Mensuel de diffusion d’informations sur l’oralité,
les conteurs et les raconteurs.
juillet 2023 – N°367
P 912122
Bureau de dépôt CHAUDFONTAINE 4050
Editeur responsable: Marie-Claire Desmette, av. E. Ysaÿe,
32/224
Au sommaire, ce
mois-ci:
- La responsabilité
du conteur
- Spectacles –
Veillées – Balades
- Formations
- 5 histoires
Maison du Conte et de la Parole de Liège asbl
Veillée
Scène ouverte
Spectacle de contes
où ? Parc de Colonster, allée des érables, 4000 Liège
combien ? 4€
pour qui ? Tout
public
infos, inscription pour
conter :
réservationmaisonconteliege@gmail.com;
0497/61.51.05, 0476/65.37.83
pas d’inscription pour
assister.
Nous
nous rassemblerons sous un arbre vénérable du parc pour écouter des contes
d’arbre, thème suggéré mais pas obligatoire et aussi des contes d’inspiration
libre. Ambiance amicale.
Potée de contes à la liégeoise par les conteurs de la Maison et leurs amis
quand ? les 8 et 9 juillet où ?
A Chiny, derrière les Anciennes Ecoles
combien ? gratuit infos :
0497/61.51.05, 0476/65.37.83 ; maisonconteliege@gmail.com
Décontraction, bonne humeur,
émotion. Moments complices agrémentés de
musique.
La
Maison du Conte et de la Parole de Liège
Veillée du 7- Scène ouverte, spectacle de
contes
quand ?
le vendredi 11 août à 19
h
où ? Parc de Colonster, allée des érables, 4000 Liège
combien ?
4€ pour qui ? tout
public
infos,
inscription pour conter : réservationmaisonconteliege@gmail.com; 0497/61.51.05, 0476/65.37.83
pas d’inscription pour assister.
Contes
sous un grand arbre du parc de Colonster.
Venez découvrir le lieu si vous ne le connaissez pas, le retrouver si
vous le connaissez. Et le monde des
contes avec les conteurs Maison et leurs invités.
? (le conte) Ça ne va pas sans risque. Malgré tout, il y a une dimension
de mensonge, même si c’est pour la meilleure cause du monde. Emmanuel Carrère
La responsabilité du conteur
Édito
Nous pourrions même dire les responsabilités du conteur tant
le sujet est vaste. Nous n’en ferons pas
le tour, ni Emmanuel Carrère en son temps, ni Dominique Brynaert ni moi. Nous vous communiquerons simplement quelques
aspects.
Certains mensonges ne sont pas toxiques. Les animaux parlent, cela ne trompe ni ne
dérange personne.
D’autres
mensonges réclament réflexion.
A noter
que, pour moi, le mot conteur est épicène (culture confiture). Il vaut pour les
deux genres, masculin et féminin. Je
sais que ce n’est pas vrai et je ne veux
entraîner personne à ma suite. Ma
paresse cède à la facilité. Donc, si
j’écris « conteur » cela vaut pour conteur et conteuse.
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Texte original de Dominique Brynaert
La responsabilité du conteur 1.
Les histoires contées influencent-elles notre regard ? Il
n’est aucune science exacte qui puisse répondre à cette question. Pourtant on
peut supposer, par exemple, que les contes de notre enfance ont parfois joué un
rôle dans la vision que nous portons sur le monde, devenus une fois adulte. Il
suffit de penser à l’impossible quête du Prince Charmant pour les petites
filles qui, une fois grandes, cherchent après ce drôle de type ou plutôt de…
stéréotype.
Les contes destinés au public adulte n’ont pas moins de
pouvoirs. Mais au lieu d’offrir une vision tronquée ou simpliste, ils peuvent,
cette fois, nous éveiller et surtout nous réveiller. Car le grand pouvoir du
conte est de nous faire entendre, avec son apparente légèreté, ce que nous
aurions sans doute refusé d’entendre d’une autre manière. Lorsqu’une
histoire nous touche, nous interpelle tout particulièrement, il n’y a pas de
hasard. Elle a mis le doigt sur un sentiment, un souvenir heureux ou
malheureux, une interrogation, une souffrance parfois. À nous, auditeurs,
spectateurs, d’en tirer un enseignement nouveau, de choisir peut-être pour
notre vie d’autres routes…ou pas.
Celui qui raconte ne doit pas ignorer sa responsabilité
dans le choix des histoires qu’il propose, dans la vision qu’il nous suggère.
Certes, bien des contes racontés au cours d’une soirée s’évanouiront telles des
volutes de fumée. Mais certains resteront vissés dans le cœur, dans l’âme de
celui et de celle qui l'a écouté. Et cela durant longtemps.
Selon certains publics cibles devant lesquels on
preste, on peut déjà prendre garde au choix de certaines histoires que l'on
raconte. Ainsi mon expérience m'a amené à conter à l'enterrement d’une
conteuse. Elle avait demandé, dans ses dernières volontés, un conte d'amour
drôle. Sacré défi que de conter devant une assemblée venue pleurer une
disparition et de conter à côté d'un cercueil ! J'ai fini par
adapter un conte intitulé « Comment
sont nées les fraises" avec l'histoire d'un couple qui s'aime mais se
dispute et qui finit par se retrouver grâce à un "esprit" qui crée
des fraises sur la route empruntée par la femme fâchée pour la ralentir tandis
que son mari essaye de la rattraper. Il fallait que cela prête à sourire
et non aux éclats de rire. Question de dosage. Je crois que cette histoire
restera désormais associée dans l'esprit des gens à leur dernier adieu à notre
amie, d'autant plus qu'il n'y a eu aucun discours. Plusieurs personnes
sont venues ensuite me remercier.
Mais je pense surtout au point de vue que le
conteur peut adopter par rapport à une histoire. Certains personnages peuvent
prêter à polémique. Ainsi dans le conte " Fahima aux quatre visages",
(texte p.10 ), on peut s'émerveiller de l'amour qu'elle porte à un homme au
point de tout accepter, comme la percevoir comme une idiote qui accepte de se
faire tromper et de se faire quitter de multiples fois. (c'est plus complexe
que ça mais je résume) En cette période de féminisme parfois exacerbé,
cette histoire divise celles qui l'écoutent. Je le vois lors de mes formations
lorsqu'on l'aborde. Très clivante, elle suscite de sacrés débats. En tant
qu'homme je n'ai jamais osé la raconter et pourtant cette histoire me fascine.
J'ai peur de ce qu'elle peut réveiller chez certaines auditrices confrontées à
l'adultère ou à la brutalité des hommes si je ne trouve pas le bon point de
vue, les mots justes.
Voilà deux
exemples qui me laisse penser que raconter un conte engage le conteur. Son
histoire peut apporter un baume comme aviver une douleur, une colère.
Lors d'une de mes
formations j'ai eu une stagiaire qui m'a confié à la seconde séance que son
fils adolescent s'était suicidé un ou deux ans auparavant. J'ai pris soin, du
coup, à ne pas proposer aux stagiaires, lors de la suite du stage, de
travailler sur des textes qui évoquait explicitement la mort ou le deuil.
Bien sûr en
spectacle, tu ne peux évidemment pas savoir ce qu'ont vécu dans leur chair les
gens de ton public, mais il est bon de savoir, de se rappeler, comment notre
histoire peut avoir une influence. Beaucoup de contes ainsi parlent de
l'abandon, traumatisme vécu par plus de gens que l'on ne croit. C'est donc un
sujet parmi d'autres à traiter avec une sacrée intelligence du cœur.
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Responsabilité
du conteur 2.
Dans ce
temps d’évolution rapide de IA, il faut plus que jamais souligner l’importance
de la transmission. Elle devient même pertinente. Les histoires traditionnelles
qui nous habitent depuis des générations se sont inscrites dans nos
corps. Jusqu’à présent, elles aussi nous laissent juger la différence entre ce
qui est profond et donc véridique et ce qui est superficiel, donc artificiel.
De
plus, quand la conteuse ou le conteur se penche sur la mémoire collective, elle
ou il fait appel aux histoires qui vivent en nous depuis la nuit des temps. En
y s’appuyant, le langage de la conteuse et du conteur devient plus libre et
moins lié à l’esprit ou à un texte. Dans ce sens là, l’art de conter se montre
plus vivant avec des histoires traditionnelles ; elles se réveillent plus
naturellement dans la conteuse ou le conteur, ainsi que dans le public, à
chaque temps qu’on les revit, à chaque fois qu’on les conte et à chaque
fois qu’on les écoute. Les contes traditionnels n’ont pas de besoin
d’actualisation par n’importe quoi. Ils s’actualisent eux-mêmes. Don Fabulist
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Réflexions de Marie-Claire Desmette
Responsabilité du conteur 3.
Les
préjugés font mal dans la vraie vie
Certains préjugés mentent, au moins
en partie, lorsqu’ils sont généralisations abusives. Les autres ne sont que mensonges nés de
mauvais sentiments.
Nos
ancêtres conteurs, de quelques temps et de quelques lieux qu’il soient, avaient
des préjugés et les ont véhiculés à travers les contes traditionnels. Préjugés contre les belles-mères, les
étrangers, les aînés de famille, les vieilles femmes, je relève ceux-là parmi
tant d’autres.
La
triste voix de mon amie. – « La façon dont on présente les belles-mères me
fait mal. Elles sont toutes
méchantes. » Cette stigmatisation
est lourde à porter par les vraies belles-mères ou les mères dans le famille
recomposée, dont le rôle est difficile et dont la bonne volonté, les sentiments
sont malmenés.
Les
étrangers. – « Méfie-toi, c’est un étranger. Nous ne connaissons pas sa famille, nous ne
savons pas d’où il vient. » Et là, c’était bien vu, l’étranger est un
ogre. C’est dans le conte collecté à
Chypre au 19ième siècle. (Vous le trouverez dans le Mensuel d’avril
ou sur notre blog http://conteetparole.blogspot.com.
Le dernier rapport annuel d’Unia fait état de 735 plaintes pour racisme,
surtout dans le domaine du logement, de la vie en société, sur les lieux de
travail, dans le domaine du sport.
Une
aînée famille se plaint. Dans la plupart
des contes, les aînés et les aînées sont agoïstes, jaloux, souvent
malappris. Ils n’arrivent à rien. Le petite dernier, lui, a toute les qualités
et connaît tous les succès. Dans la
vraie vie, le petit dernier est parfois le petit gâté insupportable. L’aîné et surtout l’aînée est sérieuse,
dévouée, bonne élève, …
Vieille
et laide, cela va ensemble. Avant d’être
vieilles et laides, les belles sont jeunes, blondes aux yeux bleus. Les brunettes ne peuvent pas
plaire ? Que dire au petit enfant
qui ne veut pas embrasser sa grand-mère parce qu’elle est laide ? (C’est du vécu). Devons-nous cacher notre visage et nos mains
qui ont vécu, si nous avons x fois vingt ans ?
Quelle
est notre responsabilité à nous conteurs ?
Continuer à faire durer les préjugés, ceux-là et les autres ? Ou
réfléchir et faire réfléchir notre public ? Que pouvons-nous faire et comment ?
Chercher des contes sans ou
anti-préjugés ? Vous en trouverez
qui nous semblent répondre à ces catégories dans les pages suivantes.
Si
vous en avez, nous sommes preneurs et, sans doute, nos lecteurs aussi.
Obéissance et secours
Puisqu’il faut bien me
restreindre, parmi les nombreux sujets qui tournent dans ma tête à propos de la
responsabilité du conteur, je choisi le thème de l’obéissance et celui du
secours. J’aurais pu choisir l’histoire
de Grisélidis, dans le Décaméron et la nouvelle en vers de Perrault (voir p.
). Mais les auteurs eux-mêmes disent que
c’est exagéré, donc peu signifiant – tout en ne récusant pas le principe de
l’obéissance au mari.
J’ai donc choisi d’appuyer ma réflexion sur La Barbe Bleue, de Perrault
et sur le conte cypriote, l’ogre aux trois yeux, paru dans le Mensuel d’avril
et sur le blog http://conteetparole.blogspot.com
Obéissance. Extraits de La
Barbe Bleue de Perrault…mais pour ce petit cabinet, je vous défends d’y
entrer, et je vous le défends de telle sorte que s’il vous arrive de l’ouvrir,
il n’y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère. Elle promit d’observer exactement tout de qui
lui venait d’être ordonné …. Etant arrivée à la porte du cabinet, elle s’y
arrêta quelques temps, songeant à la défense que son Mari lui avait et qu’il
pouvait lui arriver malheur d’avoir été désobéissante …… Elle se jeta aux pieds
de son Mari en pleurant et en lui demandant pardon de n’avoir pas été
obéissante. … La jeune femme est
dans sa chambre. Barbe Bleue lui dit de
descendre. La pauvre femme finit par
descendre….
Extraits du conte cypriote :
La fille d’un
bûcheron a épousé un marchand. Celui-ci
l’amène dans sa maison et lui remet les 100 clefs, en lui défendant d’ouvrir
une certaine chambre.
Pour savoir si la jeune femme lui a désobéi,…
Dans les deux contes,
le mari, le Mari compte sur l’obéissance
de sa femme. Je ne sais pas quelle était
la législation d’alors, je vous copie un extrait de mon carnet de
mariage : Code Civil, Titre V, chapitre VI, Des droits et des
devoirs respectifs des époux. …. Article 213a – Le mari doit protection à sa
femme, la femme obéissance à son mari. C’était en
1956. Cela ne donnait certes pas la
permission à mon mari de me tuer. Ce que je sais, c’est que je me suis débattue
dans mon statut d’incapable et avec les nombreuses autorisations à obtenir de
mon mari. Heureusement, il était féministe.
La volonté exprimée du
mari, l’obéissance de la femme, sa désobéissance, sont indispensables au deux
contes. Si nous les racontons, nous disons aux garçons et aux hommes qui nous
écoutent : Vous pouvez compter sur l’obéissance de votre conjointe.
Vous pouvez imposer votre volonté, elle trouvera normal de vous obéir. Aux filles et aux femmes, nous disons :
Obéissez à votre conjoint, c’est sa volonté qui prime.
La deuxième moralité
dit : ..il n’est plus d’Epoux si terrible, ni qui demande
l’impossible, fût-il malcontent et jaloux.
Près de sa femme on le voit filer doux …On a peine à juger qui des deux
est le maître. Hélas, les féminicides nous disent le contraire.
Pierre Saintyves, collecteur de contes du 19ième siècle,
tire une autre conclusion : Cela apprendra à la femme à respecter les secrets de son
mari. Les secrets de son mari tueur en série ?
Secours Dans La Barbe Bleue de Perrault La
jeune femme est dans sa chambre. Elle
crie à sa sœur aînée : mes frères ont promis qu’ils me viendraient voir
aujourd’hui ….Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? La jeune femme (elle n’a pas de prénom) n’attend de
secours que de l’extérieur. Elle finit
par descendre se mettre sous le coutelas de son Mari. Elle est totalement passive.
En racontant Barbe
Bleue, nous disons aux filles et aux femmes : Attendez simplement, le secours viendra in
extremis et tout finira bien.
Tout autre est
l’héroïne du conte cypriote. Elle
s’enfuit. Elle agit, elle met des pois
chiches sur l’escalier, c’est elle qui pousse l’ogre qui dégringole, tombe dans
une fosse qu’elle a préparée et le lion le mange. D’expérience, les pois chiches réjouissent
les spectateurs. est un étranger. Est-ce
un détail ou est-ce indispensable au conte ? Reste que je suis maintenant réticente à dire
que le beau mari Pourrait-il être un habitant de la ville dont la tare a été
soigneusement cachée par sa famille ?
Responsabilité du
conteur 4.
Et maintenant, que faire ? Devenir woke ? Se laisser piéger dans le politiquement
correct ? Avoir peur de tout et de
rien ?
Comment dire aux filles, aux femmes qui nous écoutent que, dans la
vraie vie, il n’est pas facile de s’enfuir, de se défendre ?
Comme écrit Dominique en fin de son article, « conter avec
l’intelligence du cœur. » Cela ne
résout pas le problème de façon péremptoire.
Heureusement !
Quelques suggestions, à vous de voir :
- Lire attentivement le texte.
Dans Grisélidis (p. ) Perrault aborde l’aspect politique. A creuser.
- Truffer le conte de réflexion(s), de mise au point. Cendrillon a eu
la malchance de tomber sur une méchante belle-mère. Heureusement, elles ne sont pas toutes comme
cela. Ma belle-mère était la meilleure
personne du monde.
- Trafiquer le conte. Riquet à la Houppe (vois p.13 ) demande à la princesse
d’être fidèle à sa parole de l’épouser après un an. Elle lui répond :
-« Je vous avouerais franchement que je n’ai pas encore pris ma résolution
là-dessus et je ne crois pas pouvoir jamais la prendre telle que vous la souhaitez.
Riquet ne veut pas de cette princesse qui ne compte pas être fidèle à
sa parole. Il rentre au palais, trouve
Marianne seule. Ils commencent à parler,
sont charmés par leur esprit. Se
trouvent semblables, comme s’ils se connaissent depuis toujours. Ils deviennent
amis, deviennent amoureux.
- Raconter la vraie histoire d’une vraie femme qui a réussi à se sauver
et sauver ses enfants ? Nous y viendrons dans le mensuel prochain.
- Et surtout, nous poser des questions.
Voici quelques
suggestions de contes en résonnance à ce qui précède. A vous de voir :
- Riquet à la Houppe, de Perrault.
Subtile variation sur la laideur et la beauté, l’intelligence et la
stupidité. (Voir p. 13)
- Les passagers du temps, conte celtique. L’héroïne est brunette. Des amants aux cheveux blancs.(Voir p. 13)
- Bec de Castor, conte indien. La fille au bec de lièvre sauve la tribu
de la sorcière
- La grosse pierre. Amitié entre juifs et arabes. (Voir p. 11)
Spectacles
– Veillées - Balades
Sous la fleur de fougère par
Annik Pirlot
quand ? le 1ier
juillet à 18h30
où ? 3, rue des
casernes, 5024, Gelbressée
2 juillet à 16h00
combien ? 8€ adulte/6€ -18 ans ; abonnement : 20€
infos, réservation : 081/21.16.67,
0487425.129 ; www.la-caverne-de-melusine.be
Librement inspiré des
contes et croyances autour de la Saint-Jean et follement inspiré par le Songe
d’une nuit d’été de Shakespeare.
? Prêtez moi le cœur et l’oreille, car la parole se perd si le cœur n’entend pas. Chrétien de Troyes
Conte En Balade
- le dimanche 2 juillet à 15h, Contes d'été au Jardin des sculptures de Woluwe par Tony
Havart.
Avenue
de Wezembeek, 1200 Woluwe-Saint-Lambert.
Infos
et réservations (indispensable): https://www.conteenbalade.be/programme/contes-dete-au-jardin-des-sculptures-de-woluwe/ ou 0497 78 20
75
Le beau temps revient, et les balades
estivales nous fon faire de l’exercice, il va falloir être en forme. Dans le
Musée en plein air d’Alma, les sculptures nous offrent leurs formes sur
lesquelles méditer pour muscler notre imaginaire.
- le dimanche 9 juillet à 15h, Contes d'été au Festival Interculturel du Conte de Chiny
par
Pascal Mitsuru Guéran entrée du festival, coin de la Rue de l'Embarcadère
et du "Paquis", 6810 Chiny.
Infos
et réservations (indispensable): https://www.conteenbalade.be/programme/contes-dete-au-festival-interculturel-du-conte-de-chiny-2/ ou 0497 78 20
75
Direction l’Est… Imaginairement, vers le
Soleil Levant, en passant par la Chine et le Vietnam. Histoires mystérieuses,
telles de brumeux paysages, peuplés de fantômes, de sagesse zen et de rire
tombés de l’éventail.
- le dimanche 16 juillet à 15h, Contes d'été au Jardin du Fleuriste par Muriel
Durant.
au coin de l'Avenue
Sobieski et du Square Clémentine, 1020 Laeken
Infos
et réservations (indispensable): https://www.conteenbalade.be/programme/contes-dete-aux-jardins-du-fleuriste/ ou 0497 78 20
75
Destins croisés, magiciennes, herboristes,
tisseuses de fils et de récits végétaux, oiselles en vol vers la liberté :
autant de guides pour nos déambulations estivales et nos explorations
intérieures.
- le dimanche 23 juillet à 15h, Contes d'été en Forêt de Soignes par Emmanuel
de Loeul et Catherine Pierloz
coin
de la Drève de Bonne odeur et de la Rue du Buis 59, 1170 Watermael-Boitsfort
Infos
et réservations (indispensable): https://www.conteenbalade.be/programme/contes-dete-en-foret-de-soignes-2/ ou 0497 78 20
75
À quel tempo rêve-t-on dans la forêt, sas
entre ordinaire et extraordinaire ? On ne sait pas très bien… Les histoires
valsent à leur gré, entre feuillage et terriers, dans les bras de l’amour, de
l’art de l’esquive et de la vérité.
- le dimanche 30 juillet à 15h, Contes d'été au Jardin botanique Jean Massart par Magali
Mineur et le
guide nature Sylvian
Hotton. Jardin
botanique Jean Massart, Chaussée de Wavre 1850, 1160 Auderghem
Infos
et réservations (indispensable): https://www.conteenbalade.be/programme/contes-dete-au-jardin-botanique-jean-massart/ ou 0497 78 20
75
Si les plantes pouvaient parler ? Elles le
peuvent ! Deux voix mêlées en amplifieront les échos pour les rendre audibles à
nos citadines oreilles. Vous sortirez du jardin les sens affutés, tous
récepteurs ouverts à la magie verte.
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Combien ? prix libre pour
qui ? Tout public à partir de 10 ans
Infos : info@conteenbalade.be;
www.conteenbalade.be
Maison du Conte de Charleroi
- le mercredi 5
juillet de 16h à 17h, Les p'tits 4 heures à la bibliothèque de
Gembloux, pour les 4/10 ans
- le samedi 8 juillet
de 11h à 11h45, On lit dans les parcs à la bibliothèque de
Pont à Celles, pour les 0/5 ans
- le dimanche 9
juillet, Quartiers libres Parc Bivort à
Jumet : 2 balades contées, public familial,
horaires à consulter sur le site de
l'Eden
- le vendredi 14
juillet partir de 18h30, marché des produits locaux à Courcelles :
2
balades contées pour les 2,5/5 ans et + 6 ans,
- le samedi 15
juillet de 11h à 11h45, On lit dans les parcs à la bibliothèque de
Pont-à-Celles, pour les 0/5 ans
- le samedi 22
juillet, horaire à préciser, Animation musicale et contée
au magasin "c'était mieux
demain" à Gosselies,
- le samedi 29
juillet de 11h à 11h45, On lit dans les parcs à la bibliothèque de
Pont à Celles pour les 0/5 ans
________________________________________________________________________________________________________
Infos, rés. : 0475 64 95 38
ou https://www.contecharleroi.be/reservations/
53, Boulevard Joseph Tirou, 6000
Charleroi. nicole.maisonducontecharleroi@gmail.com www.contecharleroi.be
? On dit que les enfants ne font pas la distinction
entre les objets vivants et inanimés ; je crois au contraire que si. Un enfant
fait don à sa poupée ou à son soldat de plomb d'un souffle de vie magique.
L'artiste anime ses œuvres de la même façon que l'enfant anime ses jouets. Patti
Smith
Chiny cité des contes
34ième Festival interculturel de Chiny
7-9 juillet 2023
7 juillet
-
18h, Immeuble en plein ciel
par Christine Metrailler. Dès 15 ans. Anciennes Ecoles.
Regard
d’enfant sur son immeuble.
-
20h, Miroir, O par Catherine
Pierloz. Dès 15 ans. Anciennes Ecoles.
Corps
livré aux vautours et héritage scintillant.
-
22h, Les conteurs du Festival, Maison de Village. Adultes.
Ambiance
intimiste et conviviale entre artistes et festivaliers
8 juillet
-
6h.. Les histoires de la cave humide par Christian Schaubroeck. Embarcadère. Dès 8 ans
Barques
de l’aube et promenade contée. 19€ entrée site comprise.
-
10h30, Paroles de silex par Véronique de
Miomandre et Colienne Vancraen. Anciennes Ecoles. Dès 7 ans.
Profondeur
des grottes chantiers de fouille.
-
11h, Les Alliés par Ludwine
Deblond et Rowane Ca’Zorzi. Parvis de l’église. Dès 12 ans
Nous,
nous sommes fixés, les loups sont entrés sous le nom de chiens.
-
14h, 1907, la révolte du petit vigneron par Hélène Bordot. Anciennes Ecoles. Dès 14 ans
Histoire
d’une révolte contre la misère enracinée.
-
14h, Auprès de mon âne je vivais heureux par Sophie Clerfayt. Maison de Village. Dès 6 ans
Oser
être âne rend heureux
-
15h, Contes pour les petits par Louise Toyer.
Foyer. De 3 à 5 ans
Que
se disent les animaux entre eux ?
-
15h, Balade historicocontée
par Christian Schaubroeck et Jacky Druaux. RV devant la billetterie.
Public
familial. L’imaginaire et l’histoire de Chiny.
Légendes cocasses et mystérieuses.
-
16h, Isabelle Eberhardt par Catherine
Gaillard. Anciennes Ecoles. Dès 12 ans
Journaliste
née en 1877, a exploré l’Afrique du Nord, s’est inventé un nom masculin.
-
16h, Super Nana par Christine
Metrailler. Maison de Village. Dès 6 ans.
Les
filles sont des héroïnes courageuses et intelligentes
-
17h, De porte-plumes en porte-feuilles par Hélène Bardot. Devant la billetterie. Public
familial dès 8 ans.
Contes
traditionnels repalabrés autour des arbres et des oiseaux.
-
16h, Conte et comptines pour la petite enfance par Luc Bondu. Foyer. De 0 à 4 ans.
Chanter
et jouer avec les petits
-
18h, Maman est un mythe par Céline Jantet.
Anciennes Ecoles. Dès 12 ans
Confidences
singulières et mythe déboulonné qui font du bien.
-
18h, Le souffle du vent et autres bourrasques par Marie Thys. Maison de Village. Dès 10 ans
Drôles
et pas toujours, maladroits et parfois lâches.
-
20h30, Evidaence par Nefissa
Benouniche et Malik Kaufmann. Anciennes Ecoles. Dès 10 ans
Musique
et paroles pour les insatiables de tous genres.
-
20h30, L’âge venant par Italia Gaeta
et Christine Andrien. Maison de Village. Dès 14 ans
La
femme vieillissante à travers les cultures.
Puissance et présence.
-
22h, Tous mes chaperons par Sophie
Clerfayt. Anciennes Ecoles. Dès 14 ans
Le
Chaperon Rouge habite tous les pays et parle toutes les langues
9 juillet
-
6h, Les histoires de la cave humide par Christian Schaubroeck. Embarcadère
Barques
de l’aube et promenade contée. 19€ entrée site comprise.
-
10h30, A/encrer par Roxane
Ca’Zorzi et Elise Argouarc’h. Anciennes Ecoles. Dès 14 ans
Poésie,
récit de vie et conte. Tatouage.
-
11h, La montagne de l’envers
par Louise Troyer et Main Planques. Maison de Village. Dès 9 ans.
Un
berger rêveur, se perdre et se réinventer.
-
13h30, Balade historicocontée
par Christian Schaubroeck et Jacquy Druaux. Devant le billeterie.
Public
familial. Imaginaire et histoire de Chiny.
Légendes cocasses et mystérieuses.
-
14h, Bezef par Nefissa
Benouniche. Maison de Village. Dès 8
ans.
Humeur
joyeuse sur le thème des excès.
-
14h, Indicibles territoires
par Sophie Clerfayt, Hélène Bardot et Christine Métrailler.
Anc.Ecoles. 10 ans
Sont-ils
faits de langues, de chair, de silence, d’instants, d’odeurs ?
-
15h, Contes pour les petits
par Louise Toyer. Foyer. De 3 à 5 ans.
Ce
que se disent les animaux entre eux.
-
15h, Contes et comptines pour la petite enfance par Luc Bondu. Foyer. De 0 à 4 ans.
Chanter
et jouer avec les petits.
-
15h, Balade d’été avec Pascal
Guéran. RV devant la billetterie. Dès 10 ans.
Histoires
mystérieuses, fantômes, sagesse Zen et rire. (Voir p. 6)
-
16h, Ventres par Elise Argouarc’h. Anciennes Ecoles.
Dès 6 ans.
Conte
et slam pour dire ce que disent nos ventres
-
16h, Dolce vita par Céline Jantet.
Maison de Village. Dès 7 ans.
Dimanche,
jour de marché. Mensonge, justice et
confiance en soi.
-
18h, Cavité par Amandine
Orban. Anciennes Ecoles. Dès 12 ans.
Marcher
à rebours pour mieux regarde devant.
-
18h, OOOOOH Contes merveilleux
par Catherine Gaillard. Maison de Village. Dès 6 ans
Ecoute
ton cœur, crois en ta chance et continue ton chemin
-
20h30, Frida par Christine
Horman et Vi Indigata. Anciennes Ecoles. Dès 12 ans.
Dans
les yeux de Frida nos corps écorchés s’érigeront en liberté.
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Tarifs
En extérieur
En salle
Entrée
site (obligatoire) ; 6€/jour Adulte :
7,5€/spectacle
Pass
2 jours ; 10€
- 12 ans : 4,5€/spectacle
Enfants
-5 ans ; gratuit
Article 27 : 1€/spectacle
Enfants
de 5 à 12 ans : 2€
Article
27 : 1,25€ + un ticket jour
Réservation : www.conte.be; 061/32.07.56 ; reservation@conte.be
_____________________________________________________________________________________________________________________________________________
Prix du festival : Foyer. 2€
Samedi
-
13h, Quand la lune est comme un tambour par Paule Ma. Dès 10 ans.
Des
histoires de la Sierra du Chiapas.
-
14h, Arachnée d’après Ovide
par Elisabeth Loos. Dès 12 ans
Librement
adapté d’Ovide
-
17h, Le conseil des 7 feux
par Evelyne Heimst. Famille.
Le
sacré de la culture amérindienne.
-
18h, Contes des 1000 et un temps
par Patrick Le Chapeauté. Dès 15 ans.
Conte
et musique, monde réaliste et fantasmagorique.
-
19h, Est-ce ma terre ?
par Carole Lwazo. Dès 8 ans.
L’histoire
a des choses à dire.
Dimanche
-
11h, La plus précieuse par Pascale
Delagne. Dès 10 ans.
Une
forêt, des bûcherons et un train mystérieux.
-
13h, Adèle qui file la laine
par Marie-Paul Sampot. Dès 10 ans.
Fins
fils et arguments pour se débarrasser de prétendants encombrants.
-
14h, Petite déambulation au fil de mon Littré par Aurélie Beco. Dès 14 ans.
Quelques
mots, quelques notes. Un tantinet
pédagogique et surtout amusant.
-
17h, Je te donnerai par Laetita
Harutunian. Dès7 ans.
Une
Selkie, créature sublime des fonds marins.
-
18h, Abla et Antar par Khaled el
Nana. Dès 6 ans.
Histoires
de pays dont le patrimoine est en péril.
_________________________________________________________________________________________________________
Deuxième
partie de la programmation sur www.conte.be dont :
-
les 8 et 9 juillet, Potée de contes à la liégeoise par les membres de la Maison du Conte de Liège et leurs amis
Dans la prairie derrière les
Ancienne Ecoles. (Voir p. 2)
La Maison du Conte et de la Parole de Liège
Veillée du 7- Scène ouverte, spectacle de contes
quand ? le vendredi 14
juillet à 19 h où ?
Parc de Colonster, allée des érables, 4000 Liège
combien ? 4€ pour qui ? tout
public
infos, inscription pour conter : réservationmaisonconteliege@gmail.com; 0497/61.51.05,
0476/65.37.83
pas d’inscription pour assister.
Nous reprenons nos quartiers d’été, sous un grand
arbre du parc de Colonster. Venez
découvrir le lieu si vous ne le connaissez pas, le retrouver si vous le
connaissez. Et le monde des contes avec
les conteurs Maion et leurs invités.
- le vendredi 14
juillet à 20h, Les Zapéro-contes Charleroi. Livre ou Verre,
6, passage de
la Bourse, 6000 Charleroi. Au chapeau. infos :
0470/23.67.01. www.racontance.be
inscriptions
pour conter : racontancecarolo@gmail.com Pas de réservation obligatoire
Cette soirée scène ouverte aux
conteurs est animée par Pascale Pezzoti et Ahmed Hafiz
Volubilis asbl
Festival
Bitume
Tant que la terre te portera avec Jacinthe Mazzocchetti (récits), Julie Renson (conte) et
Colienne Vancraen (univers sonore).
quand ? le dimanche 16juillet à 18h15 où ?
Regné, 4990 Lierneux).
pour qui ? tous publics, à partir de 7 Infos :
www.festivalbitume.com www.volubilisasbl.be
Un spectacle sur les chemins de
l’exil à vivre et à partager.
Cabaret-Contes
quand ? le 23 juillet à 14h30 où ?
Au Jardin Suspendu, rue de la boulangerie, 2 à 7000 Mons
combien ? Entrée libre. Participation « au chapeau »
Contact pour les intervenants: Jacques 0495/455155 merckx.jacques@hotmail.com ; Marie-Jeanne
0476/237231;
Paule 0477-225647 paulema@scarlet.be ; Dominique
0478/667960 do.deleho@gmail.com
Scène ouverte aux arts de l’oralité : contes,
chansons, slam, poésie.
Livre en fête
Balade contée par Gaëlle Comas
quand ? le 30 juillet à
10h
où ? Pré du Fa 4190 Ferrières
combien ? gratuit
pour qui ? enfants de 6 à 106 ans
inscription souhaitée : 04/369.29.26
Formations – Ateliers
Festival de Chiny
- Qui je suis quand je raconte ? Stage de Catherine Gaillard pour conteur-euse
avancé-e
Habiller les récits de notre richesse émotionnelle.
Ressentir pour donner à voir
- Les contes
d'intervention par Etienne Piette et Yvan Couclet de
Parole Active asbl
Comment choisir, (ré)-écrire, travailler, préparer un
conte pour une intervention contée dans la rue, dans un hall de gare, une
classe ou un pré de vaches.
______________________________________________________________________________________________________
Chiny, Cité des Contes, rue de Lorrène, 3, 6810 Chiny.
communication@conte.be
Chant Traditionnel par Michel
Hindenoch
quand ? 15, 16 et 17 juillet
où ?
Théâtre de la Parole 7d, rue du Rouge-Cloître, 1160 Auderghem
combien ? 180€ pour les trois
jours réservations
et renseignements : ecoleduconte@theatredelaparole.be
A
partir de quelques pièces choisies du vaste répertoire traditionnel
francophone, trois journées pour découvrir le plaisir du chant modal
a capella, en solo, duo ou chœur : Chants à répondre, Chants à danser,
Complaintes, Berceuses, Chants de travail, Bourdons, Fredons, Polyphonies,
Maison du Conte de Charleroi
Stage de menteries par Yolaine,
conteuse québécoise
quand ? du mardi 25 juillet
au vendredi 28 juillet de 14h à 18h.
pour qui ? artistes ayant une
expérience de la scène (conte, comédie, impro).
Participation possible au concours de
menteries le samedi 29 juillet. à 20h30
Bientôt + infos sur notre site www.contecharleroi.be
____________________________________________________________________________________
Rés.
: 0475 64 95 38 ou https://www.contecharleroi.be/reservations/
53, Boulevard Joseph Tirou, 6000 Charleroi. nicole.maisonducontecharleroi@gmail.com www.contecharleroi.be
Formation longue au conte par Dominique
Brynaert
quand ? les 17 septembre,
22 octobre, 19 novembre, 17 décembre 2023 - 21 janvier, 18 février 2024
où ? 1030 Bruxelles, près
de la place Dailly
combien ? 235 euros
pour qui ? Aucun prérequis préalable
infos et inscriptions : https://www.racontance.be/formation_conte.html - racontance@hotmail.com
Objectifs : Vous donner tous les outils pour
conter avec talent et efficacité, offrir une
méthode de travail qui évite de devoir apprendre un texte de mémoire.
Fahima aux quatre visages
Elle s’appelle
Fahima, de noble famille, belle autant que sage. Tous les jeunes gens de Basra ont tenté de la
séduire mais la lumière de ses yeux a brûlé leurs paroles. Elle souffre tant de la musique trouble et
froide de l’âme de ces hommes qu’elle s’enferme dans le château de ses parents
et ne veut plus voir personne.
Un matin, le soleil
illumine le visage du prince de Basra à l’instant où il traverse la place. Il la voit, est ébloui. Le soir même, tout enflammé d’amour, il force
sa porte et lui ordonne de l’épouser.
Elle le regarde, fière et moqueuse.
Ce qu’elle voit dans l’âme de cet homme l’émeut. Elle lui répond :
- « Je ne veux
ni ruse ni violence. Tu n’es pas digne
de mon cœur. »
- « Par force ou
par désir, tu m’aimeras. Nul ne m’a
jamais résisté. »
Elle se laisse
conduire dans une cave étroite fermée de barreaux cadenassés.
Le lendemain, le
prince descend à la cave à la lueur de la torche.
- « Fahima, tu
es en mon pouvoir. Accepte de me prendre
pour époux et tu seras la plus aimée des femmes. Si tu refuses, n’attends de moi aucune pitié. »
- « Je suis
prête à subir mille mort plutôt que de subir la violence qui m’est
faite. »
Il revient pendant
des semaines. La réponse de Fahima ne
varie pas. Un jour, elle apprend que son
amant inacceptable est parti pour Bagdad.
Depuis le début de sa
capture, toutes les nuits, elle s’est acharnée à creuser un tunnel. Elle sort, va chez elle, prend un cheval et
va à Bagdad. Elle y arrive avant le
prince. Elle loue une maison dans la rue
qui conduit au palais du calife, achète du henné, des fards, des teintures et
change d’apparence.
Le prince arrive à
Bagdad, la voit à sa fenêtre. Il ne la
reconnaît pas, est violemment touché par sa beauté. Il la fait inviter au
palais. Il lui offre de l’épouser, elle
accepte.
Après une année de
bonheur, Fahima met au monde une fille.
Le jour même de la naissance, le prince apprend que d’importantes
affaires l’appellent à Tripoli. Il y va.
Fahima va à Tripoli
sur un cheval rapide. Elle loue une
maison sur la place, change son apparence.
Le jour de l’arrivée du prince, elle se fait voir de lui. Le prince l’invite, lui dit qu’il n’a jamais
rencontré femme aussi belle. Elle lui
sourit avec mélancolie. Trois jours
après, il l’épouse.
Après un an, Fahima
accouche d’un garçon. Sept jours après
la naissance, le prince est appelé à Alexandrie.
Il y vit quatorze
mois, épouse Fahima de nouveau travestie.
Elle donne naissance à un garçon.
Le lendemain de la naissance, le prince est pris de nostalgie pour
Basra. Fahima se dirige vers cette ville
et va dans la cachot où elle a été enfermée.
Il y vient, l’air
perdu.
- « J’ai couru
après des bonheurs illusoires, je viens implorer ton pardon. Je suis indigne de toi et je sais que je
n’aimerai jamais que toi. Tu es
libre. A moi désormais d’entrer dans la
souffrance. »
- « Parle-moi,
je veux savoir ton cœur. »
Il avoue ses trois
mariages, les enfants qu’il a laissés.
- « Homme de peu
de sens, je suis seule à pouvoir dénouer les fils de ta folie. Remonte dans la grande salle et
attends-moi. »
- « Je ne
comprends rien à tes paroles. Ma vie est
perdue. Adieu.
Dans la grande salle,
sur son trône, il s’enferme dans la tristesse.
Fahima entre avec ses
trois enfants. En la voyant, le prince
comprend que les quatre femmes qu’il a aimées ne sont qu’une seule. Son
désespoir s’éteint, il ouvre les bras à celle qui a su l’aimer contre toute
raison et l’instruire au-delà de toute parole.
D’après Fahima aux
quatre visages dans l’Arbre aux trésors, d’Henri Gougaud et Contes des sages
Soufis, d’Henri Gougaud également.
Grisélidis
Le marquis de Saluces
est contraint de se marier par les instances de ses sujets. il prend femme
selon son gré, épouse la fille d’un paysan.
Il lui demanda si
elle s’efforcerait …. De toujours lui plaire … si elle serait obéissante à tout,
elle répondit oui.
Il en a deux enfants
puis il lui fait croire qu’il les a tués.
Ensuite, feignant de s’être fatigué d’elle et d’avoir choisi une autre
épouse, il fait revenir chez lui sa propre fille comme si elle était sa
fiancée. Après avoir chassé sa première
femme en chemise et ayant éprouvé sa patience en toutes choses, il la rétablit
auprès de lui plus chérie que jamais, l’honore en tant que marquise et lui fait
rendre hommage.
Qui d’autre que
Grisélidis aurait pu …endurer les épreuves cruelles et inouïe que lui imposait
le marquis. Peut-être celui-ci aurait
mérité de tomber sur une femme qui étant chassée en chemise se serait fait
secouer le poil par un autre et cela aurait été une bonne chose.
D’après la dixième nuit, nouvelle de Doneo in Décaméron
de Boccace, Bibliothèque classique, Livre de Poche 1994.
Sans citer ses
sources, Perrault reprend l’histoire en une nouvelle rimée.
En
introduction : Ainsi je vois que de toutes façons/Grisélidis y sera peu
prisée/Et qu’elle y donnera matière de risée/ Par ses trop antiques leçons.
Il termine : Des
Peuples réjouis la complaisance est telle/ Pour leur Prince capricieux, /
Qu’ils vont jusqu’à louer son épreuve cruelle/ A qui d’une vertu si belle/Si
séante au beau sexe, et si rare en tous lieux/On doit un si parfait modèle.
D’après la Marquise de Saluces ou La patience de Grisélidis in Contes des Fées par Charles Perrault, Livre Club du Libraire, Paris 1957.
La
grosse pierre et le vieux caroubier
C’était
il y a bien longtemps, au cœur d’un tout petit village, bordé de collines et de
champs d’oliviers, proche de la grande Médina de Tunis. Là vit une famille
juive, dans une spacieuse maison traditionnelle. Là résident également dans une harmonie de
tolérance et de respect mutuel, plusieurs
familles arabes simples, croyantes et laborieuses.
Le propriétaire de cette maison s’appelle Hattab ben Mazri el Koutteiri, père
de nombreux enfants, riche cultivateur. Également
propriétaire de nombreux oliviers, il habite
à la lisière du village juste à côté du vieux caroubier dont il dit
qu’il avait été planté par le père de son grand-père. A cet
endroit, se trouve une énorme pierre patinée par le temps qui sert à la fois de
« frontière » et de lieu de repos.
Mardouk ben Shimon est un petit artisan qui s’est forgé une bonne réputation de réparateur en tout genre grâce à son esprit inventif et une intuition innée du bricolage.
Rien ou presque ne peut distinguer à cette époque un juif d’un
arabe !
Mardouk sait fabriquer et rapidement toutes sortes de sangles et
des systèmes de boucles de fixation pour animaux dont il avait le secret,
faciles à manipuler et ne causant ni gênes ou blessures.
Mardouk a une secrète et grande passion : La lecture.
Il lit parfaitement l’arabe et l’hébreu et se plait à apprendre par
lui-même avec ardeur, grâce à toutes sortes de petits journaux, l’italien et
curieusement le français Mais sa lecture préférée, c’était la Torah et surtout
les Psaumes.
Il
adore sa gentille et jolie femme Mniha. Bien en chair et nonchalante, elle
communique sa gaité naturelle en riant de tout et de rien. Elle participe
avec ses voisines arabes, toujours dans la bonne humeur, aux activités de la
petite communauté, du lavage de la cour, du puisage de l’eau, l’entretien des
fourneaux, sans oublier les enfants, tous les enfants.
Quant à Mardouk, il ne refuse jamais de partager avec ses voisins le thé.
Le rituel est toujours le même, assis en rond à l’ombre du grand porche vôuté,
le thé se transvase en cascade interminablement et se déguste dans une ambiance
respectueuse et joyeuse entrecoupée de formules de politesse, de plaisanteries
simples et naïves. Et pourtant, malgré cette atmosphère
paisible, Mardouk ressent en permanence au fond de lui une indéfinissable
inquiétude. Il pense à sa famille, à sa femme, à ses filles et plus encore, à
son fils Daïdou. L’avenir est toujours incertain se disait-il !
Or voilà qu’un jour, Hattab son propriétaire a un accident de
cheval. Celui-ci le fait chuter lourdement sur le dos. Longtemps il souffre
atrocement des reins et désespère de ne plus monter à cheval. Plus grave car
c’est toute sa vie, il avait du mal à suivre les travaux de ses champs et
surtout la cueillette de ses olives.
Profondément croyant, il implore Dieu afin de
recouvrer la santé, mais la guérison ne vient pas. Un jour sa femme Fatiha se
rend dans l’échoppe de Mardouk pour
faire réparer une lampe. Elle évoque,
les douleurs et la tristesse de son mari et aussi sa propre peine de le
voir souffrir.
Mardouk très attristé, car il avait pour son propriétaire une
sincère affection, se dit qu’il y avait peut- être une solution et se propose
de rendre visite à Sidi Hattab comme il
appelait.
Mardouk confectionne sur mesure avec des multiples lanières de cuir un
étrange corset comprenant à chaque côté deux gourdes de peau de chèvre qui
servent de coussinet et qui maintiennent au repos le dos et la poitrine pour
supprimer tout geste accidentel
En plus et c’est le plus étonnant, quand on remplit de temps en temps les
gourdes d’eau chaude, le corset se serre et la douleur
s’estompe !
La guérison est célébrée par une fête joyeuse et étonnante. C’était la première
fois que l’on voit ces deux femmes, une arabe et une juive danser ensemble au
son des flûtes et des tambours, enivrées par l’odeur de l’encens, la fumée et
le rythme endiablé de la musique. Elles apprennent à se connaître et
s’échangent de temps en temps des recettes de cuisine. Mniha est très heureuse et fière de faire
goûter ses gâteaux si particuliers dont elle a le secret.
Un jour de shabbat, comme il a l’habitude, Mardouk ben Shimon, le musulman, entouré
de sa femme Mniha et ses quatre enfants, chante avec ferveur et mélancolie
d’une voix modulante pleine de gravité, les Psaumes du grand roi d’Israël. A
chaque fois il commente en arabe les mêmes versets sacrés qui furent il y
a bien longtemps traduits de l’hébreu par le vénérable rabbin de Djerba
Yéshouah ben Gabbri..
Ce
jour-là, Hattab complètement guéri, vient rendre visite à son ami et le voyant
en pleine prière, s’installe à côté de lui et l’écoute en fermant les yeux. Il
parait ému et ne semble pas du tout surpris par ce rituel ! C’était un
homme pieux et cultivé et connait le Coran .
Il approuve les versets qui parlent de
paix, d’amour et de vénération à Dieu, et surtout de Jérusalem
C’est donc comme ça que naquit une étonnante, belle et singulière amitié entre
Hattab le propriétaire d’oliveraies et Mardouk le réparateur en tout genre.
Certains jours, on les voyait tous les deux assis à l’ombre du vieux caroubier,
penchés sur leur Livres et qui parlaient et commentaient pendant de longues
heures, adossés à la grosse pierre.
Mardouk confie à son ami qu’il va faire
un grand voyage le pèlerinage de la Mecque
comme tout bon musulman et selon la volonté d’Allah, il irait à
Jérusalem pour voir le « Temple » de Salomon.
De longs mois passent et Mardouk revient
heureux et fatigué mais surtout très ému. Quelque chose a changé en lui.
Après les larmes de joie, les youyous et les félicitations ininterrompues
de ses proches, il est très content de retrouver son ami Hattab qui s’est
empressé de lui rendre visite et qui pleure d’émotion en l’embrassant et en le
congratulant de son illustre titre. Il porte toujours son corset.
Mardouk
raconte son long périple, son pèlerinage à la Mecque, l’émotion intense d’être
dans la ville du Prophète face à la pierre noire sacrée et tous les pèlerins
venus du monde entier et toutes les prières qui emplissent l’espace et
puis,
-
« J’ai été aussi à Jérusalem ! J’ai vu des choses admirables, des
œuvres d’une grande beauté et j’ai prié ! Quand j’ai demandé où était le
temple du grand roi d’Israël on me conduisit dans une rue étroite sale et
pleins d’immondices, et là mon ami, j’ai vu les restes de la maison de prière
et j’ai approché des hommes pieux comme toi, pauvres et en guenilles qui
priaient les mêmes versets que tu m’as fait connaître, qui pleuraient en
se tapant la poitrine en implorant Dieu la face contre le mur de pierres. Oui,
j’ai vu la misère et puis j’ai aussi vu des hommes et des femmes jeunes qui
chantaient et j’ai pensé à toi et à ta famille et j’ai pleuré !
Cette petite bourgade pas très loin de la grande ville de Tunis, devint des
générations plus tard une ville réputée où tant de familles arabes et juives
vécurent en parfaite harmonie. Était-ce l’héritage de Hattab et de
Mardouk qui a donné à cette ville de l’Ariana un parfum si particulier ?
Et eux, que sont-ils devenus ?
Certains affirment que leurs descendants s’illustrèrent dans des luttes de
libération !
Certains se plaisent même à dire qu’ils occuperaient d’importantes
responsabilités au sein de leur gouvernement respectif et qu’ils se
rencontreraient loin du bruit et de la fureur pour évoquer la mémoire de leurs
aïeux.
D’autres jurent avoir vu des petits caroubiers pousser sur les collines de
Jérusalem ;
Quant à la grosse pierre où tant de générations se sont assis, on dit qu’elle
fut transportée quelque part !
D'après un récit traditionnel recueilli par Sylvain
Benattar. www.harissa/D_forum/culture
Riquet à la Houppe
Il était une fois,
une reine qui a un enfant très laid. Mais une fée qui se trouvait à sa naissance dit à la reine que,
bien que son fils soit laid, il aurait beaucoup d'esprit et pourrait en faire
part à la personne qu'il aimerait le plus au monde.
Au bout de sept ou
huit ans, la reine d'un royaume voisin a deux petites filles. La première est
très jolie, mais la fée dit à la reine qu'elle aurait peu d'esprit. La deuxième
est très laide, mais elle aurait tant d'esprit que personne ne s'apercevrait de
sa laideur. La première peut transmettre sa beauté à la personne qui lui
plaira. Au fur et à mesure qu'elles grandissent, on ne s'intéresse qu'à la
princesse douée d'esprit et personne ou presque ne remarque la belle princesse.
Un jour où la belle princesse se retire dans un bois pour pleurer, elle voit un
homme très laid. C'est Riquet à la Houppe, qui la console et offre de lui
donner de l'esprit si elle accepte de l'épouser un an plus tard. La princesse a
si peu d'esprit qu'elle imagine que la fin de cette année ne viendrait jamais.
Elle accepte de l'épouser, et Riquet lui transmet son esprit comme la fée lui
en avait donné le pouvoir. Tous les jeunes princes du royaume vont à sa
rencontre car elle est belle et est devenue intelligente, mais elle veut
réfléchir avant de prendre une décision, ayant oublié la promesse qu'elle avait
faite quand elle était stupide. Puis elle retourne dans le bois pour réfléchir.
Cela fait un an exactement qu'elle avait promis de se marier à Riquet à la
Houppe. Il faut qu’ils se marient, mais Riquet a un peu de mal à convaincre la
princesse. Cependant, il lui dit qu'elle pouvait le rendre le plus aimable de
tous les hommes, parce qu'elle avait également le don de rendre beau celui qu'elle
aimerait. La princesse dit qu'elle veut cela, et Riquet devient (à ses yeux)
l'homme le plus beau du monde. « Quelques-uns assurent que ce ne furent
point les charmes de la fée qui opérèrent, mais que l’amour seul fit cette
métamorphose. » Ils se marièrent avec le consentement du père de la
princesse.
D’après Riquet à la
Houppe in Contes des Fées par Charles Perrault, Livre Club du Libraire, Paris
1957.
Également Imprimerie
d’Epinal n°1104, Imagerie Pellerin, 1978.
Les passagers du temps
Kenneth est jeune, grand, beau. Il est seigneur d'un vaste et riche
domaine. Il a un cœur pour les
malheureux. Il a beaucoup d'amis. En plus de tout cela, il est amoureux; Amoureux de Fiona aux doux cheveux châtain.
Fiona est orpheline. Fiona habite un manoir, juste à côté
des terres de Kenneth. Amis d'enfance, les voici amoureux.
Ce soir, Keneth est chez Fiona.
- Tu m'aimeras encore quand j'aurai des cheveux blancs ?
Un baiser pour dire oui.
- Et toi, tu m'aimeras encore quand je serai un vieil
homme appuyé sur un bâton ?
Un baiser pour dire oui.
- Demain matin, ô ma Fiona, je viendrai te chercher avec
tous nos amis …
- Nous irons en cortège jusqu'à ton château ….
- Et à la chapelle …
- Nous nous marierons.
Quel bonheur !
Baisers, baisers, baisers, ils n'arrivent pas à se
quitter.
- "Pourtant, je le devrais, j'ai encore des choses à
préparer.
Enfin, Keneth est sur son cheval, devant le manoir. Fiona est à la petite fenêtre au-dessus de la
porte.
- Je t'attendrai ici, aussi longtemps qu'il le faudra,
même à en avoir des cheveux blancs !
- Tu n'auras pas ce temps-là, nous sommes déjà presque
demain.
Un dernier baiser, Keneth part au galop le long de la
forêt qui sépare leurs deux domaines.
Du bruit dans la forêt: abois de chiens, cris, cliquetis
d'harnachement de cheval,
- Que se passe-t-il ?
Je dois aller voir.
Une meute.
Piqueurs, valets de chiens, en livrée rouge et noir. Le chasseur est tout en noir. Il est sur un grand cheval noir sans un seul
poil blanc.
- Que faites-vous ici ? Qui vous a permis ?
La langue de Keneth est muette, sa bouche est scellée.
Les douze coups de minuit sonnent dans le lointain. Le chasser sonne de la trompe, la chasse
démarre.
Le cheval de Keneth galope à la suite. Collines, vallées,
étangs, il ne reconnaît rien.
Son cheval galope de plus en plus vite, toujours plus
loin, plus loin de Fiona. Le ralentir,
impossible. Lui faire faire demi-tour,
encore plus impossible. Il
perd connaissance
Il
se réveille. C'est le matin. Il est couché par terre. Il est à la lisière de la forêt, tout près de
chez Fiona. Ses articulations sont raides, tous ses muscles sont
douloureux. Il se relève avec
peine. Il ramasse une branche, s'appuie,
marche avec difficulté.
Fiona
est à la petite fenêtre. Keneth approche
lentement
Fiona
a les cheveux blancs ! Keneth regarde
ses mains. Elles sont ridées. Il est un vieil homme
-
O Keneth, te voilà enfin ! Après toutes
ces années ! Ces trente longues années !
Fiona
descend l'escalier, se précipite dehors.
Ils
s'enlacent.
Ils
se marièrent. N'eurent pas d'enfant, il
était trop tard. Il n'était pas trop tard pour le bonheur.
D’après
« les chasseurs du temps » in Contes et Légendes des pays celtes de
Jean Markale
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