n’est certainement pas un héros » a dit la parente
d’une des victime. L’article se termine en
se demandant si un héros doit être irréprochable. Et s’il était mort dans son acte
courageux ?
Les héros de nos contes sont-ils
irréprochables ? En avons-nous qui
ne le sont pas ? La réponse à ces
questions m’intéresserait. Marie-Claire
Graines de conte
L’éboueur de Bogota. Depuis plus
de vingt ans, José Gutierrez conduit un camion poubelle à Bogota. Il a récupéré des milliers de livres que les
gens jetaient à la poubelle. Avec sa
femme et ses enfants, il a transformé le rez-de-chaussée de sa maison en
bibliothèque gratuite.
Où êtes-vous ? Vous êtes au volant d’une voiture et vous roulez à
vitesse constante. A votre gauche un
camion de pompier. Un hélicoptère vous
suit en rase-motte. Comment allez-vous
vous arrêter ?
C’est simple, en descendant du manège de la foire.
Une rubrique à retrouver chaque mois.
UN MOIS, DES CONTES A LA
BIBLIOTHEQUE DE FLORENVILLE
Le
saviez-vous ?
La bibliothèque de Florenville, en partenariat avec l’Asbl Chiny Cité
des contes, abrite un Fonds spécialisé « contes » très
étoffé. Des albums, recueils, anthologies, théories du conte, quelques revues,
des CD,… destinés aux adultes comme aux enfants. Une collection riche de près
de 1900 ouvrages, l’une des plus importantes en Communauté française. La
diversité des ouvrages permettra par exemple d’alimenter la hotte d’un conteur,
d’animer un après-midi récréatif, de servir le travail d’un étudiant, d’animer
une journée auprès des aînés, de nourrir l’imaginaire avant d’aller dormir.
Chaque mois
de cette année 2020, nous vous proposerons une sélection de 4 ouvrages.
JANVIER :
CONTES MYTHOLOGIQUES, CREATION DU
MONDE, A L’HONNEUR
RECUEILS :
ü Jean-Paul Valabrega, Les mythes, conteurs de l’inconscient.
Paris, Payot et Rivages, 2001 : Une
réflexion sur le mythe en tant qu’interlocuteur de l’inconscient, ainsi que sur
ses origines, qui entend en démontrer l’importance pour la conscience
collective universelle. Sans mythes, l’homme ne saurait s’expliquer les
questions métaphysiques que l’humanité se pose.
ü
James George Frazer, Le
rameau d’Or – 4 volumes. Paris, Robert Laffont, Collection Bouquins,
1980-1984. James Frazer présente ici une fresque des mythes et des rites de
l'humanité, une "encyclopédie des faits religieux". Un classique à
re-découvrir.
ALBUM :
ü Yvan Pommaux, Thésée. Paris, L’Ecole des Loisirs, 2007. Deux
plongeurs ont remonté de l’épave d’un navire grec un vase représentant le
combat de Thésée contre le Minotaure. L’archéologue qui dirige l’expédition
passe la nuit à leur raconter l’histoire de ce roi d’Athènes qui fut l’inventeur
de la démocratie et le héros de nombreuses légendes et d’oeuvres d’art.
CD :
Une épopée contée et chantée, où tour à tour la musique
et la parole se relaient, se marient et se confondent.
Infos :
Bibliothèque : rue de l’Eglise, 13 – 6820
Florenville
061/ 32 03 40
www.bibliotheque-florenville.be
bibliotheque.locale.florenville@province.luxembourg.be
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?Amour est toujours pauvre, et, loin d'être
délicat et beau comme on se l'imagine généralement, il est dur, sec, sans
souliers, sans domicile, sans avoir jamais d'autre lit que la terre, sans
couverture, il dort en plein air, près des portes et dans les rues, l'indigence
est son éternelle compagne. D'un autre côté, il est toujours à la piste de ce
qui est beau et bon ; il est brave, résolu, ardent, excellent chasseur, artisan
de ruses toujours nouvelles, amateur de science, passant sa vie à philosopher. Platon
? Rumi disait : " Vous n'êtes pas une goutte
dans l'océan. Vous êtes l'océan tout entier dans une goutte d'eau. " et
Krishnamurti : " En vous réside le monde entier. Si vous savez regarder et
apprendre, la porte est là et la clé est dans votre main. " Il nous faut
juste l'humilité et la modestie de savoir l'accepter.
.Message important à
nos amis conteurs et organisateurs de spectacle
· Envoyez-nous vos
informations avant
le 14 du mois précédant la publication,
· un mois plus tôt pour
les formations,
· complètes et
lisibles,
· par poste à
Marie-Claire Desmette, av. Eugène Ysaÿe, 32/224
4053 Embourg. Tel :
04/367.27.06.
·
Ne comptez pas sur
les organisateurs de spectacle. Envoyez-nous vous-mêmes vos infos.
Idéalement,
vos informations comportent:
organisateur, titre,
genre d'activité, artiste(s),
date et heure, lieu,
prix, public
cible, coordonnées
pour infos et réservations, max. deux lignes de commentaire
N.B. Aucune
mention tout en majuscules, svp.
C'est vous qui nous
envoyez vos informations.
Veuillez ne pas les
noyer dans une mise en page compliquée Epargnez-nous les recherches,
l'exploration.
Merci d'épargner le travail bénévole de toute l’équipe
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Spectacles
Contes du pouvoir de l’argent par Jeanne Godenne
quand ? le 18 janvier à 14h où ? Bibliothèque
des Chiroux, rue des Croisiers, 15, 4000 Liège, 1er ét.
La pauvreté pour commencer un conte, mais si
à la fin, le statut du héros ne s’est pas amélioré, c’est à désespérer. Le
conte tient à assurer la tranquillité future de vivre heureux et avoir
beaucoup d’enfants .
Maison du Conte de Namur
Femmes du Nord et cuberdons par Sophie
Clerfayt
quand ? le
25 janvier à 18h30 où ?
Le Delta, avenue Golenvaux, 18, Namur
combien ? pass
10€ pour
qui ? Adultes et ados
Portraits de femmes nées en terre de
chicon. Voir aussi Vives et vaillantes p.
5.
Centre culturel de Philippeville
Garam Masala par Léa Pellerin
quand ? le 26 janvier à 15h30 où ? Romerée,
Maison de Village
combien ? 8/4/3/1,25€ pour
qui ? Dès 3 ans
infos,
réservation : 082/21.47.38
Des histoires au goût d’épices dans les
oreilles. Senteur, couleur,
marionnettes, Kaavad, musique et chant
La
Volière aux oiseaux blessés
Contes
d’apothicaire par Christophe Dadseux
quand ?
le 26 janvier à 16h où ?
Chapelle St Roch en Volière, rue Volière, 19, 4000
Liège
combien ?
5€
Quelques facéties de la médecine ancienne, remèdes étranges,
praques douteuses et traitements exotiques.
? Le secret, c’est de ne pas courir après les papillons. C'est de prendre soin du
jardin pour qu’ils viennent jusqu’à nous. Mario Quintana (poète
brésilien)
Dimanches du Conte
- le 26 Janvier à 14h, A l'origine par Emmanuel Deloeul. A partir de 5 ans
Qui a fait la nuit et
le jour ? Comment sont nées les saisons ? Pourquoi tant et tant de
peurs ? Quand les animaux-totems répondent, leurs esprits soufflent sur
l’origine du Monde.
- le 26 Janvier à 19h, Pourquoi la guerre de Troie
a-t-elle eu lieu ? A partir
de 12 ans.
par Cie Kta / Anne Deval et Fred Blancot
Selon la légende, c’est
pour les yeux d’Hélène que tous les rois de la Grèce ont déclaré la guerre à
Troie. La Cie Kta a fouiné sur les lieux du crime, pour dévoiler une autre
vérité que celle chantée par les poètes.
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combien ? 9/6/1,25€ où ?
Centre Culturel Bruegel,
Rue des Renards 1F, 1000 Bruxelles
infos, réservation : info@dimanchesduconte.be ; 0488 512 860
Epopée Philomenesque par Benoit Morren, avec Fabienne
Decoux
quand ? le 28 janvier à 20H00
où ?
Blues-sphère, Liège
Une épopée en ré-expérimentation
fabuleuse. L'histoire d'un poète sans emploi en 3
mesures Conte-guitare-Ukulélé. Un récit contemporain décalé, une satire
sociale, illustrés en chansons et mélodies.
Racontance
Stoemps Stories #3
Amour Toujours ? par Guy Kotovitch,
Aline Liénard et Geneviève Thulliez
quand ? le 30 janvier à 20h15 où ?
Le Trac, 110 rue Albert Meunier à 1160 Bruxelles
Ils vécurent heureux et eurent
beaucoup d’enfants… Les histoires d’amour qui finissent bien, on en veut tous.
Sauf que parfois rien ne se passe comme prévu. Du coup de foudre au
court-circuit.
Les contes du chat
noir par les conteurs de tous contes fées
quand ? le 31 janvier à 20h30 où ?
Barricade , 21 rue Pierreuse 4000 Liège
combien ? 4€ infos,
réservation : Tina 0476 68 00 73
Contes de croyances et de superstitions.
Ateliers – Formations
- Conférence
Dire son conte, l’art de la parole offerte, ateliers par Christian
Schaubroeck.
quand ? le 10 janvier à
partir de 19h30. où ?
à Chiny
combien ? 150€ pour 10 ateliers. pour
qui ? ados et adultes
Prendre la parole en
public, gérer son corps, sa voix, apprendre les techniques du conte oral,
expérimenter le travail en groupe, nourrir de notre sensibilité, nos
expériences, construire un spectacle….
Laboratoire de
l’oralité par Don Fabulist
quand ? du 22 au 26
janvier où ?
Gîte à Oignies en Thiérache
combien ?
475€ pour
qui ? conteurs chevronnés
Continuation
des labos de 2017, 2018, 2019, Elément « Terre », vivre la poésie
dans le conte. Intériorisation des
événements de la nature … pour donner à la narration une puissance envoûtante. Bilingue français-néerlandais.
? La chienne
détestait sortir sous la pluie. A la
moindre goutte, prom-prom devenait bras-bras, pas question de petite promenade.
Elisabeth Georges
Maison du Conte de Namur
Vives et vaillantes par Praline Gay-Para
quand ? le 25 janvier à 16h où ? Le Delta, avenue Golenvaux, Namur
combien ? pass 10€ pour qui ? adultes et ados
infos,
réservation : 081/77.68.09
Conférence contée pour faire
connaissance avec des héroïnes d’ici et d’ailleurs. A 17h30, rencontre autour d’un verre. A18h30, voir p. 4.
Maison
du Conte de Namur T.A.P.S.
- le 27 janvier, de 9h30 à 17h,
Raconter aux tout petits par Léa
Pellarin. 30 €.
Les tout-petits sont de très bons maîtres pour le conteur
: on peut lire l’émerveillement dans leurs yeux. Mais c’est aussi un public
redoutable ! Ils sont spontanés et francs.
Il faut donc souvent improviser, rebondir.
- les 17 février, 2 et 9 mars, de 9h30 )à 17h , Initiation à l’art du conte par Sophie
Clerfayt. 90€.
Prendre la parole et être écoutée. Raconter une histoire comme si on l’avait
vécue. La parole singulière de chacun au service du plaisir de raconter
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où ? à Namur infos,
inscription : 081/77 68 09.
Veillées – Scènes ouvertes
Ces veillées sont des réunions amicales et conviviales,
où tout le monde peut conter, éventuellement après inscription.
v Veillée du 7 – scène ouverte, organisée par la Maison du Conte et de la
Parole de Liège-Verviers au Théâtre à Denis, 302, rue Ste Marguerite, 4000
Liège, le 7 janvier. Voir p. 2. Pas de réservation. Inscription pour conter en arrivant
(tôt !).
v Zapéro Contes Charleroi le 10 janvier organisé par Racontance, au
café littéraire "Livre ou Verre", passage de la Bourse, 6000
Charleroi. (entrée par la rue du collège ou la rue de Marchienne)
Les conteurs qui souhaitent
y participer doivent préalablement s'inscrire via l'adresse mail:
racontancecarolo@gmail.com Renseignement
supplémentaires via le site www.racontance.be
v Comme le 10 de chaque
mois, le 10 décembre à 20h30, Contes
du dixième jour, organisé par la Maison du Conte de Namur, rue des
Brasseurs, 170/2 à 5000 Namur.
v Organisé par Racontance, le 17 janvier à 20h00, comme le 3ième vendredi de chaque
mois, Les Zapéro-contes, à la Fleur en Papier
Doré, rue des Alexiens, 55, à 1000 Bruxelles. Entrée gratuite. Maximum 9 inscrits. Infos: 0474/94.90.69 - racontance@hotmail.com www.racontance.be
Pour les groupes à partir de 5 personnes, la
réservation est toujours obligatoire. Merci de prendre contact
directement avec Racontance via l’adresse mail : racontance@hotmail.com ou en appelant (durant les heures de bureau) au 0477/91.04.30. Pour conter,
s'inscrire sur racontance.be@hotmail.com
Le profiteur
Dans certains villages du Namurois, on irriguait
collectivement les prés. Chaque agriculteur avait droit à sa part suivant
l’importance de ses terres.
Un jour, on remarqua que l’un d’eux profite de la
nuit pour en prendre plus que sa part au détriment de ses voisins. Chaque fois
qu’on veut le surprendre en flagrant délit, il faut rebrousser chemin. Un
loup-garou hante les lieux. Une nuit pourtant, cinq costauds décident de tirer les choses au
clair et partent dans les prés. Ils constatent bien vite que l’eau d’irrigation
est détournée. A cet instant, ils perçoivent des sons infernaux qui manquent
les faire battre en retraite, mais, prenant leur courage à deux mains, ils
avancent guidés par le son. Ils ne tardent pas à apercevoir une ombre noire qui
prend la fuite. Ils la poursuivent, la rattrapent et l’immobilisent. C’est bien
le fermier suspect qui faisait fuir tout le monde en tirant des sons
inharmonieux d’un violon. Il n’est pas rossé comme il le méritait. On l’amène
sain et sauf au village, on réveille les uns et les autres et, tout le restant
de la nuit, on boit sur le compte du faux loup-garou aussi honteux et confus
que le corbeau de la fable.
D’après DEJARDIN André,
Agenda de janvier 2020
A=animations; B=balade;
C=conférence; D=Danse; E=exposition;
F=formation; Fl=festival ;
J=journée professionnelle; M=musique; R= repas; S=spectacle; V=veillée-scène ouverte
£ V 07 La
Veillée du 7 – scène ouverte, Liège.
Voir p. 2.
£ F 10 Dire
son conte l’art de la parole offerte, Chiny. Voir p. 5.
£ V Zapéro contes Charleroi,
Charleroi. Voir p. 6.
£ V Contes du dixième jour,
Namur. Voir p. 6.
£ V 17 Les
Zaspéro-contes, Bruxelles. Voir p. 6.
£ SA 18 Contes
du pouvoir de l’argent, Liège. Voir p. 4.
£ F 22-26 Laboratoire
de l’oralité, Oignies. Voir p. 5.
£ S 25 Femmes
du Nord et cuberdons, Namur. Voir p. 4.
£ C Vives et vaillantes,
Namur. Voir p. 6.
£ S 26 Garam
Masala, Romerée. Voir p. 4.
£ S Contes d’apothicaire,
Liège. Voir p. 4.
£ S A l’origine,
Bruxelles. Voir p. 5.
£ S Pourquoi la guerre de
Troie a-t-elle eu lieu ? Bruxelles. Voir p. 5.
£ F 27 Raconter
aux tout-petits, Namur. Voir p. 6.
£ S 28 Epopée
Philoménesque, Liège. Voir p. 5.
£ S 30 Amour
toujours ? Bruxelles. Voir p. 5.
__________________________________________________________________________________________
Interview de Marie Cuche,
coordinatrice de la
maison du Conte et de la Littérature du Brabant wallon
Par Yves Jeunehomme
Le gout des contes,
les amitiés et l’amour me mènent régulièrement en Brabant wallon. J’ai vu
notamment Bref, le Grand Nord — duo de Maxime Touron & Julien Tanner
— à Court-Saint-Étienne ; Astérios, la légende du Minotaure, de
Michel Hindenoch, à Chastre ; Sophie Clerfayt dans Perles de liberté,
à Braine l’Alleud ; Christine Horman et Don Fabulist dans Eurydice,
Ombre d’un amour, à Virginal ; une rencontre au cœur du mythe d’Orphée
et Eurydice, encore, animée par Christine Horman à Louvain-la-Neuve ; et,
tout récemment, la rencontre sur scène de Catherine Pierloz et Jean-Marc
Massie, à nouveau à Court-Saint-Étienne. C’était chaque fois dans un lieu
intime. C’était chaque fois une programmation de la maison du Conte et de la
Littérature du Brabant wallon. J’ai eu envie de savoir ce qui étaye cette
programmation riche et géographiquement dispersée. J’ai obtenu une interview de
Marie Cuche, qui est coordinatrice de cette maison du Conte et de la
Littérature. Nous nous sommes rencontrés à la marge de Jodoigne et de la
campagne. Là, l’équipe de la Maison occupe actuellement un bureau attenant à un
hall immense et sombre.
Ce matin, Marie est
colère. Alors qu’elle venait travailler, elle a entendu la radio annoncer les
coupes de 60 % annoncées par le gouvernement flamand dans le budget des
projets culturels. Elle estime que c’est une démarche de musèlement de la
parole des artistes, notamment de ceux qui travaillent avec des partenaires non
flamands. Au moment même où, de partout, elle sent les nuages s’amonceler.
La maison du Conte et de la Littérature fait
travailler 6 personnes salariées. Deux d’entre elles sèment des
animations : démystifier le livre auprès des élèves d’une école pour
handicapés ; amener des élèves de 4e primaire à construire de petites
histoires à propos de monuments historiques ; faire écrire des personnes
âgées pensionnaires d’une résidence du CPAS de Nivelles.
Pour le reste, la
Maison se consacre aux contes. Elle structure cette activité autour de deux
grandes séries d’évènements. De septembre à décembre elle programme le festival
Histoires d’êtres vivants. Celui-ci a pris la succession des Mots des
mois en brrr, festival organisé jusqu’en 2017 chez des habitants de la
commune d’Ittre. L’optique est de promouvoir des contes pour adultes. Depuis
2018, les lieux de spectacle couvrent tout le Brabant wallon. Et l’ambition
future est d’étaler la durée entre septembre et juin, pour éviter la
surchauffe : actuellement, il peut y avoir des spectacles plusieurs
weekends successifs.
D’autre part,
l’équipe se choisit un artiste complice, chaque année depuis 2017. La première
était Valérie Bienfaisant, la seconde Anne Borlée et cette année Christine
Horman. L’artiste complice reçoit carte blanche pour programmer des ateliers,
des rencontres et des stages ; des spectacles aussi, par le passé, mais
c’est fini. Occasion lui est donnée de faire le point sur l’évolution de sa carrière ;
de présenter ceux qui ont été à l’origine de son talent ; de révéler les
disciplines qui l’ont nourrie. C’est ainsi que Christine Horman a animé la
rencontre mentionnée en début d’article. Elle y avait invité Csilla Kemenczei,
psychanalyste jungienne étudiant les mythes, et Peter Holvoet-Hanssen, poète.
Dans l’équipe, une
des particularités est qu’il n’y a pas de conteur. « Ça permet d’avoir
plus de recul, c’est plus commode » dit Marie. Même ainsi, le choix de
programmer un artiste est un processus complexe. La Maison invite en majorité
des conteurs belges, plus quelques Québécois et Français. Le professionnalisme
est un critère évident. Pas nécessairement une longue expérience
professionnelle, mais une qualité minimale. Des artistes récents, l’équipe en
choisit après les avoir vus. S’il s’agit de conteurs connus, elle peut aller
jusqu’à programmer des premières, sur base de la confiance. Le coup de cœur
intervient. L’équipe aime les gens qui bousculent, « des spectacles sur un
sujet de société qui nous a remué. » Elle cherche en outre la diversité de
la parole.
La maison du Conte et
de la Littérature fonctionne grâce aux points APE de la région wallonne, aux
subventions de la fédération Wallonie-Bruxelles et de la province. Ces deux
subventions résultent de décisions politiques prises au début des années 2000.
La Maison était un des deux opérateurs-conte soutenus par la fédération
Wallonie-Bruxelles par convention. À présent, elle fait partie des 5 opérateurs
subventionnés par contrat-programme. En dehors des financements, la ville de
Jodoigne met un bureau à la disposition de l’équipe. Marie voit dans la
multiplication des pouvoirs subventionnants une sorte d’épée de Damoclès.
« On est obligé de faire du bidouillage sans cesse » dit-elle, et
elle mentionne les proportions règlementaires d’emplois sur fonds propres et
d’emplois APE. Marie a tout le temps l’impression de mendier. Elle constate que
le financement dépend d’hommes et de femmes politiques qui ne viennent pas voir
le conte. Avec, pour conséquence finale, des montants de cachet bien inférieurs
en Belgique francophone à ceux qui ont cours en France. Et, des montants
extraordinairement bas comme subventions à la création de contes, comparés à
ceux accordés aux autres disciplines artistiques. Marie milite pour
l’installation d’un financement structurel. Elle dit que ce sont les arts du
spectacle qui sont en péril. Elle ajoute « je suis au début des combats
pour leur survie. »
À écouter Marie
Cuche, je devine les efforts énormes déployés par l’équipe pour atteindre le
public. Je découvre les liens noués avec les artistes programmés. Marie se
souvient par exemple, d’avoir mangé avec Ahmed Hafiz avant une édition de son
spectacle Le Bon Fils. À cette occasion, il lui avait expliqué son
arrivée en Belgique, ses débuts de conteur, « un conte avant le
conte » se souvient-elle. Je découvre la construction et la mise en
confiance d’un réseau de lieux de spectacle. La Maison n’en a aucun à
elle. Elle frappe aux portes des centres culturels et des autres lieux. C’est,
selon Marie, promouvoir le conte en le disséminant. L’équipe cherche quel lieu
est en adéquation avec tel spectacle. Par exemple, Marie-Odile — elle est, à
Beauvechain, la programmatrice du théâtre des Quatre Mains — travaille
beaucoup avec le centre de réfugiés demandeurs d’asile de Jodoigne. Dès lors,
la maison du Conte et de la Littérature a programmé chez elle les
spectacles Sans laisser de trace, par Rachid Bouali, et La Leçon de
français, par Pépito Matéo. Je découvre les collaborations que l’équipe
entretient hors de ses frontières. Au sein de Cont’acte — fédération de
programmateurs en fédération Wallonie-Bruxelles — et jusqu’à l’international,
puisque Marie, fait partie du comité de pilotage de Contes d’un soir,
dans le cadre de l’organisation internationale de la Francophonie. Elle
cite aussi les contacts avec le festival Rendez-vous des Grandes Gueules,
à Trois-Pistoles, Québec, et celui organisé par le centre des arts du récit en
Isère.
Tout un travail de
tissage
?Je serai là,
parfois assis au bord du temps, le plus souvent déambulant sur les rives de la
patience malgré la violence des vents. Alain
Mabankou
Le trompeur trompé
Il n’y a pas longtemps vivait à Trévise un Allemand nommé Arrigne,
pauvre portefaix. Il est estimé pour la
sainteté de sa vie. A l’heure de sa
mort, les cloches de l’église sonnent d’elles-mêmes. Tout le monde dit que c’est la preuve qu’il
est saint au Paradis. La foule le porte
à l’église. Tous les malades, éclopés,
perclus, sont amenés pour qu’ils touchent le corps du nouveau saint et soient
guéris.
Trois Florentins arrivent : Stechi, Martelin et Marquis. Ils sont attachés à des grands seigneurs,
habiles à jouer plusieurs personnages.
Maquis voudrait voir le nouveau saint.
Mais la foule est tellement dense que c’est impossible d’y arriver.
- Laissez-moi faire, j’y arriverai, dit Martelin. Je ferai l’éclopé, vous me soutiendrez de
chaque côté. Vous ferez semblant de me
conduire près du saint pour être guéri.
- Au nom de Dieu, place, place au malade.
Ils arrivent près du saint. La
foule est silencieuse, immobile, en attente du miracle.
Martelin reste immobile un moment, commence à bouger doigts, mains,
bras et bientôt jambes. L’église
retentit de cris de joie, de louange à Saint Arrigne.
Un Florentin connaît Martelin.
- Que Dieu le punisse, c’est un simulateur
- Cet homme n’était pas paralytique ?
- Certes non. C’est un acteur
habile à prendre la forme qui lui plaît.
- Qu’on saisisse cet impie. Il
s’est contrefait pour tourner en dérision le saint et nous-mêmes.
On s’élance sur lui, le renverse, arrache ses cheveux. Coup de pied, coup de poing. Martelin demande pardon, miséricorde, il est
frappé.
Ses compagnons craignent pour eux-mêmes, crient avec les autres et
essaient de s’esquiver.
Marquis court chez le lieutenant
du podestat.
- Justice, Monsieur, un filou a volé ma bourse où il y avait 100
ducats.
Douze sergents courent vers l’endroit où le pauvre Martelin est frappé. Ils l’arrachent des mains de ses tourmenteurs
et l’emmènent chez le lieutenant du podestat qui l’interroge. Martelin répond par des plaisanteries.
Les habitants de Trévise se mettent à l’accuser de les avoir volé, l’un
la semaine dernière, l’autre il y a trois jours. Le juge est irrité, lui fait subir
l’estrapade. (L'estrapade est une
méthode de torture où le bourreau attache les bras de la victime à des cordes,
le plus souvent dans le dos, puis la hisse jusqu'à la suspendre et la laisse
tomber brusquement, mais sans laisser le corps toucher terre. Cela provoque une
dislocation des épaules accompagnée d'une intense douleur. Wikipédia)
Après le supplice,
le juge réinterroge Martelin.
- Je ne pourrais
avoir volé personne à Trévise, il y a une semaine ou trois jours. Avec mes compagnons, nous venons
d’arriver. Le mauvais sort m’a conduit à
l’église où est exposé le saint.
Marquis et Setchi
ont peur d’être torturés à leur tour.
Ils vont voir le grand seigneur dont ils sont les invités et leur
racontent toute l’histoire. Le grand
seigneur rit de bon cœur, fait délivrer Martelin, donne un habit à chacun des
trois compagnons, qui s’en vont en hâte, heureux de s’en sortir.
D’après Le trompeur trompé in Contes de Boccace, Librairie Gründ, 60, rue Mazarine, Paris.
L’oranger
Un vieux taoïste offre un jour à Liu, sous-préfet de Xing Hua, un oranger
planté en pot de terre cuite et frêle comme un doigt d'enfant. Le considérable
monsieur estime cet humble présent indigne de sa qualité.
- Pardonnez-moi, lui dit le moine. J'aurais dû savoir, en effet, qu'un arbuste aussi ridicule ne pouvait éveiller le précieux intérêt d'un personnage tel que vous. Mais votre fille, à ce qu'il semble, fête ce matin ses huit ans. Offrez-lui donc ce petit arbre de ma part, avec mes bons vœux.
Le sous-préfet daigne sourire. L'enfant, les mains battantes, accueille l'oranger. Elle le fait porter dans sa chambre, le veut proche de son lit. Elle n'a d'attentions, de caresses et de mots aimants que pour lui.
Après trois années de mandat, le sous-préfet Liu est nommé dans une province lointaine. L'oranger a prospéré. Il est maintenant un arbuste fringant et d'une vigueur si joyeuse qu'il offre à la demoiselle, ce printemps-là, ses premiers fruits. Vient l'été. Il faut partir. On emplit à ras-bord trois chariots de bagages. Le bien-aimé de la fillette est estimé trop encombrant. On décide de le laisser aux bons soins d'une domestique. L'enfant pleure longtemps, et le tient embrassé si désespérément que la servante, émue, lui dit :
- Allons, je veillerai sur lui. Dès ce soir je le planterai près du perron, en pleine terre.
Les chariots bientôt s'éloignent.
La fillette grandit, son corps s'épanouit, un brillant diplômé nommé Zuang l'épouse. Un hasard administratif veut que lui soit proposé un siège de haut magistrat dans cette ville inoubliée où sa femme a découvert auprès de son jeune oranger le mystérieux bonheur d'aimer, au temps de sa paisible enfance. Elle va le revoir, après dix ans d'absence. Il l'accueille, en vérité, les branches foisonnant de fruits et déployées, à sa venue, comme l'on s'offre aux retrouvailles. La vieille servante lui dit :
- Cet arbre ? Un drôle de vivant. Depuis que je l'ai planté là, je ne l'ai jamais vu fleurir. C'est ce matin, la première fois que le voilà peuplé d'oranges !
Le magistrat et son épouse vivent trois ans à Xing Hua. L'oranger, au pied du perron, tout ce temps déborde de vie. Au quatrième printemps, soudain, plus une fleur. Même sous le soleil d'été, mélancolie des branches vertes. La femme dit à son mari :
- Nous allons devoir le quitter. Nous ne le savons pas encore mais, pauvre de lui, il le sent.
A la fin des mois chauds est offert à Zuang un siège de scribe, à Wou Han.
Pou Song Ling conte cette histoire. Il affirme qu'elle était vraie, puis il dit ceci, pour finir :
- Pardonnez-moi, lui dit le moine. J'aurais dû savoir, en effet, qu'un arbuste aussi ridicule ne pouvait éveiller le précieux intérêt d'un personnage tel que vous. Mais votre fille, à ce qu'il semble, fête ce matin ses huit ans. Offrez-lui donc ce petit arbre de ma part, avec mes bons vœux.
Le sous-préfet daigne sourire. L'enfant, les mains battantes, accueille l'oranger. Elle le fait porter dans sa chambre, le veut proche de son lit. Elle n'a d'attentions, de caresses et de mots aimants que pour lui.
Après trois années de mandat, le sous-préfet Liu est nommé dans une province lointaine. L'oranger a prospéré. Il est maintenant un arbuste fringant et d'une vigueur si joyeuse qu'il offre à la demoiselle, ce printemps-là, ses premiers fruits. Vient l'été. Il faut partir. On emplit à ras-bord trois chariots de bagages. Le bien-aimé de la fillette est estimé trop encombrant. On décide de le laisser aux bons soins d'une domestique. L'enfant pleure longtemps, et le tient embrassé si désespérément que la servante, émue, lui dit :
- Allons, je veillerai sur lui. Dès ce soir je le planterai près du perron, en pleine terre.
Les chariots bientôt s'éloignent.
La fillette grandit, son corps s'épanouit, un brillant diplômé nommé Zuang l'épouse. Un hasard administratif veut que lui soit proposé un siège de haut magistrat dans cette ville inoubliée où sa femme a découvert auprès de son jeune oranger le mystérieux bonheur d'aimer, au temps de sa paisible enfance. Elle va le revoir, après dix ans d'absence. Il l'accueille, en vérité, les branches foisonnant de fruits et déployées, à sa venue, comme l'on s'offre aux retrouvailles. La vieille servante lui dit :
- Cet arbre ? Un drôle de vivant. Depuis que je l'ai planté là, je ne l'ai jamais vu fleurir. C'est ce matin, la première fois que le voilà peuplé d'oranges !
Le magistrat et son épouse vivent trois ans à Xing Hua. L'oranger, au pied du perron, tout ce temps déborde de vie. Au quatrième printemps, soudain, plus une fleur. Même sous le soleil d'été, mélancolie des branches vertes. La femme dit à son mari :
- Nous allons devoir le quitter. Nous ne le savons pas encore mais, pauvre de lui, il le sent.
A la fin des mois chauds est offert à Zuang un siège de scribe, à Wou Han.
Pou Song Ling conte cette histoire. Il affirme qu'elle était vraie, puis il dit ceci, pour finir :
« L'amour est un si haut mystère que même les plus beaux rêveurs ne
sauraient en avoir idée. »
D’après La Clé des cœurs de Henri Gougaud,
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?… explorer notre rapport à l’autre et
à soi-même. Et puis cette chose que seul
le théâtre permet : le fait de s’adresser directement au public. Pas celui d’hier ou de demain. Celui qui est là ce soir et que les comédiens
regardent droit dans les yeux. Et si
nous parlions d’une conterie ?
? Nous aimons les histoires parce qu’on y reconnaît
les drames de la vie quotidienne. Nina Allan
A ne pas jeter sur la voie publique mais à
mettre dans les mains d’un amateur de contes.
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